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Le système de navigation européen Galileo

Institut national de l’audiovisuel

Proposé par Institut national de l’audiovisuel

Date de diffusion : 24 oct. 2011

Les premiers satellites du système de navigation européen Galileo ont été lancés le 21 octobre 2011. Destiné à concurrencer le GPS américain, Galileo doit permettre à l'Union européenne de devenir indépendante pour la navigation par satellite.

Niveaux et disciplines

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Informations et crédits

Type de ressource :
Forme :
Collection :
Date de diffusion du média :
24 oct. 2011
Production :
INA
Page publiée le :
27 août 2013
Modifiée le :
29 juin 2023
Référence :
00000001420

Contexte historique

Par Christophe Gracieux

L'Union européenne a décidé de lancer son propre système de navigation par satellite, baptisé Galileo. La navigation par satellite permet de localiser avec grande précision la position d'une personne ou d'un appareil. Ses usages sont ainsi très nombreux, décuplés notamment par l'essor rapide des smartphones.

Décidé par la Commission européenne dès 1999, Galileo a pour principal objectif de concurrencer le système américain GPS (Global Positioning System), et dans une moindre mesure du GLONASS russe. Il s'agit avant tout pour l'Europe d'acquérir davantage d'indépendance. Galileo doit aussi offrir aux Européens un système plus fiable et précis que le GPS. D'après ses concepteurs, il sera capable de déterminer une localisation à moins de 1 mètre près contre 10 mètres pour son rival américain, et de fonctionner à n'importe quel endroit de la planète. Galileo sera en outre plus sécurisé. En effet, à la différence de ses concurrents américain et russe placés sous le contrôle des militaires, qui peuvent interrompre le signal à tout moment, le système de navigation européen sera entièrement contrôlé par les autorités civiles. Par-delà l'ensemble des applications déjà permises par le GPS, telles que la localisation par téléphone mobile ou en automobile, Galileo pourrait être utilisé dans le cadre d'opérations de secours et de sauvetage ou pour l'agriculture. Développé en collaboration par l'Union européenne et l'Agence spatiale européenne, ce programme a été entièrement financé par les fonds européens pour un coût total de 3,4 milliards d'euros.

Galileo a commencé à se déployer. Ses deux premiers satellites ont ainsi été lancés par la fusée Soyouz le 21 octobre 2011 depuis le Centre spatial guyanais de Kourou. Deux autres l'ont ensuite été le 12 octobre 2012 dans les mêmes conditions. En tout, l'Agence spatiale européenne a prévu le lancement de trente satellites. Dix-huit devraient être mis en orbite d'ici à fin 2014 afin de rendre opérationnel le système Galileo.

Éclairage média

Par Christophe Gracieux

Consacré au système de navigation européen Galileo, ce sujet a été diffusé le 25 octobre 2011 à la suite du lancement réussi des deux premiers satellites, quatre jours auparavant. Réalisé par Nicolas Chateauneuf, journaliste spécialiste des questions scientifiques et environnementales, il ne s'agit pas d'un bref reportage. Il constitue en effet le « dossier » du journal télévisé de France 2 de ce soir-là. Moins lié à l'actualité immédiate, cette partie du journal télévisé permet généralement de traiter plus en profondeur une question particulière.

De fait, ce sujet propose une vue synthétique des enjeux essentiels de Galileo, qu'ils soient techniques, stratégiques ou économiques. Pour ce faire, il alterne les images factuelles, infographiques et numériques avec des interviews. Les images factuelles présentent notamment des scènes classiques de lancement de fusées. Elles n'ont cependant pas été filmées au Centre spatial guyanais de Kourou mais dans une salle de retransmission à Paris. Et contrairement à la plupart des reportages consacrés au lancement de fusées, le sujet ne montre aucune image d'applaudissements et cris de joie des ingénieurs. Ces scènes habituelles sont remplacées par l'interview de Bernard Mathieu, ingénieur du Centre national d'études spatiales.

Les infographies ont quant à elles surtout pour but d'établir une comparaison entre le système américain GPS et Galileo.

Trois spécialistes, Bernard Mathieu, Alain Cirou et Pascal Campagne, sont par ailleurs convoqués dans le sujet. Le premier, acteur du projet Galileo, laisse apparaître son stress puis son émotion pendant le lancement. Les deux autres jouissent quant à eux du statut d'experts : ils sont chargés d'éclairer les téléspectateurs du journal télévisé sur les raisons du lancement de Galileo et ses répercussions.

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