Képi bleu

09 mars 1957
24m 06s
Réf. 01013

Notice

Résumé :

Le képi bleu : surnom donné aux officiers SAS (Section administrative spécialisée) engagés dans l'opération de "pacification" menée par l'armée française en Algérie. Présentation de sa mission : le rôle du képi bleu est d'établir le contact, de "fraterniser" avec la population en difficulté. Il effectue une tournée dans divers villages, accompagné d'un harki et si besoin d'infirmières.

Type de média :
Date de diffusion :
09 mars 1957
Lieux :

Éclairage

Le terme « képi bleu » dont il est question dans le titre de ce film est le terme populaire employé pour désigner les officiers des Sections administratives spécialisées (SAS), entités créées en septembre 1955 par le GGA. Il s'agit donc de militaires dépendant à la fois des autorités civiles et militaires, chargés de doter les différentes zones de l'Algérie en représentants de l'administration n'ayant pas que des tâches « militaires » mais devant au contraire être au contact des populations (dans l'esprit des « bureaux arabes » du XIXe siècle) et représenter les valeurs les plus positives de la présence française : construction, santé, enseignement, état civil... Aussi, il n'est pas étonnant que le « képi bleu » ait été souvent employé dans la propagande, notamment pour contre-balancer dans les populations (et à l'extérieur, comme c'est le cas pour ce film) l'image de militaires français agissant souvent de manière violente. Les officiers SAS ont du reste, dans la réalité, été fréquemment assassinés par le FLN.

Ce film, terminé le 9 mars 1957, est l'un des rares films « de propagande » du SCA à avoir été diffusé en Algérie et en métropole (comme, à la même époque, L'Egypte et le monde libre). Il a en effet été distribué par Pathé et a donc été vu dans les salles par un public nombreux. Il a bénéficié de quatre versions différentes (version courte couleur, version longue couleur, version arabe, version anglaise), rendant compte de son importance en termes de propagande. Les producteurs du film sont le SCA et le Gouvernement général de l'Algérie, et les versions sont « approuvées » par Joseph Meyer, chef du service cinéma du GGA, et par le colonel chef des SAS. C'est l'opérateur et réalisateur Alain Pol, par ailleurs auteur de plusieurs films sur l'Algérie, qui signe le film en tant que producteur et réalisateur. Le film, tout d'abord prévu dans une version longue SCA (où mention est faite du SCA), sort commercialement dans une version plus courte dans laquelle il s'agit bien de faire du film seulement « une production Alain Pol », masquant ainsi l'origine militaire du produit.

C'est la version longue siglée SCA que nous analysons ici. C'est un film dont la structure narrative est très proche d'autres films de propagande du SCA, mais dont la forme est sans doute plus aboutie du fait de l'emploi d'un réalisateur sous contrat. Le film commence par le rappel du « génie français » (barrages, immeubles, etc.) sur une musique enjouée. « Soudain », dit le speaker sur une musique devenue brutalement lugubre accompagnées d'images morbides, « répondant à un signal mystérieux, des fanatiques ambitieux pensent pouvoir détruire la civilisation occidentale, rien de moins, en incendiant des écoles, en brûlant des fermes, des autocars, en tuant ». La musique se fait calme quand il s'agit d'évoquer ceux qui font au contraire « œuvre de compréhension, de tolérance » à travers la « pacification » : les « képis bleus » des SAS. On se focalise sur l'un d'eux qui part en mission : « Son programme : un sourire ; sa signature : une poignée de main ; son cheval de bataille : une jeep ». Le film, après une séquence où le képi bleu débloque une situation dans un village et instaure le dialogue avec la population, déroule alors ses missions traditionnelles : aide aux populations, construction de maisons et de routes, établissement de l'école et du dispensaire, sport, destruction de gourbis, etc. C'est donc l'image la plus favorable de l'armée en Algérie qui est ici donnée à voir au public (y compris pour la « paperasse administrative » montrant sa dépendance civile au GGA), de manière à « ouvrir les yeux » des spectateurs, puisque « deux gouttes de collyre, voici qui vaut mieux que toutes les propagandes pour ouvrir les yeux ». Le film utilise plusieurs officiers, mais sous le même terme de « képi bleu », ce qui donne sa cohérence à la mise en scène d'un chevalier moderne qui, du djebel aux territoires sahariens, « a la baraka », et qui représente « l'action civilisatrice et pacificatrice de la France ». Du fait de la couleur, de la musique et de la mise en scène, il s'agit de l'un des films de propagande les plus aboutis réalisés par le SCA. La question de son « efficacité » reste toutefois complexe à déterminer.

Sébastien Denis

Transcription

(Musique)
Journaliste
Des immeubles modernes avec du soleil.
(Musique)
Journaliste
Des jardins d’enfants, des écoles, jusque dans la montagne, du travail pour les hommes, des usines….
(Musique)
Journaliste
Des routes modernes. Un réseau ferroviaire honorable. Des ports avec des kilomètres de quai.
(Musique)
Journaliste
Des [toxilos]….
(Musique)
Journaliste
… des cités ouvrières plus nombreuses que dans la métropole elle-même.
(Musique)
Journaliste
Des aérodromes de classe internationale. Voilà ce qu’en un siècle, le génie occidental, le génie français, nos ingénieurs ont implanté en Algérie. Le pays au travail est heureux et continue son essor vers le progrès.
(Musique)
Journaliste
Soudain, répondant à un signal mystérieux, des fanatiques ambitieux pensent pouvoir détruire la civilisation occidentale. Rien de moins, en incendiant des écoles, en brûlant des fermes, des autocars, en tuant.
(Musique)
Journaliste
Ce fermier européen, ce musulman son voisin, tous deux égorgés arrosent de leur sang la terre qu’ils ont défrichée ensemble.
(Musique)
Journaliste
Les 10 millions d’Algériens ne sont-ils pas semblables à cette foule mouvante d’un marché ; où Berbère, Kabyle, mozabite, Bédouin, Arabe, Juif, chrétien et Européens vivent sur un même territoire. Si certains attisent la haine par la violence au nom d’un fanatisme désuet, d’autres ont choisi de calmer les esprits ; non, en répondant à la violence par la violence, mais en faisant effort de compréhension, de tolérance. C’est l’œuvre de pacification qui s’accomplit au sein des SAS, c’est-à-dire des Sections Administratives et Spécialisées, dont l’âme et l’officier au képi bleu. Ce village est en difficulté, le maire a été assassiné. Un képi bleu va commencer là une émouvante mission. Son programme, un sourire, sa signature, une poignée de main, son cheval de bataille, une jeep.
(Musique)
Journaliste
Nous sommes en Kabylie, une des régions les plus rudes de l’Algérie. La commune s’étend sur quelque cent kilomètres avec une population aussi dense qu’en Belgique. Le poste de radio près de l’officier est là pour servir en des circonstances exceptionnelles. Le rôle du képi bleu est de reprendre contact avec des populations trop souvent délaissées par suite des distances et du manque de personnel. Il arrive au paradoxe que l’automobile tue les contacts humains. Oui, la route est un don apprécié, mais elle incite au passage rapide. La Kabylie n’est pas le bout du monde. Cependant, quelques villages, refuges de tradition, demeurent à l’écart de la vie moderne. Les habitants y maintiennent les coutumes ancestrales qui leur sont propres. Le képi bleu, c’est l’avenir qui monte vers le passé. Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer, pourrait être sa devise. C’est ainsi qu’au matin, le képi bleu prend la route, suivi d’un moxani fidèle. Cet officier ne déplace ni une armada ni même une patrouille pour rendre visite à ses administrés. Certes, il surveille les alentours, l’optimisme n’exclut pas la prudence.
(Musique)
Journaliste
Au bout de 30 kilomètres, la route s’arrête, et il faut aller à pied.
(Musique)
Journaliste
La phase la plus délicate de la tournée commence. Il faut entrer seul dans un village où l’on ignore l’accueil qui vous sera réservé. La caméra a pu saisir sur le vif ces quelques scènes.
(Musique)
Journaliste
Comme beaucoup de villages kabyles, celui-ci est placé à cheval sur un éperon montagneux. Une seule ruelle tortueuse le traverse et finit en impasse sur le cimetière.
(Musique)
Journaliste
L’apparition du képi bleu fait envoler les moineaux et il y a 800 habitants dans ce douar, 800 Kabyles qui n’ont pas froid aux yeux, mais qui sont invisibles ou à peu près.
(Musique)
Journaliste
Et petit à petit, la crainte fait place à la curiosité.
(Musique)
Journaliste
Est-ce là l’officier colonialiste arrogant dont parlent les rebelles ? Il converse amicalement avec un homme, à les voir, tout paraît simple.
(Musique)
Journaliste
Un notable, la glace est rompue.
(Musique)
Journaliste
Voici une poignée de main qui vaut un pacte, et tous ceux que l’on ne voyait pas apparaissent comme par enchantement. Les maisons se vident, les habitants sortent de partout, petits et grands. Et en quelques instants, le képi bleu est entouré comme s’il était du village, comme s’il revenait de faire un long voyage. Le village est fort éprouvé, les rebelles ont pillé les réserves et emmené de force plusieurs jeunes garçons avant de s’enfuir. Au cœur de la Kabylie comme en France, l’amitié s’affirme en offrant un verre. Et ici, c’est un verre de thé à la menthe au café maure du coin. Le képi bleu propose du travail, il va construire une route, bâtir un bordj administratif, édifier une école et un dispensaire. Il fera aussi un terrain de sport pour les enfants. Il possède des crédits, mais il a besoin de main d’œuvre. Chacun écoute, ces gens sont intelligents, ils pensent au lendemain, aux enfants. Aussi bien, ce vieux chef de famille, donne-t-il à l’officier son appui total.
(Musique)
Journaliste
Dès le lendemain, la radio lance la bonne nouvelle et les outils prennent la route.
(Musique)
Journaliste
Dans la montagne, un souvenir fellaga n’arrête pas la jeep qui emporte une infirmière.
(Musique)
Journaliste
Déjà sur la route, les volontaires ont répondu à l’appel du képi bleu.
(Musique)
Journaliste
Il y a des mois qu’une Européenne n’avait foulé ce sentier touristique. Elle vient d’abord porter secours aux enfants et aux malades ; car l’hygiène n’est pas une tradition dans ces douars, et l’on y accorde une confiance exagérée aux remèdes de bonne femme.
(Musique)
Journaliste
Deux gouttes de collyres, voici qui vaut mieux que toutes les propagandes pour ouvrir les yeux. La femme kabyle n’est jamais voilée et son instinct maternel fait facilement confiance à la blouse blanche.
(Musique)
Journaliste
Mais qui aurait dit à l’officier sorti de Saint-Cyr et des stages militaires que sa mission le conduirait à pommader le dernier des nouveau-nés ? On aurait tendance à sourire, mais l’émotion est la plus forte, parce que l’on comprend qu’ici, dans ce village perdu, la sollicitude est une nécessité.
(Musique)
Journaliste
D’autant plus que l’aide sanitaire doit se doubler d’une aide économique. Depuis le début du siècle, la population de l’Algérie a doublé, et de vastes régions vivent encore comme au Moyen-âge. La majorité de la population a moins de 20 ans, après l’école, il faut trouver du travail pour vivre et manger. Aussi, le chantier du képi bleu a-t-il du succès, plus de 200 ouvriers sont au rendez-vous, ils doubleront en huit jours. Certains travailleurs feront volontiers plusieurs kilomètres à pieds pour prendre un pèle et une pioche.
(Musique)
Journaliste
Une route près d’un village, c’est l’amélioration des conditions de la vie. Les habitants en éprouvent bientôt les effets.
(Musique)
Journaliste
L’arme du képi bleu, c’est avant tout le travail. Il y a toujours partout quelque chose à faire. Derrière la montagne de Djurdjura, ce sont d’autres chantiers. Le képi bleu reçoit souvent la visite du chef de la commune, d’administrateurs, quelquefois celle du sous-préfet. Ensemble, ils examinent les travaux, les besoins, et discutent les crédits. Ici comme ailleurs, il faut faire le maximum avec le moins de dépenses. Le recours aux machines est limité, car il est nécessaire d’employer le plus de monde possible. Le travail est le but immédiat.
(Musique)
Journaliste
Dans les régions pacifiées, les populations fournissent elles-mêmes les harkas pour se protéger des rebelles et du sabotage de leur chantier.
(Musique)
Journaliste
Ces gardes volontaires, la plupart anciens combattants, sont fiers de recevoir des armes. Ils savent s’en servir et l’ont prouvé. Ils patrouillent et relaient les militaires.
(Musique)
Journaliste
Plus loin, le képi bleu a rouvert l’école, mais en plein air, en attendant de reconstruire le bâtiment détruit. D'eux même, les enfants sont venus écouter le nouveau maître raconter l’histoire du petit canard et de la carpe.
(Musique)
Journaliste
L’instituteur, un jeune parisien, a retrouvé avec le tableau noir son métier civil.
(Musique)
Journaliste
Quant aux petits élèves, ils sont partout les mêmes dans le monde.
(Musique)
Journaliste
Au Bordj, le képi bleu paye chaque semaine des travailleurs occupés à ses pistes. Dure formalité, mais il faut signer un reçu. Et quelques-uns parmi les plus âgés ne savent pas écrire, l’empreinte digitale remplace le paraphe.
(Musique)
Journaliste
La bonne paperasserie ne perd pas ses droits. Le képi bleu est aussi officier d’État civil, il s’occupe des naissances, des mariages et des assurances sociales, des feuilles d’impôt, de l’hospitalisation ; et même, délivre des cartes d’identité aux habitants de la commune. Quand tout le monde s’appelle Mohamed ou Ouadadou, cela ne simplifie pas les choses.
(Musique)
Journaliste
Pendant ce temps, sur la place, son ami le toubib profite du rassemblement pour ausculter inopinément quelques malades. Il s’en félicite, cette petite fille fiévreuse était gravement atteinte, le toubib fera l’impossible.
(Musique)
Journaliste
Les faubourgs de certaines villes nord-africaines ont tous une lettre spéciale, celle des bidonvilles, des gourbis, des guitounes. La misère et la crasse s’y entassent avec 18 personnes sur 6 mètres carrés. Ce sont des foyers de pourrissement physique et moral devant lesquels la conscience humaine se révolte.
(Musique)
Journaliste
En ce qui les concerne, les képis bleus s’efforcent de reloger les miséreux ; en les faisant travailler à la construction de petites maisonnettes individuelles en éléments préfabriqués, qui leur seront attribuées.
(Musique)
Journaliste
Il faut trouver du ciment, des cailloux, du sable, du bois, des outils et des moyens de transport. Un képi bleu par définition a l’esprit inventif. Il sait aller frapper aux bonnes portes, civiles et militaires, régler ses plans, prévoir ses besoins, sacrifier aux servitudes administratives vite oubliées. Mais le résultat est là, une maison par semaine sort de terre dans chaque chantier.
(Musique)
Journaliste
Il est vrai que tout le monde met la main à la pâte. Si aucune main d’œuvre n’est spécialisée, les contremaîtres savent vite utiliser les compétences et employer chacun selon son mérite. Ces habitations seront affectées suivant les situations de famille. En échange d’un loyer modeste, on devient propriétaire d’un deux-pièces cuisine avec cour intérieure. La coutume arabe ne veut pas de fenêtre sur l’extérieur, et les femmes ne doivent pas être aperçues des importuns. C’est du moins ce qu’assure leur mari. Pour faire plaisir à tout le monde, on a mis des petites fenêtres à hauteur suffisante pour ne pas être indiscrètes.
(Musique)
Journaliste
Quant aux enfants, ils auront une école à la rentrée prochaine, et même un terrain de football qu’ils prendront la peine de défricher. Partout où il y a des bidonvilles, les képis bleus, les maires et les administrateurs s’acharnent à les remplacer par des cités saines de ce genre.
(Musique)
Journaliste
Chaque jour, c’est un déménagement, pour une famille, c’est l’adieu au gourbi natal. Le chef de famille emporte quelques modestes tapis, la belle-mère des objets ménagers, les femmes et les enfants le reste, et l’épouse ferme la marche.
(Musique)
Journaliste
Quelques mètres à pied suffisent pour prendre la crémaillère dans la maison neuve.
(Musique)
Journaliste
Ensuite, il n’y a plus qu’à mettre le feu au gourbi, souvenir d’une époque révolue.
(Musique)
Journaliste
Et l’officier donne la clef du nouveau logis à son propriétaire. Ainsi va notre blédard, à cheval quand il ne peut rouler en jeep. Dans certaines zones, il est condamné à mort par les rebelles. Aussi, parcourent-ils ces endroits à la tête d’un peloton de ce pays. Il faut tuer cet officier qui vous veut du bien, déclarent les hors-la-loi. Cela n’empêche pas les grands de chevaucher et le képi bleu à la Baraka.
(Musique)
Journaliste
Lorsqu’enfin, il retrouve le calme de son bordj, il retrouve également une amie, sa mascotte, une ânesse attendrissante. Loin dans le Sud, c’est l’eau qui est le grand problème. Si le bourricot est le véhicule du pauvre, le chameau reste le vaisseau du désert. Il est donc normal que le képi bleu veille au parc des transports de ses administrés. Il veille aussi sur le ravitaillement en viande et en textile. Il rend visite aux bergers et aux pasteurs, reçoit leurs doléances et protège le cheptel. Lorsque les épidémies ont décimé les bêtes, il faut reconstituer les troupeaux.
(Musique)
Journaliste
Les marchés du sud sont toujours aussi fréquentés.
(Musique)
Journaliste
Le képi bleu est là, il facilite les échanges et assure la tranquillité des caravanes.
(Musique)
Journaliste
Les SAS sahariennes ont leurs difficultés que les distances s’amplifient.
(Musique)
Journaliste
Dans ces contrées, l’irrigation est l’éternel sujet de chikayas, nous dirions de chicanes.
(Musique)
Journaliste
Il est du devoir de l’administrateur ou du képi bleu de veiller à ce que l’eau soit équitablement distribuée et non gâchée ou perdue dans l’oued, la vie de l’oasis en dépend. Il faut donner la chasse aux resquilleurs qui n’attendent pas leur tour et détournent l’eau du voisin. Parce qu’alors, c’est le drame qui nécessite l’intervention d’un arbitre.
(Musique)
Journaliste
Sous les palmiers, les mains renforcent l’argumentation des plaideurs.
(Musique)
Journaliste
Le juge serait bientôt noyé sous le flot des paroles s’il ne les stoppait. Et la sentence arrive, acceptée de bonne grâce.
(Musique)
Journaliste
Cette sage décision va donc permettre de lever la vanne pour le plus grand bien des légumes qui ont davantage soif d’eau que de discours.
(Musique)
Journaliste
Ces officiers au képi bleu, nous pourrions en visiter encore des dizaines, et nous les surprendrions tous dans l’exécution des tâches les plus imprévues.
(Musique)
Journaliste
Ils accomplissent une œuvre émouvante, une œuvre de paix, une œuvre d’espoir.
(Musique)
Journaliste
Et autour d’eux, sous le signe de la confiance, les populations retrouvées viennent chaque jour davantage se rassembler à l’ombre du drapeau ; symbole de l’action civilisatrice et pacificatrice de la France.