Une fresque murale par des graffeurs

11 septembre 2000
01m 18s
Réf. 00892

Notice

Résumé :

A Rennes, l'association de graffeurs, Graffiteam, est en charge de l'embellissement d'un mur en béton longeant la voie ferrée, boulevard du colombier. Le graffeur Mathias Orhan, ainsi que quinze autres artistes réalisent cette fresque murale sur le thème de "Rennes en 2039".

Type de média :
Date de diffusion :
11 septembre 2000
Source :
Personnalité(s) :

Éclairage

Qui arrive dans Rennes par le Sud voit au niveau de la voie ferrée, à la limite du quartier Colombier, une grande fresque murale peinte à l'aérosol de plus de 200m de long illustrant « Rennes en 2039 ». C'est l'oeuvre de l'association de graffeurs Graffiteam. Cette association réunit des artistes très différents mais tous passionnés de peintures murales qui ont travaillé depuis sur les murs de plusieurs bâtiments publics : le jardin moderne, le vélodrome etc...

En permettant cette création murale, puis en lançant le projet « Graf dans la ville » (2002), la ville de Rennes a voulu une certaine légalisation d'un art marginal souvent amalgamé avec les tags qui envahissent le vieux Rennes.

Martine Cocaud – CERHIO – UHB Rennes 2

Martine Cocaud

Transcription

(Bruit)
Mathias Orhan
Là, je vais aller chercher mes bombes et puis, je vais attaquer mon graphe pour essayer de le finir aujourd’hui.
Journaliste
"Aérosoul 2039", ainsi s’appelle cette manifestation de graphes, Boulevard du Colombier à Rennes. Thème de leur inspiration imaginer Rennes en 2039. L’objectif, embellir un espace jusqu’à présent peu engageant. Ils sont quinze artistes à bomber le béton.
Mathias Orhan
Au départ, non, on n’était pas pris du tout au sérieux. En plus, il y a le côté graffiti, dans la tête des gens, c’est adolescent, etc. C’est un peu un truc pour les gamins et il a fallu que tout ça, ça prenne de la maturité, et nous, on a grandi aussi. Ben, en fait, les gens nous ont pris au sérieux parce qu’on a fait un dossier sérieux.
Journaliste
Impossible de les rater le long de la voie ferrée, impossible de ne pas voir la fresque qu’ils réalisent. Elle mesure 150 mètres de long et ce n’est pas de l’improvisation.
Mathias Orhan
Sur le mur, ça a été beaucoup, beaucoup de travail de croquis. Il y a eu une grosse préparation avant, au niveau des couleurs surtout pour créer une cohérence.
Journaliste
Cinq jours pour s’exprimer, loin des terrains vagues. En plein cœur de la ville, les grapheurs inspirés, prennent leur légitimité.