Les zincs landais font un tabac

29 mai 2014
01m 39s
Réf. 00930

Notice

Résumé :
Les comptoirs de bars et de restaurants font partie de la culture française, qui s'est diffusée dans le monde entier. Rencontre avec l'un des deux derniers fabricants de "zincs", à Dax. Cet artisanat est presque disparu et pourtant, chaque jour, Thierry Nectoux fabrique des comptoirs pour le monde entier.
Type de média :
Date de diffusion :
29 mai 2014
Source :
FR3 (Collection: Midi en France )
Personnalité(s) :
Lieux :

Éclairage

Coup de projecteur à l’occasion de l’émission « Midi en France » du 29 mai 2014 sur Thierry Nectoux, artisan, géomètre de formation, qui représente à lui seul le savoir-vivre à la Française, l’indispensable accessoire de bistrot, le fameux zinc. Ce n’est pas du tout un zinc, c’est le mot populaire de l’étain, les comptoirs sont en étain, populairement appelé un zinc. Cet artisan est la troisième génération spécialiste du comptoir en étain depuis 1930, il a vite attrapé le virus familial. A l’atelier, les comptoirs sont fabriqués sur mesure et façonnés selon la méthode du grand-père. C’est un métier encore  très manuel, il faut entre dix à quinze heures pour faire un mètre de comptoir.

Ils ne sont plus que deux dans le monde spécialisés dans cette fabrication, chaque pièce est unique. Chaque mois, entre six et sept pièces sortent de l’atelier en direction de Tokyo, Singapour ou New-York. Les zincs « Made in Landes » fleurissent bien au-delà de l’Hexagone.
 

Ainsi, depuis trois générations, les Ateliers Nectoux ont prouvé leur savoir-faire dans la réalisation, la réparation et la restauration artisanale des fameux comptoirs en étain sur mesure. Connus et reconnus aux quatre coins du monde, ils perpétuent la spécialité française du comptoir en étain traditionnel “Les Zincs”.
Marie Pendanx

Transcription

Journaliste
Seul, il représente le savoir-vivre à la française. L’indispensable accessoire de bistrot, le fameux zinc n’est pas du tout un zinc.
Thierry Nectoux
C’est le nom populaire de l’étain. Les comptoirs sont en étain. Vulgairement ou populairement appelé un zinc.
Journaliste
Thierry Nectoux est la troisième génération spécialiste du comptoir en étain depuis 1930. Géomètre de formation, il a vite attrapé le virus familial. À l’atelier, les comptoirs sont fabriqués sur mesure et façonnés selon la méthode du grand-père. Les lingots d’étain sont portés à 210° avant d’être coulés dans des moules qui datent pour certains de 1880.
Thierry Nectoux
On voit tout de suite que c’est un comptoir en étain grâce à sa bordure. On est le seul à pouvoir proposer des motifs, des goudrons, des vagues, des choses comme ça qui font qu’on sait tout de suite que c’est de l’étain. Une fois que l’étain est coulé, il y a toujours une croûte qu’il faut enlever. Donc, il faut passer la râpe, la lime, le frisoir. Il y a pleins d’étapes comme ça mais c’est un métier encore très manuel. Il faut entre 10 à 15h pour faire un mètre de comptoir.
Journaliste
Ils ne sont plus que 2 dans le monde à fabriquer les comptoirs en zinc. Chaque pièce est unique tout comme les râpes. Ces outils qui apportent déjà au zinc une âme et une histoire.
Thierry Nectoux
Elle a appartenu à un compagnon et il l’a faite en 1882. C’est-à-dire qu’il a mis son nom dessus avec la date. Et elle nous sert toujours. Et elle va continuer à servir encore pas mal de temps je pense.
Journaliste
Chaque mois, entre 6 et 7 pièces sortent de l’atelier. Direction: Tokyo, Singapour, New-York. Les zincs, made in Landes, fleurissent bien au-delà de l’hexagone.