Annabelle PLAYE, GEYSER (festival PRÉSENCES électronique)

23 mars 2018
10m 15s
Réf. 01123

Notice

Résumé :
Reportage consacré à la compositrice française Annabelle PLAYE, à l’occasion de la diffusion de sa pièce GEYSER le vendredi 23 mars 2018 au Studio 104 de la Maison de la Radio à Paris à dans le cadre du festival PRÉSENCES électronique.
Un court entretien est suivi d'un extrait.
Type de média :
Date de diffusion :
23 mars 2018
Personnalité(s) :
Thèmes :
Autres lieux :

Éclairage

BIOGRAPHIE :

Annabelle PLAYE

Artiste pluridisciplinaire, elle explore la voix, le son, la vidéo et l’écriture selon les projets qu’elle mène. Elle se forme au chant et à la composition à l’ENM de Pantin.

Ses albums “Matrice” et “Vaisseaux” ont été publiés sur le Label DAC records.

Sa musique oscille entre électroacoustique, drone et noise. En live, elle se produit avec un dispositif d’instruments électroniques en solo, en duo avec Marc Siffert ou dans divers projets
audiovisuels (Philippe Fontes, Hugo Arcier).

Dans ses créations aux formes hybrides, elle interroge notre posture au monde entre cosmique et organique, éblouissement et obscurité, le voyage comme une quête, la nature, miroir de notre intériorité. La musique y est l’élément central tissant des synapses vers la poésie, l’image, parfois le théâtre.

Parallèlement, elle compose la musique électroacoustique de spectacles de théâtre, crée et interprète de nombreuses petites formes autour du répertoire vocal de la fin du XXe.


NOTICE DE L’ŒUVRE :

GEYSER

GEYSER, composée en trois parties, déploie une énergie aux contrastes forts autour de plans sonores tantôt dépouillés, tantôt massifs. Sons clairs, timbres purs basculent vers la distorsion évoquant le souterrain, l’éruption et la libération d’une tension.

Annabelle Playe creuse la notion de mouvement, de déplacement et de transformation à travers le voyage, l’odyssée et la quête intérieure. La modification d’un point de vue, la perception
intérieure et les changements d’états sont au cœur de sa recherche.

La perception de l’auditeur est ainsi déplacée vers des territoires âpres, contrastés jusqu’à laisser place au dépouillement.

Le son est ici une expérience physique : densité, intensité, variations, saturation et distorsion. La musique se développe à travers différents plans sonores : de la masse aux filaments, de matières chaotiques ou pulsées aux timbres enveloppants.