Chroniques cannoises : Sammy Davis Jr, Orson Welles, Bourvil-De Funès, Jeanne Moreau

14 mai 1966
03m 22s
Réf. 00412

Notice

Résumé :

Chroniques cannoises : Sammy Davis Junior se promène sur la Croisette, Orson Welles célèbre son film "Falstaff", Bourvil et De Funès se tordent de rire devant le strip-tease de Terry Thomas, Jeanne Moreau gravit les marches du Palais des Festivals.

Date de diffusion :
14 mai 1966
Source :

Transcription

Inconnu
Tu t'appelles Dominique... Voilà.
François Chalais
Pendant ce temps, à l'une des plus grandes vedettes du monde, la foule tournait le dos, indifférente. Sammy Davis Junior. Comme il se décrit lui-même "juif, nègre et borgne" selon ses propres termes, dont il a fait le titre du livre de sa vie, qui a osé épousé une blanche, la blonde, belle et intelligente actrice suédoise May Britt.
(Musique)
François Chalais
Un grand acteur, un coeur généreux, un homme qui ne ressemble à personne, et pas seulement par le physique.
(Musique)
François Chalais
Orson Welles, lui, est venu présenter ce que certains estiment son chef-d'oeuvre, un "Falsatff" inspiré du Henri IV de Shakespeare. Tonitruant, semblant, si ce la est possible, doubler le volume après chaque cigare fumé, après chaque whisky avalé, grandiose et irritant, misérable et magnifique, courant après la gloire de ses vingt-trois ans, âge auquel il fit "Citizen Kane", odieux, fascinant et pathétique. Au festival de l'extravagant, Bourvil, de Funès de l'anglais, Terry Thomas étaient venus donner leur coup d'épaule, tous les trois sous la direction de Gérard Oury vont entreprendre "The Great Vadrouille", à la poursuite du succès extraordinaire du "Corniaud".
(Musique)
François Chalais
Comme on peut le voir, le film a peu de chances, lui, de s'inspirer d'une tragédie de Shakespeare si, toutefois, tout laisse augurer de son caractère dépouillé.
(Musique)
François Chalais
Enfin, Jeanne Moreau vint. Jeanne Moreau, incomparable même dans les plus périlleuses situations, et de celles dans laquelle l'ami Tony Richardson, le metteur en scène de (Mademoiselle(, personne d'autre que Jeanne Moreau n'aurait pu se tirer. Mais passons, ce qui compte, c'est Jeanne Moreau et elle seule.