Caméra d'Or pour "Atanarjuat, la légende de l'homme rapide"

David Pujadas

On passe de la Côte d'Azur à la banquise, du grand nord, avec le premier film réalisé par un Inuit. Une bouffée d'air. Caméra d'or au dernier festival de Cannes. "Atanarjuat, la légende de l'homme rapide", un récit haletant entre conte et polar. Sophie Jouve, Bernard Puissereau.

Interwiewé

[Langue étrangère]

Sophie Jouve

On nous annonçait un film de trois heures sur la banquise. On se retrouve plongé dans un véritable polar. Inspiré par une légende qui a tenu en haleine des générations d'Inuits, celle de Atanarjuat, un habile chasseur traqué par un rival jaloux.

Interwiewé

[Langue étrangère]

Sophie Jouve

Une légende qui enseigne aux plus jeunes comment préserver la communauté.

Zacharias Kunuk

Cette histoire nous montre comment conduire notre vie, quel destin s'offre à nous. (Traduction) Atanarjuat, lui, a tout bouleversé. (Traduction) Il a transgressé les coutumes en prenant la femme d'un autre.

Sophie Jouve

Et quand on vole la femme d'un autre, mieux vaut savoir courir. Après tout, c'est la légende de l'homme rapide. Epopée lyrique, drame, comédie, "Atanarjuat", c'est aussi une formidable plongée dans le temps. Avant que les Inuits ne soient en contact avec le monde des blancs. Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître. Ce premier film inuit de l'histoire a reçu la caméra d'or à Cannes. Pas de quoi impressionner Zacharias Kunuk, le réalisateur, et pour cause, il n'avait jamais entendu parler du festival.