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Les accords de Maastricht

Institut national de l’audiovisuel

Proposé par Institut national de l’audiovisuel

Date de diffusion : 11 déc. 1991 | Date d'évènement : 09 déc. 1991

A Maastricht, les chefs d'Etat et de gouvernement renforcent la construction de l'Union européenne en privilégiant la dimension économique et monétaire.

Niveaux et disciplines

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Informations et crédits

Type de ressource :
Forme :
Collection :
Date de l'évènement :
09 déc. 1991
Date de diffusion du média :
11 déc. 1991
Production :
INA
Page publiée le :
2003
Modifiée le :
29 juin 2023
Référence :
00000000203

Contexte historique

Par Jean-Claude Lescure

Après la disparition du bloc communiste en Europe et la réunification allemande, il importe aux Européens de donner une nouvelle dynamique à la construction européenne, qui semble aller bien lentement alors que le monde se réorganise. Aux Pays-Bas, à Maastricht, les chefs d'Etat et de gouvernement se réunissent les 9 et 10 décembre 1991 pour transformer la Communauté économique européenne en Union européenne. Il s'agit pour les Etats d'accepter des abandons de souveraineté pour construire un nouvel ensemble européen, étape vers le fédéralisme pour les uns, abandon de l'Etat-nation pour les autres.

Cet accord débouche sur l'organisation de référendums dans les différents Etats pour ratifier le contenu de l'accord (le référendum a lieu en France le 20 septembre 1992). Le point central de l'accord réside dans l'engagement pris par les signataires de renforcer la convergence des politiques économiques nationales et de créer en 1994 un Institut monétaire européen (future Banque centrale européenne) chargé de préparer une monnaie unique pour les membres qui rempliront les conditions fixées par les institutions communautaires entre 1997 et 1999.

Éclairage média

Par Jean-Claude Lescure

Après un rapide lancement du sujet en plateau, une série d'images vient servir de support à un commentaire qui reprend les informations communiquées par les services de presse de Bruxelles. La journaliste Véronique Auger commence par exposer les limites sociales de l'accord qui laisse de côté les revenus, la sécurité sociale, le droit de grève et le droit syndical mais intègre des domaines plus restreints : consultation des travailleurs, égalité professionnelle, conditions de travail. Pour évoquer l'opposition britannique, des images d'archives soutiennent un commentaire destiné à éclairer la position de la Grande-Bretagne. Des images de synthèse marquent la fin du sujet consacré au volet social suivi par un développement consacré à la PESC (Politique européenne de sécurité collective), sujet technique qui est traité sur des images montrant les chefs d'Etat et de gouvernement sans plus d'explication.

L'insertion d'un nouveau drapeau européen permet d'entamer une autre séquence consacrée à la défense européenne, illustrée par deux militaires français et allemand, montant la garde chacun devant une guérite peinte aux couleurs de sa propre nation ; le catalogue des mesures se poursuit avec une séquence consacrée à l'Europe monétaire qui annonce le lancement de l'écu (l'euro n'a pas encore été retenu comme nom de la monnaie européenne) : aucune véritable hiérarchisation de l'information n'est effectuée par les journalistes qui ont réalisé ce sujet. Ils ont consacré plus de temps à souligner les insuffisances de l'accord qu'à en expliquer les conséquences sur la monnaie unique européenne et la convergence nécessaire des politiques économiques européennes.

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