L'occitan à l'étranger
Notice
Résumé
Le colloque de l'Association internationale des études occitanes (AEIO) a rassemblé à Bordeaux plus de 200 chercheurs du monde entier, qui sont partis sur les traces du troubadour Jaufre Rudel. Georg Kremnitz (Autriche), président de l'AIEO, Peter Cichon (Autriche), Thomas Field (Etats-Unis), et Naoko Sano (Japon) soulignent la richesse de l’occitan comme objet de recherche, irréductible à un dialecte local.
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Date de diffusion :
17 sept. 2005
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- 00013
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Contexte historique
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Nous sommes là à Bordeaux, en 2005, à l’occasion du huitième congrès tri-annuel de l’Association internationale d’études occitanes (AIEO). Créée en 1981, cette association qui regroupe des chercheurs travaillant dans les divers champs des études occitanes (langues médiévale ou moderne, linguistique, sociolinguistique, histoire, littérature…) est le prolongement naturel de rassemblements qui ont débuté dès les années 1950 entre universitaires du monde entier, intéressés par la matière d’oc. Le premier congrès officiel de l’AIEO, en 1984 a eu lieu à Southampton en Angleterre.
Le principe des congrès, organisés tous les 3 ans, est qu’ils ont lieu alternativement dans un pays étranger et en pays d’oc (Turin, Montpellier, Victoria-Gasteiz, Toulouse, Vienne, Bordeaux, Reggio Calabria et Messina, Béziers, Aix-la-Chapelle, Albi, Lleida). Chacun de ces grands congrès donne lieu à l’édition de volumes d’actes qui font le point sur l’état de la recherche dans les divers domaines des études d’oc.
L’existence de l’AIEO est un des signes que l’occitan, riche de son histoire littéraire comme de sa civilisation et de sa langue, intéresse depuis longtemps déjà – il n’est que de voir les travaux sur les troubadours ou les traductions de Mistral – au-delà des frontières de l’espace occitan, non seulement en France et en Europe mais aussi, comme vient nous le rappeler ce reportage, sur les autres continents. Au fil des ans, l’association a ainsi accueilli des chercheurs africains, américains, asiatiques, et océaniens.
Sur environ 250 membres aujourd’hui, plus de la moitié sont installés hors de France avec de forts contingents en Italie, en Espagne et en Allemagne ou encore aux États-Unis dont vingt universitaires sont adhérents à l’AIEO. Georg Kremnitz, alors président de l’association, rappelle dans le reportage que l’intérêt pour l’occitan n’est pas seulement un exercice d’érudition mais aussi un enjeu culturel dans un monde globalisé à travers lequel il s’agit de conserver et de faire vivre des cultures originales qui peuvent tout à fait s’y intégrer. Ce que viennent encore illustrer les propos de Thomas Field, de l’Université de Baltimore ou de la chercheuse de l’université de Nagoya, Naoko Sano, sociolinguiste et auteure d’un dictionnaire occitan-japonais.
Si la vitalité de l’AIEO et des études occitanes à travers le monde démontre - s’il en était besoin - tout l’intérêt que suscitent la langue et la civilisation d’oc, elle pose cependant en creux la question de leur relative marginalisation en France.
Sur la présence de l’occitan à l’étranger, voir aussi ces documents Occitanica :
Transcription
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Date de la vidéo: 23 juin 1999
Durée de la vidéo: 01M 45S