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Cérémonie du centenaire de l’armistice de la Première Guerre mondiale à Paris

Institut national de l’audiovisuel

Proposé par Institut national de l’audiovisuel

Date de diffusion : 11 nov. 2018

Le 11 novembre 2018, à l’Arc de triomphe, une cérémonie commémore le centenaire de l’armistice de la Première Guerre mondiale. De nombreux dirigeants internationaux y participent dont Donald Trump et Vladimir Poutine. Emmanuel Macron prononce un discours. La cérémonie est entrecoupée d’intermèdes musicaux et de la lecture de témoignages de poilus par des lycéens. Des spectateurs sont interrogés.

Niveaux et disciplines

Informations et crédits

Type de ressource :
Forme :
Collection :
Date de diffusion du média :
11 nov. 2018
Production :
INA
Page publiée le :
29 août 2019
Modifiée le :
29 juin 2023
Référence :
00000001953

Contexte historique

Par Christophe Gracieux

En novembre 2018, des célébrations sont organisées en France pour commémorer le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale. Le 11 novembre 2018, au lendemain d’une cérémonie ayant réuni la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron à Rethondes (voir Centenaire de l’armistice de la Première Guerre mondiale : Angela Merkel et Emmanuel Macron à Rethondes), une grande cérémonie est organisée à Paris, cent ans après la signature de l’armistice ayant mis fin à la Grande Guerre. Près de 70 chefs d’Etat et de gouvernement, dont le président des États-Unis Donald Trump, celui de Russie Vladimir Poutine, Angela Merkel, le Premier ministre canadien Justin Trudeau, celui d’Israël Benyamin Netanyahou, le roi du Maroc Mohammed VI, ainsi que le secrétaire général des Nations unies António Guterres. La dernière fois qu’autant de dirigeants étrangers avaient été réunis à Paris, c’était le 11 janvier 2015 lors de la marche républicaine organisée après les attentats commis contre Charlie Hebdo et le magasin juif Hyper Cacher (voir La marche républicaine du 11 janvier 2015 contre le terrorisme).

Après avoir été accueillis à l’Élysée par Emmanuel et Brigitte Macron, les dirigeants étrangers se sont rendus sur les Champs-Élysées en bus puis ont remonté à pied les derniers mètres jusqu’à l’Arc de triomphe, sauf Donald Trump et Vladimir Poutine, arrivés après tout le monde. Emmanuel Macron a ensuite passé les troupes en revue, accompagné du Premier ministre Édouard Philippe et de la ministre de la Défense Florence Parly, avant que des élèves de lycées de Seine-Saint-Denis ne lisent des extraits de lettres de soldats de la Grande Guerre. Par la suite, des morceaux de Jean-Sébastien Bach et de Maurice Ravel ont été joués par le violoncelliste Yo-Yo Ma et le violoniste Renaud Capuçon. La chanteuse Angélique Kidjo a également interprété la chanson togolaise Blewu en hommage aux tirailleurs sénégalais et aux troupes coloniales ayant combattu pendant la Grande Guerre. Puis après la sonnerie aux morts et la Marseillaise, Emmanuel Macron a prononcé un discours et a ravivé la flamme du Soldat inconnu.

Éclairage média

Par Christophe Gracieux

Ce reportage, diffusé en ouverture du 19.20 de France 3 le 11 novembre 2018, est consacré à la cérémonie commémorant le centenaire de la Première Guerre mondiale qui s’est déroulée le jour même à l’Arc de triomphe à Paris en présence de nombreux dirigeants du monde entier.

Il donne à voir les « temps forts » de cette cérémonie : l’hommage du Président français Emmanuel Macron aux soldats morts récemment pour la France, la lecture de témoignages de soldats de 1918 par des lycéens de Seine-Saint-Denis, des intermèdes musicaux interprétés par le violoncelliste américain Yo-Yo Ma, le violoniste français Renaud Capuçon et la chanteuse béninoise Angélique Kidjo, le discours d’Emmanuel Macron et enfin le ravivage de la flamme du Souvenir par le Président français. Puis le reportage de France 2 propose un micro-trottoir de spectateurs de la cérémonie.

Il met surtout en valeur la rareté d’un rassemblement d’un si grand nombre de dirigeants internationaux. Ce sont en effet soixante-douze chefs d’État et de gouvernement qui sont présents au pied de l’Arc de triomphe. Symboliquement, ils remontent à pied ensemble les derniers mètres de l’avenue des Champs-Élysées jusqu’à l’Arc de triomphe, munis de parapluies pour se protéger de la pluie froide et battante. Déjà réunis la veille à Rethondes (voir Centenaire de l’armistice de la Première Guerre mondiale : Angela Merkel et Emmanuel Macron à Rethondes), le Président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel sont placés au centre du cortège, côte à côte, pour bien marquer la réconciliation entre la France et l’Allemagne cent ans après leur affrontement dramatique.

Cette marche de dirigeants du monde entier rappelle celle du 11 janvier 2015, lorsque une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement étaient venus fouler le sol parisien en soutien de la France et en opposition au terrorisme après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher (voir La marche républicaine du 11 janvier 2015 contre le terrorisme). Toutefois les présidents américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine se singularisent : ils ne participent pas à la marche et rejoignent la tribune après tout le monde. Par ailleurs, le convoi de Donald Trump a été la cible d’une action des Femen, non montrée dans le sujet de France 2 : après avoir forcé le dispositif de sécurité et approché un véhicule du cortège du président américain, ces militantes féministes à la poitrine dénudée - dont l’une d’elles portait l’inscription « Hypocrisie » - ont été interpellées par les forces de l’ordre.

Les dirigeants internationaux ont ensuite été installés dans deux tribunes situées face à face au pied de l’Arc de triomphe selon un ordre protocolaire. On peut ainsi voir que dans la tribune principale ont été placés côte à côte au premier rang le roi du Maroc Mohammed VI, Melania et Donald Trump, Angela Merkel, Emmanuel et Brigitte Macron et Vladimir Poutine. Le placement a entraîné un incident diplomatique entre la Serbie et la France. Aleksandar Vucic, président de la Serbie, a en effet été placé dans la tribune secondaire, en face de celle qui accueillait les principaux dirigeants, alors que son pays a été l’un des protagonistes majeurs de la Première Guerre mondiale. La Serbie a également dénoncé la différence de traitement avec le Kosovo, son ancienne province dont elle ne reconnaît pas l’indépendance, le Président kosovar, Hashim Thaçi ayant été placé dans la tribune principale.

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