Raul MINSBURG, El gesto ausente (AKOUSMA)

22 janvier 2016
07m 20s
Réf. 01081

Notice

Résumé :
Reportage consacré au compositeur argentin Raul MINSBURG à l’occasion de la création de sa pièce El gesto ausente  le samedi 23 janvier 2016 à la MPAA (Maison des Pratiques Artistiques Amateurs) Saint-Germain dans le cadre des concerts AKOUSMA de l’INA grm.
Un court entretien est suivi d’un extrait de la pièce.
Type de média :
Date de diffusion :
22 janvier 2016
Personnalité(s) :
Autres lieux :

Éclairage

BIOGRAPHIE :

Raul MINSBURG

Compositeur, chercheur et professeur, né à Buenos Aires.

Il a gagné un certain nombre de prix, dont un à Bourges en 1994 et un premier prix au concours Juan C. Paz en Argentine.

En 2006, sa pièce « A tu memoria » (pour Naúm Minsburg) a gagné le prix des 33ème Concours Internationaux de Bourges, le prix du public du concours Métamorphoses en Belgique et une mention lors du concours international de musique électroacoustique à Sao Paolo 2007 (Cimesp).

En 2013, il a reçu le prix du gouvernement de Buenos aires.

Il est professeur et directeur de la recherche à l’Université Nationale de Lanús (Buenos Aires) ainsi qu’à l’Université Nationale Tres de Febrero où il est membre du CEIArtE – Centre de Recherches et experimentations des arts électroniques.

Raul Minsburg est le fondateur du RedASLA, un réseau de distribution dédié aux arts sonores sud-américains et est coordinateur du festival Bahía (IN) Sonora de la ville de Bahía Blanca en Argentine.

Ses pièces ont été éditées dans diverses compilations.

En 2009 sort le Cd : « Entre Sueños ».

https://soundcloud.com/raulminsburg

NOTICE DE L’ŒUVRE :

EL GESTO AUSENTE

2015

Création commande de l’Ina GRM

La pièce est dédiée à Bernard Parmegiani.
 
Elle l’imagine se promenant dans les rues de Buenos Aires, entendant et sentant les rythmes et la musique de la ville, à travers sa propre perspective musicale.

Le titre et la pièce, traitent aussi de la problématique du geste dans la musique acousmatique. Le geste n’est pas visible mais audible.

À quel point un geste peut-il être subtil avant de n’être plus perçu comme tel ?

Combien de gestes peuvent être perçus en même temps avant de ne l’être comme un seul geste global ?

Ces paradoxes sont présents dans de nombreuses pièces de Parmegiani…

L’absence d’un geste peut-elle y être perçue en tant que telle ?