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Le diagnostic de performance énergétique

Institut national de l’audiovisuel

Proposé par Institut national de l’audiovisuel

Date de diffusion : 30 juin 2007

Ce reportage présente le diagnostic de performance énergétique qui, après avoir touché les ventes de biens immobiliers, devient obligatoire lors de la location. Nous suivons un expert et un agent immobilier lors de la mise en œuvre de ce diagnostic dans une maison puis un appartement.

Niveaux et disciplines

Informations et crédits

Type de ressource :
Forme :
Collection :
Date de diffusion du média :
30 juin 2007
Production :
INA
Page publiée le :
01 oct. 2014
Modifiée le :
29 juin 2023
Référence :
00000001619

Contexte historique

Par Fatima RahmounProfesseure de physique-chimie de l'académie de Paris ) et

Par Sophie EdouardProfesseure de physique-chimie de l'académie de Paris )

Plusieurs campagnes ont tenté depuis le choc pétrolier de sensibiliser les Français au gaspillage énergétique (voir le sujet La baisse de la consommation d'énergie en image dans les années 80). On peut citer notamment l'expérience en direct au journal télévisé de Roger Gicquel en 1977 qui demande à tous les Français devant leur poste de télévision d'éteindre toutes les lumières inutiles chez eux pour mesurer leur impact sur la consommation énergétique du pays.

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est un document qui présente la performance énergétique d'un logement en estimant sa consommation énergétique et son taux d'émission de gaz à effet de serre. Il doit être réalisé dans tous les logements sauf ceux destinés à être occupés moins de 4 mois par an.

Le DPE doit être effectué par le vendeur du logement ou le bailleur et doit être réalisé avant la mise en vente ou location du logement et être remis à l'acheteur ou au locataire. Il doit être réalisé par un professionnel certifié.

Ce dernier doit utiliser 2 étiquettes. La première appelée « énergie » renseigne sur la consommation énergétique annuelle du logement sur une échelle allant de A (consommation faible, inférieure à 51 kWh/m²) à G (consommation importante, supérieure à 450 kWh/m²). La seconde appelée « climat » renseigne sur l'impact annuel de cette consommation énergétique sur les émissions de gaz à effet de serre sur une échelle allant de A (émission faible, inférieure à 6 kilogrammes d'équivalent carbone/m²) à G (émission importante, supérieure à 80 kilogrammes d'équivalent carbone/m²).

Les résultats du DPE sont envoyés à l'Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) qui est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), créé en 1991.

Éclairage média

Par Fatima RahmounProfesseure de physique-chimie de l'académie de Paris ) et

Par Sophie EdouardProfesseure de physique-chimie de l'académie de Paris )

Le reportage s'ouvre sur une scène un peu loufoque : une personne regarde une autre personne taper sur le mur d'une maison. La journaliste utilise alors une analogie : le spécialiste qui met en œuvre le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) est qualifié de médecin. La journaliste continuera son analogie plus loin dans le reportage en comparant la maison à un corps humain.

Le reportage crée quelque confusion au niveau du vocabulaire : la journaliste déclare que le spécialiste DPE « calcule la surface des portes et des fenêtres » alors qu'il est en train de mesurer à l'aide d'un laser la hauteur de la fenêtre. Or un calcul et une mesure sont deux choses différentes.

La maison est donc assimilée au corps humain dans le sujet. Il faut bien isoler le toit avant de faire quoi que ce soit d'autre. L'analogie fonctionne assez bien puisqu'en hiver, un être humain doit mettre un bonnet pour ne pas avoir froid aux mains. En effet, le cerveau est l'organe prioritaire dans le corps humain. Pour le protéger, tout le reste du corps va passer au deuxième plan. Mais mettre des gants est efficace aussi... comme pour la maison : le diagnostiqueur parle d'isoler les parties inférieures du logement.

Les logements français sont en moyenne assez mal notés lors d'un DPE. La mise en place de ce diagnostic ne semble pas bouleverser profondément les habitudes françaises. Ce diagnostic semble être une nouvelle étape, un peu timide, vers une meilleure gestion énergétique des logements. Si la France réussit à gaspiller moins et à multiplier la nature des ressources qu'elle utilise, elle arrivera peut-être à relever le défi que représente aujourd'hui la gestion raisonnée de l'énergie.

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