Le Cid

11 novembre 2007
01m 45s
Réf. 00758

Notice

Résumé :

Répétitions à Saint-Denis du Cid de Corneille, par Alain Ollivier, metteur en scène breton.

Date de diffusion :
11 novembre 2007
Source :

Éclairage

Cet extrait témoigne du travail d'un metteur en scène breton, Alain Ollivier, mort en mai 2010. Le Cid fut sa dernière mise en scène ; après l'avoir présentée au théâtre Gérard Philipe à Paris, Alain Ollivier a tenu a boucler les tournées de province par un dernier spectacle au théâtre de Dinan, hommage à son attachement à la Bretagne et plus précisément à la côte malouine. Ce spectacle n'a pas été filmé.

Alain Ollivier est né à Saint-Malo en Ille-et-Vilaine, le 21 février 1938. Il est mort en 2010, et enterré à Saint-Malo. Il a été un acteur, metteur en scène et directeur de théâtre (de 1983 à 2001, il a été directeur du Studio Théâtre de Vitry ; de 2002 à 2007, il a dirigé le Théâtre National Gérard Philipe de Saint-Denis).

Iil a fait découvrir en France le théâtre d'Olivia Rosenthal, de Thomas Bernhard, de Pierre Guyotat et de Nelson Rodrigues.

En tant que comédien, il a notamment joué sous la direction de Bernard Sobel, Roger Planchon, Peter Brook, Jacques Lassalle, Philippe Adrien et Antoine Vitez.

Il a également été professeur au CNSAD, à l'ENSATT et au TNS.

Martine Cocaud

Transcription

(Musique)
Journaliste
L'oeil de Chimène brille pour Rodrigue, vaillant combattant, irrésistible quand il raconte les exploits de son armée.
(Bruits)
Journaliste
Le coeur de Rodrigue bat pour Chimène sauf que, pour laver l'honneur de sa famille, le jeune homme va tuer le père de sa bien-aimée au cours d'un duel.
(Bruits)
Journaliste
L'action est censée se situer à Séville dans la cour d'un roi espagnol, mais sur la scène du Théâtre Gérard Philipe, rien d'autre que des planches de bois.
Alain Ollivier
C'est une évocation de ce qu'ont pu être certaines fortifications provisoires de cette époque où la France se battait beaucoup aux frontières du nord.
Journaliste
Une scène volontairement dépouillée pour mieux mettre en valeur le texte de Corneille avec ses alexandrins, ses vers de douze pieds qui ont piégé plus d'un comédien.
(Bruits)
Thibaut Corrion
On n'est pas du tout dans un texte qui est appris, on s'en dégage très vite, on parle à quelqu'un, on se laisse émouvoir par la personne qui est en face et par le texte, et ce vivant là, à partir du moment où on a réussi à le saisir et à l'insuffler, justement, la pièce devient une vraie pièce.
(Bruits)
Journaliste
Des comédiens qui jouent juste, des costumes magnifiques, et ce
(Bruits)