En 1940, l’Alsace et la Moselle sont annexées au IIIe Reich, puis germanisées et nazifiées. En 1942, environ 130 000 Alsaciens et Mosellans ont été incorporés de force dans l’armée allemande, la plupart a été envoyée sur le front de l’Est et 40 000 sont morts. La mémoire des « Malgré-nous » est restée sensible jusque dans les années 1980.
Le parcours atypique du dessinateur d’origine alsacienne, Tomi Ungerer est ici retracé : de ses débuts new-yorkais, à sa notoriété dans des domaines aussi variés que les affiches publicitaires, les albums pour enfants, les affiches de films et les caricatures plus engagées et satiriques. Jusqu’à sa mort en 2019, l’artiste ne se sera jamais départi de sa fantaisie et de son goût pour un humour quelquefois caustique dont le musée qui lui est dédié porte la trace.
Yvette Lundy a été arrêtée en 1944 pour avoir fabriqué des faux papiers et caché des ennemis de l’Allemagne. De retour de déportation, elle a gardé le silence avant de consacrer 60 ans de sa vie à témoigner de son expérience et de son engagement, surtout auprès des enfants.
Le reportage de France 3 Lorraine présente des réalisations de Vauban en Lorraine, les places fortes de Longwy, Phalsbourg et Bitche. Elles sont mises en perspective au regard de la vie de leur auteur et des dynamiques du règne de Louis XIV.
Dans les années 1930, Louise Weiss, brillante journaliste, fait du droit de vote des femmes un combat aux méthodes renouvelées. Elle contribue ainsi à l’obtention du droit de vote des femmes par la loi de 1944.
Le mémorial national de Dormans est un des principaux lieux du souvenir de la seconde bataille de la Marne, moins connue que la première, mais tout aussi importante. En juillet 1918, les Allemands franchissent la rivière pour une dernière offensive en direction de Paris. Ils se heurtent à une défense efficace des Alliés sous le commandement unique de Foch et doivent finalement reculer.
Tous les ans, le village de Thorey-Lyautey, en Meurthe-et-Moselle, honore la mémoire du Maréchal Hubert Lyautey, officier colonial, créateur du protectorat français au Maroc en 1912. On évoque son action coloniale et de la mémoire de celle-ci en France et au Maroc. En 2018, un hommage a été rendu à sa femme, Inès Lyautey qui s’engagea, comme infirmière dans les colonies.
A l’occasion du Centenaire de la Première Guerre mondiale, la France et la Belgique ont déposé une candidature auprès de l’Unesco afin de faire figurer les nécropoles et mémoriaux de la Grande Guerre sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité. Un dossier controversé pour une institution chargée de promouvoir la paix…
René Rhein témoigne de son passé d’ancien déporté du STO pendant l’Occupation. Victime d’une Rafle à Nancy en 1943, son récit, appuyé par des dessins explicites, décrit toutes les étapes de son calvaire depuis la Lorraine de la zone réservée : arrestation, emprisonnement, déportation, conditions de vie et de travail dans le camp de concentration de Sachsenhausen. Un témoignage incontournable !
La maison natale de Julie-Victoire Daubié, première bachelière de France en 1861, se trouve à Bains-les-Bains, sur le site de l’ancienne manufacture royale de ferblanterie qui connut son apogée avec la révolution industrielle. Cette époque de mutations vit le combat féministe s’affirmer. J.-V. Daubié, universitaire, sociologue, économiste et pacifiste, incarna parfaitement cet engagement.
Le Hartmannswillerkopf, ou Vieil Armand, est à la fois un champ de bataille de la Première Guerre mondiale, un monument national, un lieu de mémoire et un historial. Objet de convoitise pour sa situation géographique stratégique, le sommet change de nombreuses fois de camp pendant la guerre. Le site est aujourd’hui un symbole de la réconciliation franco-allemande.
Déportée à Auschwitz pour s’être montrée solidaire des juifs, Adélaïde Hautval, médecin-psychiatre, n’a eu de cesse de lutter contre le système nazi pour atténuer les souffrances des femmes déportées et sauver des vies. Juste parmi les Nations, elle reste pourtant méconnue.
Le musée de Meaux consacre une part importante de ses collections au quotidien des Français dans la guerre. C’est l’occasion de s’intéresser à une figure trop souvent occultée de la période : les paysannes. Pourtant, en l’absence des hommes mobilisés partis à la guerre, les femmes paysannes ont mené un difficile combat pour gagner la bataille du ravitaillement des Français dans des conditions dégradées.
La Meuse recèle un riche patrimoine qui permet de mieux cerner l’histoire et la figure de Jeanne d’Arc, présentée comme une héroïne nationale. Les lieux de sa vie, notamment Domrémy et Vaucouleurs, et des structures culturelles mènent un travail actif pour valoriser ce patrimoine, non seulement sur le plan économique, mais aussi sur le plan intellectuel.
A travers l’inauguration du nouveau Centre national des arts du Cirque (CNAC) de Châlons en Champagne, le reportage offre un regard sur la politique culturelle de l'État, l’implication des collectivités territoriales dans le développement d’un pôle artistique, et en révèle les enjeux pour la ville.
A travers la découverte du site stratégique de Vauquois en Argonne, le reportage permet d’appréhender les conditions de vie des soldats et la brutalité du conflit au niveau local, à travers le prisme de la guerre des mines. A Vauquois, la guerre défigure les hommes et la terre. Devenu lieu de mémoire, il est un symbole de la guerre totale et industrielle.