The Eclair company

13 mai 2015
02m 21s
Ref. 00705

Information

Summary :
The Emmanuelle Bercot's film out of competition Standing tall with Catherine Deneuve opens tonight the 68th Cannes Film Festival. A Francilien film, its postproduction was carried out in Vanves, in a well-known company of moviegoers : the Eclair company. The commentary on clips from the movie and images of technicians working at Eclair alternates with interviews of Frédéric Baroudel, sales and marketing director, and Frederic Jupin, responsible for the calibration cell.
Broadcast date :
13 mai 2015

Transcription

Présentatrice
Le soixante-huitième Festival de Cannes, c’est parti. La cérémonie d’ouverture a commencé, elle sera suivie de la projection hors compétition du film La tête haute, avec Catherine Deneuve. L’équipe du film a, bien sûr, monté les marches du palais, c’était il y a quelques minutes, sur le tapis rouge, les membres d’une société francilienne, le groupe Eclair, à Vanves, dans les Hauts-de-Seine, qui a réalisé la post-production. Geneviève Faure et Yoann Dorion les ont rencontrés il y a quelques jours.
(Musique)
(Bruit)
Comédienne 1
Ça fait trois fois en quatre mois que tu viens dans ce bureau, je ne peux pas dire que ça me fasse très plaisir de te voir.
Comédien
Me parle même pas, je ne parle pas au faible.
Comédienne 2
C’est dans les foyers qu’il a pris le mauvais pli.
(Bruit)
Frédéric Baroudel
Pour une société telle qu’Eclair, faire l’ouverture du Festival de Cannes, c’est toujours une grande joie, une grande fierté, bien sûr. C’est un moyen d’exposer notre savoir-faire, notre technique et une jolie récompense.
Geneviève Faure
A quelques heures de leur départ pour Cannes, les dirigeants d’Eclair font une dernière mise au point. Dans leurs bagages, une dizaine de longs métrages sur lesquels cette société francilienne a travaillé, dont La tête haute en ouverture.
Frédéric Baroudel
Donc, la projo, mercredi, c’est à 19 heures 30, hein, c’est la montée des marches…
Intervenant
Je n’ai pas encore les horaires.
Geneviève Faure
Les techniciens de chez Eclair ont travaillé presque quatre mois sur le film d’Emmanuelle Bercot, de la gestion des rushs à l’étalonnage. Une étape longue et minutieuse où chaque plan est retravaillé selon sa densité et sa colorimétrie. Sur celui-ci, par exemple, il s’agit de parvenir à la couleur de peau voulue par le chef opérateur.
Frédéric Jupin
A l’étalonnage, on va trouver un équilibre à la fois entre chaque plan, on va homogénéiser les plans entre eux, pour ne pas voir qu’ils ont été tournés à différents moments d’intervalle de la journée ou de la semaine. Et puis, on va donner un style à l’image. Là, on est dans un film au style très naturaliste mais parfois, ça peut être beaucoup plus accentué. On va faire un peu ce qu’on fait avec Photoshop sur une photo mais là, pour le film.
Geneviève Faure
Une fois la post-production terminée, la société a en charge la livraison pour les salles, les télévisions ou les plateformes de vidéo à la demande.
(Bruit)
Geneviève Faure
Chaque année, Eclair intervient sur 40 à 50 longs métrages. Depuis sa création en 1907, à l’ère de la pellicule, la société passée aujourd’hui à l’ère du numérique est restée l’un des acteurs majeurs de l’industrie du cinéma français. Sa présence à Cannes en est la preuve.