The films of the 1965 Festival

22 mai 1965
02m 15s
Ref. 00408
The films of the 1965 Festival
22 mai 1965
02m 15s

The films of the 1965 Festival

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François Chalais
Pendant ce temps, au palais du festival, la ronde des films continuait. "Yoyo", doux, amer, cocasse et pirouettant comme son metteur en scène lui-même, Pierre Etaix. "La trois cent dix septième section", reportage romancé ou roman en forme de reportage ? Oeuvre sincère et souvent déchirante par tout ce qu'elle évoque, de Pierre Schoendoerffer. "Kwaidan", japonais, intelligent et poétique. Mais surtout, également japonais, la révélation de ce festival, d'ailleurs présentée hors compétition, "Tokyo Olympiades" de Kon Ichikawa. Tout le sport du monde dans un film qu'adoreront ceux pour qui le sport est tout et ceux pour qui le sport n'est rien. Un chef-d'oeuvre à n'importe quel titre. Il y a eu aussi William Wyler, celui des "Meilleures années de notre vie", de "La Loi du seigneur", de "Ben Hur" venu représenter l'Amérique avec "L'Obsédé". Et sa vedette, Samantha Eggar, l'une des plus intéressantes découvertes d'Hollywood depuis l'emplacement de Beverly Hills. Enfin, un film suédois, "Les Amoureux", réalisé par l'actrice Mai Zetterling, à droite et interprété par Harriet Andersson, a fait hurler, selon le cas, d'admiration ou d'horreur, réchauffant, ainsi, salutairement, la vieille charpente d'un festival menacé d'ankylose. Autre pôle d'intérêt suédois à Cannes : la très grande interprète d'Ingmar Bergman, Ingrid Thulin.

Transcription

François Chalais
Pendant ce temps, au palais du festival, la ronde des films continuait. "Yoyo", doux, amer, cocasse et pirouettant comme son metteur en scène lui-même, Pierre Etaix. "La trois cent dix septième section", reportage romancé ou roman en forme de reportage ? Oeuvre sincère et souvent déchirante par tout ce qu'elle évoque, de Pierre Schoendoerffer. "Kwaidan", japonais, intelligent et poétique. Mais surtout, également japonais, la révélation de ce festival, d'ailleurs présentée hors compétition, "Tokyo Olympiades" de Kon Ichikawa. Tout le sport du monde dans un film qu'adoreront ceux pour qui le sport est tout et ceux pour qui le sport n'est rien. Un chef-d'oeuvre à n'importe quel titre. Il y a eu aussi William Wyler, celui des "Meilleures années de notre vie", de "La Loi du seigneur", de "Ben Hur" venu représenter l'Amérique avec "L'Obsédé". Et sa vedette, Samantha Eggar, l'une des plus intéressantes découvertes d'Hollywood depuis l'emplacement de Beverly Hills. Enfin, un film suédois, "Les Amoureux", réalisé par l'actrice Mai Zetterling, à droite et interprété par Harriet Andersson, a fait hurler, selon le cas, d'admiration ou d'horreur, réchauffant, ainsi, salutairement, la vieille charpente d'un festival menacé d'ankylose. Autre pôle d'intérêt suédois à Cannes : la très grande interprète d'Ingmar Bergman, Ingrid Thulin.