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Le passage à l'euro en Europe

Institut national de l’audiovisuel

Proposé par Institut national de l’audiovisuel

Date de diffusion : 01 janv. 2002 | Date d'évènement : 01 janv. 2002

Reportage sur les festivités accompagnant, dans les divers pays européens, le passage à l'euro dans la nuit du 31 décembre 2001 au 1er janvier 2002.

Niveaux et disciplines

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Informations et crédits

Type de ressource :
Forme :
Collection :
Date de l'évènement :
01 janv. 2002
Date de diffusion du média :
01 janv. 2002
Production :
INA
Page publiée le :
2003
Modifiée le :
29 juin 2023
Référence :
00000000216

Contexte historique

Par Philippe Tétart

L'Union monétaire ("l'Euroland") prend effet le 1er janvier 2002 avec le passage à l'euro. Il s'agit d'un des principaux aboutissements de la construction européenne depuis le Traité de Rome en 1957. Pour préparer ce passage, le Traité de Maastricht (1992) subordonnait l'adoption d'une monnaie unique à la réalisation par les Etats-membres d'un "haut degré de convergence des performances économiques".

Ainsi, chaque pays reste maître de sa politique économique, mais doit respecter des règles communes ("critères de convergences") portant notamment sur la stabilité des prix, le maintien du déficit des finances publiques sous la barre de 3% du PIB (pacte dit de "stabilité"), l'indépendance des banques centrales des pays candidats. La liste des pays participants à l'Euroland a été arrêtée le 2 mai 1998 par les chefs d'Etat et de gouvernement réunis à Bruxelles: elle comprend douze des quinze pays de la communauté européenne : l'Allemagne, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Luxembourg, la Belgique, l'Irlande, l'Espagne, le Portugal, la Finlande, l'Autriche, la Grèce.

Trois pays ne participent pas, à cette date, à l'Euroland : la Grande Bretagne, le Danemark et la Suède choisissent de garder leur monnaie nationale (ce que permet le Traité de Maastricht). Ces trois pays ne participent donc pas à l'Eurosystème qui regroupe autour de la Banque centrale européenne les banques centrales des pays participants, ni à l'Eurogroupe qui rassemble les ministres de l'Économie des Etats de la zone euro.

Éclairage média

Par Philippe Tétart

Gallocentrisme aidant, ce sujet s'applique tout d'abord à rappeler que, distance et décalage horaire aidant, la France a symboliquement ouvert (à la Réunion) et fermé (à la Martinique) le bal du passage à la monnaie unique. Pour le reste, composé d'une série de zooms entendant montrer le caractère festif de la nuit du passage à l'euro dans différents pays d'Europe continentale (sans rappeler qu'il s'agit aussi et avant tout du Nouvel An…), ce reportage s'emploie aussi à évoquer le débat qui accompagne le "passage à l'euro".

En effet, alors même que la monnaie unique s'impose aux ressortissants de douze des quinze pays de l'UE, les opinions restent très partagées. Certains, par posture idéologique (anti-européanisme), nostalgie ou simple attachement aux symboles de l'identité nationale, vivent mal ou dénoncent la disparition des monnaies nationales. D'autres sont au contraire convaincus que l'euro est un outil de conquête et d'avenir pour l'Europe. Les deux seuls témoignages montés dans cette séquence dépeignent cette situation. Le premier, recueilli en Italie, souligne l'embarras voire la douleur que représente l'abandon des monnaies propres à chaque pays. À l'inverse, le second présente une Espagnole expatriée et voyageuse, qui loue avec enthousiasme les vertus de l'Euro. Et la journaliste de conclure, avec une sobriété toute objective et consciente du caractère historique de ce grand passage à l'Euro : "Il y aura donc eu en Europe autant de joie que de pincements au cœur, voire de gros chagrins à vivre ce moment-là où les monnaies nationales disparurent".

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