Michel CHION, Requiem

19 mars 1973
02m 27s
Réf. 00327

Notice

Résumé :

Le texte de ce Requiem est celui de la Messe des Funérailles, ici augmenté d'un Epître, d'un Evangile et d'un Notre Père. Il est dit dans sa langue originale (latin ou grec), plus rarement en français. Le Requiem a été fait en pensant moins à cette majorité silencieuse que sont les morts qu'à cette minorité agitée que sont les vivants.

Type de média :
Date de diffusion :
19 mars 1973
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Éclairage

Durée totale 36'06

1er temps:

1 – Requiem aeternam 5'26.

Donnez-leur le repos éternel

2 – Kyrie Eleison 1'35.

Seigneur, ayez pitié de nous

3 – Epître 1'09.

O Mort, où est ta victoire? (I Corinthiens, 15)

4 – Dies irae 5'53.

En ce jour de colère, que vais-je dire?

5 – Domine Deus 1'48.

Nous vous offrons victimes et prières

6 – Evangile 3'27.

Il va ressusciter

2ème temps:

7 – Sanctus 2‘25.

Trois fois saint le Seigneur

8 – Pater noster Agnus Dei 2'15.

Agneau de Dieu, qui ôtez les péchés du monde

9 – Lux æterna 1'38.

L'éternelle lumière

10 – Libera me 11'.

Libérez-moi

Avec les voix de : André Allag (6), Michèle Bokanowski (2), Caroline Bruas (3-7), Laure et Pierre Bruas (7), Robert Cahen (10), Michel Chion (1-3-4-5-7-8-9-10), Catherine Colas (8), Jean-Pierre Colas (3-7), Catherine Guerin (9), Bernard Guillochon (4), Geneviève Julien-Labruyère (1-10) et l'ensemble vocal Le Madrigal de Paris, direction Rachid Safir (1-4-10).

Le texte de ce Requiem est celui de la Messe des Funérailles, ici augmenté d'un Epître, d'un Evangile et d'un Notre Père. Il est dit dans sa langue originale (latin ou grec), plus rarement en français.

Le Requiem a été fait en pensant moins à cette majorité silencieuse que sont les morts qu'à cette minorité agitée que sont les vivants.

Pour l'auditeur, il se propose comme une aventure de sentiments et de sensations, un parcours dramatique accidenté dont les courbes et les soubresauts traduisent une incertitude fondamentale devant la vie, la mort et la foi. Cette incertitude qui gît au fond de nous tous.

Du point de vue de sa forme, l'œuvre est construite symétriquement sur un système d'échos et de correspondances qui s'organise autour d'un axe situé vers le milieu de l'œuvre. Ce centre se localise dans le 6ème mouvement (Evangile), où se produit une rupture symbolique de la bande magnétique, une cassure de l'œuvre elle-même, ouvrant dans le temps une brèche d'éternité qui laisse entr'apercevoir "autre chose".

Remerciements particuliers, pour cette œuvre, aux différents interprètes, à André Jouve (qui accepta le projet), Robert Cahen (qui l'encouragea), et Jacques Lonchampt (qui consacra à la reprise du Requiem en 1974 un article chaleureux).

(M. C., 1974)