Bernard PARMEGIANI, L'œil écoute
Notice
Le titre est emprunté à Claudel. Cette œuvre est l'une des premières qui ait été composée avec les moyens électroniques du studio 54 du GRM, mis en service en 1970. Les progrès de la synthèse sonore avaient été considérables depuis les débuts de la musique électronique. De plus il permettait avec beaucoup de facilité de mêler sons électroniques et sons concrets, ce dont cette pièce use avec brio.
Éclairage
Durée totale : 25'
Le titre est emprunté à Claudel. Cette œuvre est l'une des premières qui ait été composée avec les moyens électroniques du studio 54 du GRM, mis en service en 1970. Les progrès de la synthèse sonore avaient été considérables depuis les débuts de la musique électronique. De plus il permettait avec beaucoup de facilité de mêler sons électroniques et sons concrets, ce dont cette pièce use avec brio.
Elle est construite comme une invitation au voyage à travers différentes matières sonores. "Ce voyage devrait, écrit le compositeur, redonner à l'imagination un pouvoir sur tous les sons : celui de les guider dans nos labyrinthes secrets et non de les suivre en "moutons de Panurge" sur les sentiers quotidiens de nos habitudes". Soit une façon renouvelée de poser la problématique de la causalité des sons.
On pourra entendre ces somptueux Trains de passage (1er mouvement de l'œuvre) comme un hommage, plus de vingt ans après, à L'Étude aux chemins de fer, de Pierre Schaeffer...
Bernard Parmegiani réalisa au début des années 1970 une vidéo expérimentale destinée à accompagner l'audition de l'œuvre en concert.