Wim Vandekeybus

26 novembre 1999
01m 54s
Réf. 00274

Notice

Résumé :

Portrait du chorégraphe flamand Wim Vandekeybus qui met en scène au Théâtre de la Ville à Paris sa dernière création, onirique et énergique.

Type de média :
Date de diffusion :
26 novembre 1999
Source :
A2 (Collection: JA2 20H )

Éclairage

Wim Vandekeybus, danseur, chorégraphe et réalisateur belge flamand, est né en 1963. Il débute comme interprète dans un spectacle du chorégraphe de danse contemporaine Jan Fabre, avec lequel il parcourt le monde. En 1986, il fonde la compagnie Ultima Vez. Sa première création, What the Body Does Not Remember (1987), suscite d'emblée un intérêt international et reçoit un Bessie Award à New York. Il reçoit à nouveau ce prix pour son deuxième spectacle, Les Porteuses de mauvaises nouvelles. Dès ses débuts, il exprime la violence du monde par des mouvements corporels impulsifs et puissants, dans une énergie frénétique et intensément physique, caractéristique fondamentale de sa danse.

A partir de 1991, il intègre des éléments narratifs dans ses spectacles et dans Alle Grossen decken sich zu, en 1995, le théâtre prend le pas sur la danse. Wim Vandekeybus réalise des films utilisés sur scène, ainsi que des adaptations filmées de ses spectacles. En 2002, il crée un solo pour le danseur et chorégraphe belge Sidi Larbi Cherkaoui.

Ultima Vez a été résidente au KVS, Théâtre royal flamand de 1993 à 1999 et au Théâtre municipal de Ferrare (Italie) de 2000 à 2002.

Claire Libbra

Transcription

Béatrice Schönberg
Culture avec le talent et l'imaginaire de ce chorégraphe flamand, le plus doué de sa génération, Wim Vandekeybus qui propose au Théâtre de la ville sa dernière création où il met en scène l'énergie, la dynamique, presque la violence à fleur de peau de ses danseurs. Michel Strulovici, Didier Dahan.
(Musique)
Michel Strulovici
L'énergie au poste de commandement, l'énergie en sautoir.
(Musique)
Michel Strulovici
C'est la vie rageuse et trépidante que nous insuffle la compagnie de Wim Vandekeybus, de cette scène transformée en arène.
(Musique)
Michel Strulovici
« Dernière fois », c'est le nom en forme de manifeste de cette troupe. Comme un appel à vivre intensément chaque moment, une danse au bord du gouffre.
(Musique)
Michel Strulovici
Retrouvons donc notre vigueur pour bousculer nos habitudes et le monde.
Wim Vandekeybus
Cette recherche vers cette énergie qui est un peu perdue, que moi, je veux faire vivre. C'est une énergie positive, qui peut, bien sûr, aussi donner un commentaire sur toute la violence qui se passe, avec une indifférence, presque, dans les guerres et tout ce qu'il se passe dans le monde. Mais je pense que cette intensification d'énergie est très importante pour moi. Je ne veux pas perdre.
(Musique)
Michel Strulovici
C'est l'histoire d'un rêve où l'homme se débat au milieu de ses angoisses, de ses espoirs, de ses zones d'ombre.
(Musique)
Michel Strulovici
Un lieu propice au désir.
(Musique)