Le Stade Briochin, "Cendrillon" de la Coupe de France 1966
Notice
Le Stade briochin, entraîné par André Sorel, est le plus petit club amateur de football qualifié en Coupe de France de football. Ils vont rencontrer l'Olympique de Marseille lors du match de seizième de finale.
Éclairage
Le football, sport d'origine anglaise, est introduit à la fin du XIXe siècle en Bretagne par des sujets britanniques et relayé dans les milieux lycéens et étudiants. C'est ainsi sur l'initiative d'un groupe de jeunes briochins que le club de Saint-Brieuc est créé en 1904. En 1929, Fred Aubert est élu président du club, après en avoir été joueur. Avocat, il meurt sur le front en 1940. Le stade actuel du club porte son nom. Suite à l'éclosion, un peu partout en France, de clubs de football, le Comité Français Inter-Fédéral (ancêtre de la Fédération française de football) crée en 1917 la Coupe de France.
Evoluant en Division d'Honneur (l'équivalent d'une 6e division) dans les années 1950-1960, le club briochin se fait remarquer à l'échelle régionale en 1959 en gagnant le titre de champion de D.H. Ouest. Toutefois c'est en 1966 que le club va se retrouver sous les feux des projecteurs. En effet, durant l'hiver 1966, il parvient en 1/16e de finale de la coupe de France après avoir battu 3 à 2 l'Union Clissons-Korrigans de Vannes. Tout s'accélère avec sa victoire inattendue 1 à 0 face à l'Olympique de Marseille en février 1966. Les portes des quarts de finale lui sont ouvertes. Toutefois, le 8e de finale face au Racing Club de Strasbourg va être fatal au club briochin. En effet en mars 1966, le Racing bat facilement le petit club de DH par 5 buts contre 2. Pour l'anecdote, c'est d'ailleurs le Racing Club de Strasbourg qui va gagner la Coupe de France le 22 juin 1966 au Parc des Princes face au Football Club de Nantes 1 à 0, privant ainsi les Nantais d'un doublé Coupe-Championnat. Le club briochin obtient le statut professionnel, de la saison 1993/1994 au 22 mars 1997, date du dépôt de bilan du club. Actuellement en D.H., le stade tente, vaille que vaille, de retrouver une gloire passée.
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