Thomas KONER, New Land (IMMERSION 1)

11 novembre 2017
10m 16s
Réf. 01108

Notice

Résumé :
Reportage consacré au compositeur allemand Thomas KONER à l’occasion de la diffusion de sa pièce New Land le samedi 11 novembre 2017 dans le Grand Auditorium de de la Maison de la Radio et de la Musique dans le cadre des concerts IMMERSION de l’INA grm.
Un court entretien est suivi d'un extrait de la pièce.
Type de média :
Date de diffusion :
11 novembre 2017
Personnalité(s) :
Thèmes :
Autres lieux :

Éclairage

BIOGRAPHIE :

Thomas KONER

Né à Bochum en 1965.

Il travaille dans les domaines de l’art audiovisuel, les installations et la production musicale et a reçu de nombreux prix tels que le Golden Nica d’Ars Electronica (Linz), Transmediale Award
(Berlin) parmi tant d’autres.

Il a créé des pièces sonores d’accompagnement de films muets pour l’Auditorium du Musée du Louvre, le Musée d’Orsay, le Centre Pompidou et a réalisé des installations pour l’ISEA
(International Symposium on Electronic Art) et le Musée National de Bellas Artes Santiago du Chili.

Il a également produit des œuvres radiophoniques pour des radios nationales en Allemagne et en France (Deutschlandradio Kultur, WDR Studio Akustische Kunst, SWR, Radio France) et propose aussi des perfomances live.


NOTICE DE L’ŒUVRE :

NEW LAND

La performance New Land de Thomas Köner est une réflexion sur la position de l’auditeur.

Cette position est un terrain étrangement insaisissable sur lequel reposent toutes les pratiques musicales.

La pratique de l’enregistrement de terrain (Field recording), par exemple, suppose et met en avant une réalité (la cause) dont les sons enregistrés sont les effets. L’enregistrement de
terrain nécessite un auditeur, un témoin forcé.

Une position est donc rigoureusement assignée à l’auditeur.

Une pratique similaire, mais inversée, est à l’œuvre dans la spatialisation de la musique électronique, où la position des enceintes dans l’espace est affectée.

Mais en fait il y a toujours un écart entre l’idée et la réalité. Cet écart reste Unerforschtes Gebiet (un territoire inexploré).

La performance de Thomas Köner prend en compte la position de l’auditeur non comme un lieu particulier, mais comme une fonction de vague (wave).

L’onde de l’oscillateur est plutôt psychophysique que synthétisée, et émane toujours de la table d’ondes (wavetable) de l’esprit. La position de l’auditeur est progressivement dissoute par la gravité inévitable qui transforme toute la sensualité en pensée, toute pensée en souvenirs.

Le firmament devient un miroir qui reflète les routes et les cartes, comme si une terre qui peut être atteinte ne pourrait jamais être une véritable Nouvelle Terre.