Waltz with Bashir

15 mai 2008
02m 14s
Ref. 00514

Information

Summary :

Interview with Israeli Ari Folman about his animated documentary film Waltz with Bashir. The film depicts Folman in search of his lost memories from the Sabra and Chatila massacre, during the Lebanon War.

Broadcast date :
15 mai 2008
Source :

Transcription

(Silence)
Journaliste
Une fois n'est pas coutume, c'est un homme qui a mis la Croisette en état de choc aujourd'hui. Et précisément cet homme là, Ari Folman, un Israélien de 45 ans, aujourd'hui réalisateur en compétition pour la palme d'or, mais hier soldat de l'Armée israélienne. Dans ce Valse avec Bachir, c'est son vécu de jeune militaire qu'il évoque mais dans une forme encore jamais vue, celle du documentaire d'animation.
(Film)
Journaliste
Le contenu est à la hauteur du concept formel. C'est une explication des massacres en 1982 au Liban des camps de Sabra et Chatila. Ari Folman.
Ari Folman
C'est mon histoire personnelle que je raconte dans ce film. Tout est authentique. Je n'ai pas vu d'autres solutions que la technique de l'animation pour raconter tout cela. Cette technique m'apporte de la liberté mais m'oblige aussi à l'exactitude.
Journaliste
Ari Folman n'a pas 20 ans quand il doit assister aux massacres des réfugiés palestiniens, sans pouvoir s'interposer. Il en perd la mémoire. Son film reconstitue le déroulement de cette tragédie-là. Il est conduit comme une enquête historique. Une enquête qui en l'occurrence, sur un plan plus personnel, va permettre à son auteur de recouvrer la mémoire. David Polonsky, directeur artistique.
David Polonsky
Evidemment ce film a été crucial dans la vie personnelle d'Ari Folman. Ca a été pour lui comme une thérapie. Mais je pense que Valse avec Bachir va intéresser le monde entier car c'est une sorte de documentaire sur un événement tragique.
(Musique)
Journaliste
L'avis du critique, Stéphane Boudsocq.
Stéphane Boudsocq
C'est comme si les Pink Floyd avaient revisité Platoon. C'est-à-dire qu'il y a un côté totalement halluciné, hallucinant, une vraie violence et en même temps des séquences oniriques, poétiques qui sont extrêmement fortes.
Journaliste
Difficile d'affirmer si ce film à nul autre pareil, figurera au palmarès mais il devrait aller droit au coeur du président du jury, Sean Penn.
(Musique)