Pouillon : escapades taurines

22 mai 2005
02m 05s
Réf. 00704

Notice

Résumé :

Une fois par an, le village de Pouillon organise les "escapades taurines", une fête multiculturelle avec beaucoup de manifestations. Au programme : messes sévillanes, courses landaises, courses portugaises... Cette fête attire un grand nombre de touristes, ce qui permet avant tout de faire vivre le village. Ces courses landaises tiennent leurs origines festives du Portugal et de l'Andalousie.

Type de média :
Date de diffusion :
22 mai 2005

Éclairage

Pouillon, escapades taurines

Les "escapades taurines" de Pouillon permettaient de mettre en perspective les cultures taurines d'Espagne, du Portugal et des Landes, et plus généralement les pratiques festives de ces territoires. Les statuts de l'association organisatrice, créée en janvier 2002 et aujourd'hui dissoute, précisait que ses objectifs consistaient à "organiser, développer, soutenir la course landaise et multiplier les passerelles entre les différentes tauromachies, ainsi que la promotion de la culture du terroir landais (gastronomie, arts de vivre, musiques et danses, arts graphiques, etc.) en regroupant les comités coursayres du canton de Pouillon (Landes)".

Parmi les moments forts des "escapades", les spectateurs pouvaient assister à une procession de "Notre-Dame des coursayres", suivie d'une messe andalouse en plein air dans les arènes, à un grand défilé musical et folklorique, à des encierros pour les petits et les grands, à une "capea" (course pour toreros débutants, sans picadors ni mise à mort), à une course portugaise et bien sûr à des courses landaises. La convivialité n'était pas oubliée et un grand banquet animé de danses sévillanes permettait à la population et aux visiteurs occasionnels de partager un repas gascon dans la salle polyvalente communale.

A la suite de différends locaux, l'organisation de ces journées a été confiée au Syndicat d'Initiative de Pouillon et elles sont aujourd'hui regroupées sous l'appellation de "Printemps taurin".

François Bordes

Transcription

Présentatrice
Direction les Landes, plus exactement à Pouillon pour des escapades taurines. Tout le week-end, le village a fait la fête, mêlant toutes les cultures tauromachiques. Au programme de la quatrième édition, la course landaise, bien sûr, mais aussi portugaise sur une pointe de danse sévillane. Un premier rendez-vous taurin dans le département qui n’a pu avoir lieu sans la bénédiction de Monsieur le Curé. Sur place, Christophe Dabitch et Vacyl Quesary.
musique
(musique)
Journaliste
Avec Notre Dame des Coursayres, portée par les plus valeureux, la procession façon andalouse devient normale à Pouillon une fois par an. Les escapades taurines veulent mettre la Chalosse sur le carrefour d’une culture du Sud, messes sévillanes dans les arènes, capéas, courses landaises, courses portugaises, musiques avec toutes les bandas des alentours, tous les styles sont convoqués pour faire vivre le village. Et quand le curé appelle à la fête en précisant que le travail n’est pas la vie, le message est bien reçu.
Gérard Suberchicot
La Chalosse s’est puisée dans les origines festives de l’Espagne et du Portugal nombre de choses ; et nous avons voulu créer un pont avec l’Andalousie, avec le Portugal pour mettre en scène aussi les tauromachies qui viennent de ces pays d’Europe du Sud.
Journaliste
On est à Pouillon dans l’esprit du cousinage plus ou moins lointain et l’encierro qui devient habituel dans les Landes, ressemble à un écho du passé.
Michel Decla
L’encierro est de, espagnol mais, si on regarde les racines de la course landaise, on remarque une…, au XVIIème et au XVIIIème siècles, on faisait des courses de rue. Ça se passait dans la rue face à des boeufs sauvages et non pas dans un endroit clos.
Journaliste
Pouillon a trouvé une recette originale pour maintenir une façon de faire la fête, en appelant l’extérieur signifie aussi ne pas rester que entre soi.
Christiane Dizabeau
On essaie de s’ouvrir justement, un petit peu, parce que bon, c’est une fête quand même qui s’ouvre dans toute la région où nous ouvrons, ce n’est pas que de la…. On pourrait défendre, on la défend notre culture du terroir, on pourrait ne parler que de Gascogne, mais là non.
Journaliste
Avec Pouillon et ses escapades taurines à l’avant-poste, la saison landaise ne fait que commencer.