Francis DHOMONT, Phoenix XXI (AKOUSMA)
08 octobre 2016
11m 20s
Réf. 01076
Notice
Résumé :
Reportage consacré au compositeur Francis DHOMONT à l’occasion de la création de sa pièce Phoenix XXI le samedi 8 octobre 2016 à la MPAA (Maison des Pratiques Artistiques Amateurs) Saint-Germain dans le cadre des concerts AKOUSMA de l’INA grm.
Un court entretien est suivi d’un extrait de la pièce.
Il évoque notamment l’utilisation de sons anciennement captés qu’il a utilisé pour la composition de cette pièce.
Un court entretien est suivi d’un extrait de la pièce.
Il évoque notamment l’utilisation de sons anciennement captés qu’il a utilisé pour la composition de cette pièce.
Date de diffusion :
08 octobre 2016
Personnalité(s) :
Éclairage
BIOGRAPHIE :
Cinq fois couronné par le Concours international de musique électroacoustique de Bourges (France) — qui lui a notamment attribué le prix “Magisterium” en 1988 — et lauréat à Linz (Autriche) du «Prix Ars Electronica 1992», il a reçu pour ses œuvres de nombreuses distinctions internationales.
Francis Dhomont est un des pionniers de la musique électroacoustique. Sa production compte plus de 60 opus.
Francis Dhomont, né en 1926, a été l’élève de Ginette Waldmeier, Charles Koechlin et Nadia Boulanger. Vers la fin des années 40, à Paris, il découvre intuitivement, grâce au fil magnétique, ce que Pierre Schaeffer nommera la “musique concrète” et expérimente en solitaire les possibilités musicales de l’enregistrement sonore. Plus tard, abandonnant l’écriture instrumentale, il se consacrera exclusivement à la composition électroacoustique.
Ardent exégète de la modalité acousmatique, son œuvre est, depuis 1963, exclusivement constituée de pièces sur support qui témoignent d’un intérêt constant pour une écriture morphologique et pour des ambiguïtés entre le son et l’image qu’il peut susciter.
De 1978 à 2005, il partage ses activités entre la France et le Québec où il a enseigné à l’Université de Montréal de 1980 à 96. Il réside depuis l’automne 2004 en Avignon (France) et interprète fréquemment ses œuvres en France et à l’étranger. Grand voyageur, il participe à de nombreux jurys.
Compositeur agréé du Centre de musique canadienne (CMC, 1989), il est l’un des membres fondateurs (1986) de la Communauté électroacoustique canadienne (CÉC) dont il est devenu membre honoraire en 1989. En octobre 2007, l’Université de Montréal lui décerne un doctorat honoris causa.
En 2013 il obtient le Grand Prix Giga-Herz, ZKM Karlshrue, exæquo avec John Chowning.
Il est président du collectif Les Acousmonautes, Marseille (France) et “Ehrenpatron” de l’organisme Klang Projekte Weimar (Allemagne).
Il se consacre aujourd’hui à la composition et à la réflexion théorique.
www.electrocd.com/fr/bio/dhomont_fr/discog/
wikipedia.org/wiki/Francis_Dhomont
NOTICE DE L’ŒUVRE :
PHŒNIX XXI
2016 - 16’32
Création, Commande Ina GRM
Phœnix XXI, création mondiale, est une commande de l’Ina GRM ; elle comporte trois mouvements enchaînés et a été composée dans le studio personnel de l’auteur.
Symbole archétypique de renaissance et de continuité, quel est ce Phœnix musical ?
Une trace/confirmation de la vitalité acousmatique en ce début de XXIème siècle, assurément. Mais, pour moi, il s’agit aussi d’une vie nouvelle insufflée à des cendres sonores désertées, à de très anciennes prises de son et à des extraits réanimés mais travestis d’œuvres instrumentales. Sorte d’éternel retour, si l’on veut, le présent — tellement tyrannique aujourd’hui —
n’étant finalement que le passé du futur.
F.D.
Cinq fois couronné par le Concours international de musique électroacoustique de Bourges (France) — qui lui a notamment attribué le prix “Magisterium” en 1988 — et lauréat à Linz (Autriche) du «Prix Ars Electronica 1992», il a reçu pour ses œuvres de nombreuses distinctions internationales.
Francis Dhomont est un des pionniers de la musique électroacoustique. Sa production compte plus de 60 opus.
Francis Dhomont, né en 1926, a été l’élève de Ginette Waldmeier, Charles Koechlin et Nadia Boulanger. Vers la fin des années 40, à Paris, il découvre intuitivement, grâce au fil magnétique, ce que Pierre Schaeffer nommera la “musique concrète” et expérimente en solitaire les possibilités musicales de l’enregistrement sonore. Plus tard, abandonnant l’écriture instrumentale, il se consacrera exclusivement à la composition électroacoustique.
Ardent exégète de la modalité acousmatique, son œuvre est, depuis 1963, exclusivement constituée de pièces sur support qui témoignent d’un intérêt constant pour une écriture morphologique et pour des ambiguïtés entre le son et l’image qu’il peut susciter.
De 1978 à 2005, il partage ses activités entre la France et le Québec où il a enseigné à l’Université de Montréal de 1980 à 96. Il réside depuis l’automne 2004 en Avignon (France) et interprète fréquemment ses œuvres en France et à l’étranger. Grand voyageur, il participe à de nombreux jurys.
Compositeur agréé du Centre de musique canadienne (CMC, 1989), il est l’un des membres fondateurs (1986) de la Communauté électroacoustique canadienne (CÉC) dont il est devenu membre honoraire en 1989. En octobre 2007, l’Université de Montréal lui décerne un doctorat honoris causa.
En 2013 il obtient le Grand Prix Giga-Herz, ZKM Karlshrue, exæquo avec John Chowning.
Il est président du collectif Les Acousmonautes, Marseille (France) et “Ehrenpatron” de l’organisme Klang Projekte Weimar (Allemagne).
Il se consacre aujourd’hui à la composition et à la réflexion théorique.
www.electrocd.com/fr/bio/dhomont_fr/discog/
wikipedia.org/wiki/Francis_Dhomont
NOTICE DE L’ŒUVRE :
PHŒNIX XXI
2016 - 16’32
Création, Commande Ina GRM
Phœnix XXI, création mondiale, est une commande de l’Ina GRM ; elle comporte trois mouvements enchaînés et a été composée dans le studio personnel de l’auteur.
Symbole archétypique de renaissance et de continuité, quel est ce Phœnix musical ?
Une trace/confirmation de la vitalité acousmatique en ce début de XXIème siècle, assurément. Mais, pour moi, il s’agit aussi d’une vie nouvelle insufflée à des cendres sonores désertées, à de très anciennes prises de son et à des extraits réanimés mais travestis d’œuvres instrumentales. Sorte d’éternel retour, si l’on veut, le présent — tellement tyrannique aujourd’hui —
n’étant finalement que le passé du futur.
F.D.