Edward Steichen, commissaire de l'exposition The Family of Man

26 mai 1993
05m 31s
Réf. 00204

Notice

Résumé :

Présentation en musique des photographies de l'exposition The Family of Man qu'Edward Steichen avait organisée en 1955 pour le Musée d'Art moderne de New York. L'exposition est par suite présentée à Toulouse, avant de s'installer définitivement dans le musée de Clervaux, au Luxembourg. .

Type de média :
Date de diffusion :
26 mai 1993
Source :
FR3 (Collection: Alice )
Thèmes :

Éclairage

Edward Steichen est né au Luxembourg en 1879. Sa famille émigre aux États-Unis en 1881. Vers l'âge de seize ans, il entreprend des études de photographie et pour s'exercer, il fait poser son entourage. En 1900, il prend la nationalité américaine. Durant la Première Guerre mondiale, sa formation lui permet d'occuper le poste de directeur de la photographie aérienne des Forces alliées.

Dans l'entre-deux guerres il acquiert la célébrité comme photographe de mode et travaille pour les magazines Vanity Fair et Vogue. Il réalise des portraits de toutes les célébrités du moment : Greta Garbo, Matisse, Richard Strauss, Churchill... Lors de la Seconde Guerre mondiale, il est directeur de l'Institut photographique Naval. De 1947 à 1962, il dirige le prestigieux Musée d'Art moderne de New York ; il monte une cinquantaine d'expositions et déclare que la photographie est un art qui "consiste à expliquer l'homme à l'homme et l'homme à lui-même."

La plus célèbre exposition qu'il organise The Family of Man (1955) est un monument maintenant exposé au Luxembourg. Une de ses photographies, The Pond-Moonlight, a longtemps été la plus chère du monde. Edward Steichen est décédé en 1973.

Emmanuel Zbinden

Transcription

Jean Dieuzaide
Apprendre l'homme à l'homme et l'homme à lui-même était la grande idée de ce photographe d'une dimension colossale qu'était Edward Steichen, un grand humaniste, à la fois peintre et musicien. Je crois que son souci a été de vouloir faire à la fin de sa vie une grande symphonie.
(Silence)
Jean Dieuzaide
Il se passe un phénomène extrêmement curieux, c'est que quarante ans après, cette exposition a autant d'impact sur le visiteur que ce qu'elle en a eu dans les années 1950. C'est une exposition qui est démodée, qui n'est pas présentée comme on a l'habitude de faire dans les grandes expositions à Paris ou à Toulouse. Mais c'est une exposition dont les images gardent tout à fait leur fraîcheur et leur émotion.
(Musique)