Hildegard WESTERKAMP, Talking Rain + Into the Labyrinth (PRESENCES électronique)
05 mars 2016
11m 48s
Réf. 01092
Notice
Résumé :
Reportage consacré la compositrice allemande, Hildegard WESTERKAMP à l’occasion de la diffusion de ses pièces Talking Rain et Into the Labyrinth en salle 400 du CENTQUATRE PARIS, lors festival PRESENCES électronique.
Un court entretien est suivi d’un extrait de Talking Rain.
Elle y évoque, notamment son approche de l’enregistrement de l’environnement.
Un court entretien est suivi d’un extrait de Talking Rain.
Elle y évoque, notamment son approche de l’enregistrement de l’environnement.
Date de diffusion :
05 mars 2016
Personnalité(s) :
Éclairage
BIOGRAPHIE :
Hildegard Westerkamp a donné des conférences sur des sujets tels que l’écoute, le son environnemental, l’écologie sonore, et conduit à travers le monde des ateliers consacrés aux paysages sonores.
Son travail de composition, se focalisant sur l’écoute des détails de l’environnement acoustique, porte l’attention sur l’acte d’écoute lui-même et les espaces intérieurs et cachés des environnements dans lesquels nous vivons.
Membre fondatrice du Forum Mondial pour l’Ecologie Sonore (WFAE, voir: www.wfae.net), et de longue date co-rédactrice en chef de son journal Soundscape, Westerkamp a été chercheuse pour le World Soundscape Project de Raymond Murray Schafer dans les années soixante-dix, et a enseigné la communication acoustique à l’Université Simon Fraser, avec son collègue Barry Truax.
http://www.sfu.ca/~westerka
NOTICE DES ŒUVRES :
Talking Rain (1997) 16’
Les principaux matériaux sonores de cette pièce proviennent de la pluie qui tombe sur la côte ouest de la Colombie britannique au Canada. A travers eux, je vous parle de ce lieu. La pluie sur la côte. Un endroit vert et luxuriant. Nourri par la pluie qui donne la vie.
Dans Talking Rain, l’oreille voyage à travers la formation sonore de la pluie, tout autant dans l’intérieur nourricier de l’eau que vers l’extérieur, humide, liquide, du langage des animaux, des forêts et des habitations humaines qui sont chacun nourri par la pluie. La pièce a été commandée par la radio CBC pour la Westcoast Performance. J’ai moi-même fait les prises de sons autour de Vancouver.
Merci à Norbert Ruebsaat pour ses enregistrements de corbeaux, d’aigles et de grenouilles à Haida Gwaii et pour avoir trouvé le bon titre pour la pièce, comme par magie. Les autres enregistrements de pluie viennent de la sonothèque de sons environnementaux du World Soundscape Project de la Simon Fraser University. Merci à David Grierson pour ses pas légers et ses oreilles réceptives lors de l’enregistrement de notre promenade sonore sous la pluie dans la forêt de Lighthouse Park près de Vancouver. Talking Rain est dédiée à mon compagnon
Peter Grant.
Into the Labyrinth (2000) 15’04
C’est un voyage à travers certains aspects de la culture indienne et il se fait à la limite entre le rêve et la réalité, de la même façon dont certains visiteurs, moi y compris, ont pu explorer ce pays.
Très peu de choses s’y passent comme prévu. Même si les voyageurs atteignent en général leurs destinations, le voyage lui-même devient la véritable expérience.
J’ai travaillé cette œuvre durant 15 jours en continu à la façon d’un voyage qui devient lui-même le centre de l’expérience. La composition en est le simple résultat de cette expérience.
La pièce a été commandée par “New Adventures in Sound” avec l’assistance du Consulat canadien et a été réalisée à l’Electronic Music Studio of the School for the Contemporary Arts de la Simon Fraser University.
Je voudrais remercier Savinder Anand, Mona Madan, Arun Patak, Veena Sharma et sa mère Mrs. Goyal, Situ Singh–Bühler et Virinder Singh qui m’a transmis sa connaissance du terrain pour réunir la matière sonore.
Un grand merci à Max Mueller Bhavan (Goethe Institut de Delhi) pour m’avoir invité en Inde la première fois et m’avoir ainsi donné l’opportunité de rencontrer et travailler avec celles et ceux qui sont devenus mes amis indiens.
Ecouter l’Inde ensemble nous a permis d’approfondir notre compréhension mutuelle et de questionner nos différences culturelles.
Into the Labyrinth est dédiée à ma fille Sonja, qui a courageusement voyagé à travers l’Inde et s’est enrichi de ce labyrinthe d’expériences nouvelles et complexes.
Voix et musiciens :
Musiciens du Rajasthan :
Le jeune garçon qui chante : Camel Fair (Pushkar)
Le groupe Kamal Kothari’s (Jodhpur)
Vendeur, charmeur de serpents, Sitar : Arun Patak
Mezzo soprano : Situ Singh-Bühler (Delhi)
Joueur de Sarangi (Jodhpur).
Autres sons :
Cloche de vélo, sons de trafic et de train, musique
de film sortant d’un haut parleur, crickets (Delhi,
Palolem, Goa)
Bruits de pas, porte, Shivananda Ashram,
Rishikesh, coupeurs de pierres sur un lieu en
restauration (Jodhpur Fort, Rajasthan).
Hildegard Westerkamp a donné des conférences sur des sujets tels que l’écoute, le son environnemental, l’écologie sonore, et conduit à travers le monde des ateliers consacrés aux paysages sonores.
Son travail de composition, se focalisant sur l’écoute des détails de l’environnement acoustique, porte l’attention sur l’acte d’écoute lui-même et les espaces intérieurs et cachés des environnements dans lesquels nous vivons.
Membre fondatrice du Forum Mondial pour l’Ecologie Sonore (WFAE, voir: www.wfae.net), et de longue date co-rédactrice en chef de son journal Soundscape, Westerkamp a été chercheuse pour le World Soundscape Project de Raymond Murray Schafer dans les années soixante-dix, et a enseigné la communication acoustique à l’Université Simon Fraser, avec son collègue Barry Truax.
http://www.sfu.ca/~westerka
NOTICE DES ŒUVRES :
Talking Rain (1997) 16’
Les principaux matériaux sonores de cette pièce proviennent de la pluie qui tombe sur la côte ouest de la Colombie britannique au Canada. A travers eux, je vous parle de ce lieu. La pluie sur la côte. Un endroit vert et luxuriant. Nourri par la pluie qui donne la vie.
Dans Talking Rain, l’oreille voyage à travers la formation sonore de la pluie, tout autant dans l’intérieur nourricier de l’eau que vers l’extérieur, humide, liquide, du langage des animaux, des forêts et des habitations humaines qui sont chacun nourri par la pluie. La pièce a été commandée par la radio CBC pour la Westcoast Performance. J’ai moi-même fait les prises de sons autour de Vancouver.
Merci à Norbert Ruebsaat pour ses enregistrements de corbeaux, d’aigles et de grenouilles à Haida Gwaii et pour avoir trouvé le bon titre pour la pièce, comme par magie. Les autres enregistrements de pluie viennent de la sonothèque de sons environnementaux du World Soundscape Project de la Simon Fraser University. Merci à David Grierson pour ses pas légers et ses oreilles réceptives lors de l’enregistrement de notre promenade sonore sous la pluie dans la forêt de Lighthouse Park près de Vancouver. Talking Rain est dédiée à mon compagnon
Peter Grant.
Into the Labyrinth (2000) 15’04
C’est un voyage à travers certains aspects de la culture indienne et il se fait à la limite entre le rêve et la réalité, de la même façon dont certains visiteurs, moi y compris, ont pu explorer ce pays.
Très peu de choses s’y passent comme prévu. Même si les voyageurs atteignent en général leurs destinations, le voyage lui-même devient la véritable expérience.
J’ai travaillé cette œuvre durant 15 jours en continu à la façon d’un voyage qui devient lui-même le centre de l’expérience. La composition en est le simple résultat de cette expérience.
La pièce a été commandée par “New Adventures in Sound” avec l’assistance du Consulat canadien et a été réalisée à l’Electronic Music Studio of the School for the Contemporary Arts de la Simon Fraser University.
Je voudrais remercier Savinder Anand, Mona Madan, Arun Patak, Veena Sharma et sa mère Mrs. Goyal, Situ Singh–Bühler et Virinder Singh qui m’a transmis sa connaissance du terrain pour réunir la matière sonore.
Un grand merci à Max Mueller Bhavan (Goethe Institut de Delhi) pour m’avoir invité en Inde la première fois et m’avoir ainsi donné l’opportunité de rencontrer et travailler avec celles et ceux qui sont devenus mes amis indiens.
Ecouter l’Inde ensemble nous a permis d’approfondir notre compréhension mutuelle et de questionner nos différences culturelles.
Into the Labyrinth est dédiée à ma fille Sonja, qui a courageusement voyagé à travers l’Inde et s’est enrichi de ce labyrinthe d’expériences nouvelles et complexes.
Voix et musiciens :
Musiciens du Rajasthan :
Le jeune garçon qui chante : Camel Fair (Pushkar)
Le groupe Kamal Kothari’s (Jodhpur)
Vendeur, charmeur de serpents, Sitar : Arun Patak
Mezzo soprano : Situ Singh-Bühler (Delhi)
Joueur de Sarangi (Jodhpur).
Autres sons :
Cloche de vélo, sons de trafic et de train, musique
de film sortant d’un haut parleur, crickets (Delhi,
Palolem, Goa)
Bruits de pas, porte, Shivananda Ashram,
Rishikesh, coupeurs de pierres sur un lieu en
restauration (Jodhpur Fort, Rajasthan).