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Les 50 ans du SMIC

Institut national de l’audiovisuel

Proposé par Institut national de l’audiovisuel

Date de diffusion : 10 févr. 2000

Le 11 février 1950, le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) est instauré par l'Etat. Devenu salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) en 1970, il fête son cinquantième anniversaire en l'an 2000.

Niveaux et disciplines

Informations et crédits

Type de ressource :
Forme :
Collection :
Date de diffusion du média :
10 févr. 2000
Production :
INA
Page publiée le :
2005
Modifiée le :
29 juin 2023
Référence :
00000000376

Contexte historique

Par Christophe Gracieux

L'Etat instaure le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) le 11 février 1950. Ce seuil minimal des rémunérations est déterminé en fonction du budget-type d'un ménage. A partir de 1952, le SMIG est indexé sur les prix par application d'une "échelle mobile" des salaires. Légalement, un travailleur ne peut être employé en dessous de cette rémunération. Par les accords de Grenelle, le 27 mai 1968, dans le but d'apaiser le mouvement syndical, le Premier ministre Georges Pompidou accorde une augmentation de 35% du SMIG.

C'est par la loi du 11 janvier 1970, prise sous l'impulsion du ministre du Travail Joseph Fontanet, que le salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) remplace le SMIG. Comme son nom l'indique, il est indexé sur la croissance, c'est-à-dire sur la hausse de la production et du salaire moyen. Son institution permet au salaire minimum de croître au rythme de l'enrichissement national. A peine nommé Premier ministre, Pierre Mauroy augmente le SMIC de 10% à partir du 1er juin 1981 : un million de personnes touchent alors un salaire minimum mensuel de 2 900 francs. En 1994, les lycéens et étudiants s'insurgent contre un décret instituant le contrat d'insertion professionnelle (CIP), dit "SMIC jeune" car il permet d'embaucher des jeunes au-dessous du SMIC, et le gouvernement Balladur doit le retirer.

Éclairage média

Par Christophe Gracieux

Ce document juxtapose en fait deux reportages distincts, introduits par le présentateur du journal télévisé d'Antenne 2 Claude Sérillon, et portant tous deux sur le SMIC. Le premier prend la forme d'un sujet commémoratif, retraçant à l'occasion de son cinquantenaire les dates marquantes du SMIC depuis son instauration. Il est réalisé à partir d'images d'archives - dans lesquelles on voit notamment Georges Pompidou, Joseph Fontanet, et Pierre Mauroy - précédées de trois cartons qui imitent ceux du cinéma muet : il s'agit donc d'un historique du salaire minimum, simplement interrompu par une brève interview de Jean-Emmanuel Ray, professeur de droit du travail.

Le second reportage cherche lui à présenter le SMIC en 2000 à travers le témoignage d'un jeune, censé être représentatif des "smicards". Il s'agit de rendre concret le SMIC. Aussi ce jeune est-il d'abord montré chez lui puis dans son usine afin d'exposer aux téléspectateurs ses conditions de vie et de travail. Le reportage laisse aussi s'exprimer ce jeune "smicard", ainsi que sa compagne et son patron.

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