La cité des télécommunications à Pleumeur Bodou

03 octobre 2006
02m 44s
Réf. 00468

Notice

Résumé :

Le musée des télécommunications de Pleumeur Bodou s'appelle désormais la cité des télécommunications. France Télécom veut faire de son musée, consacré à la transmission de l'image et du son, un lieu attractif orienté vers les nouvelles technologies.

Date de diffusion :
03 octobre 2006
Source :
FR3 (Collection: JT Rennes midi )

Éclairage

La commune de Pleumeur-Bodou possède le plus grand musée consacré aux télécommunications en Europe. Auparavant appelé "Musée des télécommunications" depuis son inauguration en 1991, le centre a fait peau neuve en 2006 et s'appelle désormais la "Cité des télécommunications". Il est constitué de deux entités. La première et la plus emblématique est le Radôme, un dôme de cinquante mètres de haut, soixante quatre mètres de large et deux cent mètres de circonférence. Cette immense structure est destinée à abriter l'antenne de télécommunication appelée PB1, antenne aux dimensions tout aussi gigantesques (elle pèse plus de 340 tonnes !) qui permet la retransmission en Mondovision : principe qui permet la transmission vidéo en direct entre les Etats-Unis et l'Europe depuis 1962. Cette antenne a servi à la transmission de nombreuses images et notamment du premier pas sur la lune le 21 juillet 1969. Le radôme, classé monument historique, n'est plus en activité. Dans le cadre de la cité des télécommunications, il est utilisé comme un lieu de spectacle pour le public.

La deuxième partie du centre est un musée de 3000 m² dédié à l'évolution des télécommunications, de ses débuts à aujourd'hui. Accueillant de nombreuses expositions permanentes et temporaires, le musée a revu en 2006 son organisation et son contenu, afin d'intégrer les multiples évolutions récentes des technologies de télécommunication.

Aujourd'hui, la cité se veut à la fois tournée vers l'histoire des télécommunications mais aussi vers l'avenir, en exposant à travers une approche ludique et pédagogique les nouvelles technologies et les perspectives futures en matière de télécommunications. Ce virage vers l'interactivité souligne aussi le récent partenariat conclu avec la Cité des sciences et de l'industrie de Paris. Gérée par France Télécom, la cité des télécommunications connaît un succès important auprès du public, puisqu'elle accueille près de 80 000 visiteurs chaque année, dont plus de 30 000 scolaires.

Frédéric Martin

Transcription

Présentatrice
Ne l'appelez plus musée des télécoms mais plutôt Cité des télécommunications à Pleumeur-Bodou. Dans le Trégor, le célèbre site du Radôme opère un virage. Il se veut désormais une vitrine des nouvelles technologies. Les détails avec Jean-Marc Seigner et Catherine Bazille.
Intervenant
Quand les satellites vont revenir sur terre et ils vont repasser l'atmosphère en sens inverse, et de ce fait, ils vont se décomposer, et sur terre, nous ne récupérons que de la poussière de satellite.
Jean-Marc Seigner
Le propos se veut tout à la fois ludique et pédagogique. Chaque année 80 000 visiteurs viennent à Pleumeur-Bodou percer des mystères de la transmission de l'image et du son. Un univers en permanente évolution qui a motivé France Télécom à repenser son musée pour le rendre encore plus attractif, résolument orienté vers les technologies nouvelles.
Marie-Dominique Leclerc
Jusqu'à présent, en fait, le musée présentait surtout les télécoms, je dirais, jusque dans les années 70, 80. Or, justement, c'est la période à laquelle les télécommunications ont explosé en quelque sorte, avec Internet, avec l'explosion des mobiles. Et donc nous avons créé de nouveaux espaces et nous allons en créer d'autres dans les années qui viennent, pour que le public puisse découvrir toutes ces nouveautés et notamment sur les mobiles, nous montrons des choses sur la 3G, par exemple, la troisième génération.
Jean-Marc Seigner
Un endroit où l'on croise aussi des portables d'un autre âge dignes de rentrer au musée. Mais c'est surtout l'interactivité qui est au centre de ce lieu désormais baptisé Cité des télécoms, partenaire depuis peu de la Cité des sciences et de l'industrie.
Marie-Dominique Leclerc
Le défi, quand on crée des espaces comme ça, très axés sur l'actualité, c'est de ne jamais devenir ringard et donc de se tenir parfaitement au courant et de constamment bien mettre à jour tout ce qui est présenté. Parce que, alors là je pense qu'on nous pardonnerait d'autant moins, puisqu'on essaie de se tourner au maximum vers l'actualité.
Jean-Marc Seigner
Et même le futur proche avec notamment ces vêtements communicants qui feront bientôt partie de notre quotidien. Pour un peu, on en oublierait presque le fleuron d'une collection exceptionnelle, le Radôme, gigantesque oreille tournée vers l'atlantique, par laquelle ont transité, un certain 21 juillet 1969, les images du premier pas de l'homme sur la lune.
Pascal Griset
Le Radôme de Pleumeur-Bodou et son antenne-cornet sont en effet le patrimoine majeur de cette Cité des télécommunications et ce lieu est le fondement de toute cette histoire qui a amené la création du musée, puis le développement de la Cité des télécommunications avec un rôle important de la population et des employés de France Télécom, pour sauver ce lieu, le développer, en faire un vrai lieu de mémoire, un lieu tourné également vers les questions contemporaines.
Jean-Marc Seigner
Et en matière de télécommunications, les questions se bousculent. Comment, notamment, conserver la mémoire du Net ? La Cité des télécoms y répondra peut-être à l'occasion d'une prochaine exposition.