Une nouvelle école de surf à Capbreton

17 juillet 1997
01m 48s
Réf. 00341

Notice

Résumé :

Le Capbreton Surf Club vient d'ouvrir ses portes et propose, en période estivale, des cours de surf aux jeunes touristes.

Date de diffusion :
17 juillet 1997
Source :
Thèmes :

Éclairage

Le littoral landais offre de nombreuses possibilités au surf. Dans la région, on le pratique aussi en Gironde (Lacanau) et sur la côte basque (Biarritz).

La Fédération Française de Surf crée, en 1995, le label qualité "Ecole Française de Surf". En 2011, 38 écoles sont labellisées dans le département des Landes [1].

La pratique explose dans les années 1980-1990 [2] et suscite la création de clubs qui accueillent toute l'année les surfeurs et leur apportent aide et formation : on compte 16 clubs dans les Landes dont 2 à Hossegor et 2 à Seignosse. En France, 2 surfeurs sur 3 sont aquitains et 1 sur 5 est Landais. L'offre d'encadrement porte ses fruits dans les Landes, en particulier au niveau des scolaires. Sur 1395 licenciés en 2010, 269 ont moins de 12 ans et 439 moins de 18 ans.

À partir des années 1970, divers types de compétitions sont organisées : Championnat de France [3], Coupe de France [4], et, au niveau international, Championnat d'Europe, Championnat du Monde amateur et Compétitions pour l'élite professionnelle. Un Championnat d'Aquitaine est instauré par la Ligue d'Aquitaine de Surf et des Critériums par le Comité des Landes de Surf.

En Aquitaine, des sections sportives ont récemment été créées afin d'assurer la formation et la détection des jeunes talents susceptibles d'intégrer les pôles Espoirs ou le pôle France [5]. Le lycée professionnel Darmanté de Capbreton et celui Sud Landes de Saint-Vincent-de-Tyrosse proposent une Section Sportive Lycée où huit élèves bénéficient d'un planing aménagé pour la pratique du surf. Le pôle Espoir Aquitain compte également huit élèves en internat au lycée Cassin à Bayonne

Les efforts entrepris par le surf français sont récompensés par des succès, en particulier ceux de ces jeunes : Alizèe Arnaud, (championne du monde junior ASP, en 2010), Pauline Ado (championne du monde junior ASP, en 2009), Jeremy Flores (champion du monde WQS, en 2006), Antoine Delpero (champion du monde ISA de longboard, en 2009), Maxime Huscenot (champion du monde junior ASP, en 2010), Amaury Lavernhe (champion du monde junior IBA bodyboard, 2010), Cannelle Bulard ( championne du monde ISA Junior et championne du monde ISA Open, en 2011). En surf tandem, Clément Cetran et Dhélia Birou sont champions du monde ISA en 2011 ; Rico Leroy et Sarah Burel champions du Monde ITSA (2009 et 2010). La France est 2ème en 2009 au Championnat du monde ISA par équipe (mixte). Marie-Pierre Agrall avait été championne d'Europe ASP en 1991 et en 1995. [6]

[1] 4 à Capbreton ; 4 à Hossegor ; 7 à Seignosse ; 2 à Saint-Girons ; 2 à Soustons ; 4 à Messanges ; 4 à Biscarrosse ; 3 à Mimizan ; 1 à Moliets ; 1 à Léon ; 3 à Tarnos ; 2 à Vieux-Boucau ; 1 à Saint-Julien-en-Born.

[2] 20 millions de pratiquants dans le monde, 300 000 en France (source Eurosima, 2009).

[3] Qualification par sélection département/région, une épreuve finale.

[4] Elle comprend 3 à 5 épreuves.

[5] Cf. www.surfingfrance.com http://www.surfingfrance.com/haut-niveau

[6] ASP, Association des Surfers Professionnels ; ISA, International Surfing Association ; IBA, International Bodyboard Association ; ITSA, International Tandem Surfing Association ; WQS, World Qualifying Series

Hubert Cahuzac

Transcription

Présentatrice
A Capbreton vient de s’ouvrir une école de surf pour les touristes. Premiers clients, les enfants fascinés par cette déferlante hawaïenne, ils sont de plus en plus nombreux à emboiter le pas des champions. Certains viennent des quatre coins de l’hexagone. Patrick Pannier, Anne Fribourg.
Jean-Marie Peloffy
Donc, aujourd’hui, on va contourner le banc de sable, on va aller au large. On va se mettre à l’endroit où se forme les vagues, c’est-à-dire le pic. On va passer le long de l'estacade pour éviter les vagues qui cassent.
Patrick Pannier
Après avoir été en vogue, ces dernières années, le body-board est, aujourd’hui, au creux de la vague. Et c’est le surf qui fait recette et séduit des jeunes toujours plus nombreux. Désormais, l’on vient de plus en plus loin pour goûter aux joies de la glisse sur les vagues aquitaines.
Edouard Dalacosta
Au début, on apprend sur le sable pour bien [incompris] position. Après, on prend quelques mousses.
Pierre-Henri Caquelin
C’est cela qui est le plus dur, c’est de trouver l’équilibre. Il faut pas être trop à l'avant de la planche, pas trop à l'arrière. Sinon, on plonge.
Patrick Pannier
Hors saison estivale, le Capbreton Suf Club reçoit des jeunes Landais, au moindre coût pour ceux qui viennent des milieux les moins favorisés. Mais, en été, l’école s’ouvre aux estivants, jeunes ou adultes.
Maylis Servary
Ce qui est difficile, c’est de ramer et de prendre la vague, et de choisir la vague.
Jean-Marie Peloffy
Y'a une question de placement et de timing, par rapport à la vague. On essaye de se trouver en haut de la vague pour descendre la vague debout. Au début, certains trouvent l’activité difficile. Ils pensaient que c’était un peu plus simple, mais, ils ne se découragent jamais parce qu’en fait, il y a tout le temps l’envie d’essayer de recommencer et de vouloir à tout prix se lever et de se dire : à la prochaine vague, je me lève. Donc, il y a beaucoup de motivation chez les jeunes et c’est ce qui compte, enfin, dans le surf.
Patrick Pannier
Pouvant enfin se tenir debout sur sa planche, c’est l’objectif de tous ces apprentis surfeurs. Une performance qu’ils réalisent, en général, au bout d’une semaine, des gestes et des attitudes que les plus doués peuvent adopter en seulement deux jours.