Philippe RAYNAUD, Air iodé (Pour Bande et Violoncelle) (LIVE ELECTRONIC)

29 mai 2016
10m 31s
Réf. 01084

Notice

Résumé :
Reportage consacré au compositeur Philippe RAYNAUD à l’occasion de la diffusion de sa pièce mixte Air iodé le dimanche 29 mai 2016 au studio 104 de la Maison de la Radio et de la Musique, lors d’un concert LIVE ELECTRONIC de l’INA grm.
Un court entretien est suivi d’un extrait de la pièce.
Il évoque notamment son travail avec la la violoncelliste Ophélie GAILLARD.
Type de média :
Date de diffusion :
29 mai 2016
Thèmes :
Autres lieux :

Éclairage

BIOGRAPHIES :

Philippe RAYNAUD

Né en 1956, élève de Michel Decoust, encouragé par Henri Dutilleux, sa démarche de composition demeure essentiellement guidée par la passion du phénomène sonore.

Attaché à son indépendance musicale, il n’appartient à aucune « école ».

Il gère avec fluidité la puissance de son œuvre au souffle résolument contemporain, portée par un style épuré et un lyrisme en demi-teinte.

Son catalogue comporte essentiellement des œuvres vocales, de musique de chambre, pour instruments solistes (dont un cycle pour instruments anciens), des pièces électroacoustiques et des musiques de ballet.

On lui doit également un opéra-ballet, « le géant égoïste » sur un livret d’Olivier Schneebeli, d’après un conte d’Oscar Wilde. Philippe Nahon en a dirigé la création à Paris.

Il a toujours été sensible tant à la poésie qu’à la danse et à la peinture.

Il a travaillé à de nombreuses reprises avec Andrée Chédid, collaboré avec les chorégraphes Odile Azagury, Gilka Beclu-Geoffray, Isabelle Marion et participe régulièrement à des «  erformances » le liant à son ami peintre Philippe Ségalard.

Il a toujours relié son activité de compositeur à ses missions pédagogiques assumées dans divers établissements (CRR de Toulouse, ENMD d’Evry, ENMD de Chartres, Trappes, CRR de Versailles, CRI de Viroflay) où il a été amené à diriger différents ensembles instrumentaux et vocaux ainsi que des formations orchestrales dans des répertoires variés (Beethoven, Boguslavsky, Damase, Decoust, Gräetzer, Jolivet, Tessier, ...).

Il a, par ailleurs, en qualité d’ondiste, joué en soliste avec plusieurs orchestres et reçu le Grand Prix du disque en 1981 avec le sextuor Jeanne Loriod.

Il mène une carrière internationale d’interprète (ondes Martenot) jusqu’en 1985.

Discographie :

Ina GRM – ACLAMA :

Libre, pour violon
et sons fixés (Jean Leber) RCA Victor-BMG

Lumières, pour trompette et orgue
(Pascal Clarhaut et Viviane Loriot).


OPHELIE GAILLARD

« Si le dessin est d’une précision calligraphique, le geste souple, direct, emporte l’auditeur dans des mouvements qui ont la fluidité d’un torrent de montagne » pouvait-on lire dans l’édito du magazine Diapason de juin 2011.

Un esprit d’une curiosité insatiable, le goût du risque, un appétit immodéré pour tout le répertoire du violoncelle concertant sans frontières ni querelles de chapelle, voici sans doute ce qui distingue très tôt cette brillante interprète franco-helvétique.

Élue Révélation soliste instrumental aux Victoires de la Musique Classique en 2003, elle se produit depuis lors en récital dans les salles les plus prestigieuses.

Enfant du baroque, Ophélie Gaillard se spécialise très tôt dans la pratique du violoncelle ancien et classique, partage la scène avec Christophe Rousset, Emmanuelle Haïm et Amarillis, avant de fonder en 2005 Pulcinella, un collectif de virtuoses tous passionnés par l’interprétation sur instruments historiques.

Ses enregistrements consacrés à Vivaldi et Boccherini, JS Bach (airs de cantates avec violoncelle piccolo) et CPE Bach (concertos, sinfonia et sonate) reçoivent les plus hautes distinctions discographiques.

Lauréate du concours Bach de Leipzig en 1998, elle grave en 2000 pour Ambroisie une intégrale des Suites de Bach ovationnée par la presse, et réitère l’exercice avec brio en 2011 pour Aparté (Diapason d’or, sélection de Strad Magazine).

Parallèlement, elle est aussi l’interprète privilégiée de compositeurs actuels et enregistre notamment l’intégrale des suites de Britten, et Oraison de Pierre Bartholomée.

Loin de délaisser la musique romantique, Ophélie Gaillard enregistre avec succès les intégrales de Schumann, Fauré, puis Chopin et Brahms.

Elle joue en soliste avec les orchestres de Cannes-Provence-Alpes Côte d’Azur, de la Radio Polonaise sous la direction de Gabriel Chmura, de Picardie sous la direction de Edmon Colomer, l’European Camerata, Franz Liszt de Budapest, le New Japan Philharmonic sous la baguette de Werner Andreas Alpert, le Bangkok Symphony Orchestra, l’Orchestre de Chambre de Moscou, l’Orchestre de Chambre de Toulouse, l’Orchestre de la Radio.


NOTICE DE L’ŒUVRE :

Air iodé

2015 - 13’

Création, commande Ina GRM
Pour Violoncelle et sons fixés
Ophélie GAILLARD : Violoncelle


Évocation de l’univers de la mer, et de l’homme face à elle …

Les alliances, les combats, les doutes…

L’Etre face à l’un des éléments des plus étonnants… et face à lui-même.

Construite en trois parties, l’œuvre met l’instrumentiste au centre de la pièce, même s’il peut arriver qu’il se laisse submerger parfois par la houle des sons fixés.

Tous les sons ayant servi à la réalisation de la partie enregistrée émanent du violoncelle… Ou de la violoncelliste!

Cette œuvre est dédiée à Ophélie Gaillard.