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Présentation de la candidature du pôle de compétitivité "Grenoble-Isère"

Institut national de l’audiovisuel

Proposé par Institut national de l’audiovisuel

Date de diffusion : 21 janv. 2005

Elus, industriels et scientifiques de la région de Grenoble sont réunis afin de préparer un dossier de candidature pour le pôle de compétitivité "Grenoble-Isère".

Niveaux et disciplines

Informations et crédits

Type de ressource :
Collection :
Date de diffusion du média :
21 janv. 2005
Production :
INA
Page publiée le :
2007
Modifiée le :
29 juin 2023
Référence :
00000000947

Contexte historique

Par Christophe Gracieux

Emise dès 2002, l'idée de créer des pôles de compétitivité en France a été véritablement lancée le 14 septembre 2004 lors d'un Comité interministériel de l'aménagement et du développement du territoire. A cette occasion, un pôle de compétitivité a été défini comme résultant de la combinaison sur un même territoire de trois acteurs, entreprises, centres de formation et unités de recherche, et de trois facteurs, à savoir le partenariat, les projets de recherche-développement et la visibilité internationale. Le but des ces pôles est de stimuler l'innovation en France en faisant travailler ensemble entreprises et laboratoires de recherche situés à proximité les uns des autres, sur le modèle de la Silicon Valley californienne ou de Sophia Antipolis, près de Nice, et en leur octroyant aides directes et exonérations fiscales.

Après examen des candidatures, 66 pôles de compétitivité, dont 6 ont été distingués comme projets mondiaux et 10 à vocation mondiale, ont été retenus en mars 2006. Ils concernent tous les secteurs, aussi bien les hautes technologies comme l'électronique, l'informatique ou les biotechnologies, que l'automobile, la céramique, les fruits et légumes ou les parfums. Parmi les 6 pôles de compétitivité mondiaux se trouve celui présenté par Grenoble, qui était déjà un grand pôle technologique - l'agglomération comprend plus de 21 000 emplois de haute technologie - et de la recherche scientifique - c'est le second en France derrière Paris, avec 12 000 chercheurs. Le pôle de compétitivité Minalogic souhaite construire un centre international pour les puces miniaturisées intelligentes. Dans ce but, il allie entreprises, laboratoires de recherche et centres de formation spécialisés dans les micro-nanotechnologies et dans l'intelligence logicielle, tous situés dans la région grenobloise.

Éclairage média

Par Christophe Gracieux

Si l'appel aux candidatures pour les pôles de compétitivité a été lancé sur l'ensemble du territoire français, de manière logique France 3 Rhône-Alpes se concentre, dans l'édition de son journal télévisé consacré aux Alpes, sur un projet régional: celui précisément intitulé "Grenoble-Isère". Ce sujet apparaît traité sous le seul angle institutionnel. Des images classiques de ce type de réunion montrent ainsi celle qui le matin même a réuni les acteurs politiques, industriels et scientifiques de la région de Grenoble autour d'une table. D'ailleurs, la parole n'est donnée qu'à des hommes politiques, le président du Conseil général de l'Isère, le socialiste André Vallini, et le conseiller général UMP Bernard Saugey, qui insistent tous deux sur l'intérêt primordial du projet pour la région qui transcende les clivages partisans. Aucun industriel ou chercheur ne sont interrogés.

Le reportage est donc uniquement axé sur l'institutionnel et n'évoque que très brièvement et vaguement le contenu du projet lui-même. Il présente bien des images d'archives destinées à illustrer la participation de laboratoires de recherche et d'entreprises de haute technologie, mais il ne les décrit absolument pas et ne fournit quasiment aucun détail sur ceux qui forment la base du futur pôle de compétitivité.

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