Jacques BRISSOT, Fer chaud
Notice
Dans ce film, Jacques Brissot dématérialise les sculptures "cybernétiques" de Nicolas Schoeffer pour n'en prélever que le mouvement, en posant entre ces œuvres et la camera un écran translucide. Purgée de ses détails, l'image ainsi obtenue propose une vision de cette sculpture réduite à des jeux de lumières en mouvement. Un montage rapide des images a été organisé sur un extrait d'une pièce électroacoustique de Iannis Xenakis.
Éclairage
Fer chaud s'inscrit lui aussi dans la série des films où l'image a été montée sur une musique préexistante à partir de Diamorphose de Iannis XENAKIS.
Comme souvent dans les films du Service de la recherche, la synchronisation du son y est en quelque sorte déconnectée du montage image tout en ménageant des points de rencontre audiovisuels très saillants. Dans Fer chaud, le montage visuel cherche à amplifier le mouvement des formes et des lumières des sculptures en mouvement qui dansent sur l'écran. Offrant un grand contraste audiovisuel, les inflexions lentes de la musique de XENAKIS se calent alors davantage sur la morphologie et l'amplitude de ces mouvements visuels internes que sur le rythme serré de l'image.
Canal de diffusion : 1ère chaine
Société de programme : RTF
Fonds : Service de la recherche de l'ORTF