Fontenay-le-Comte / Lyon
11 mars 2001
01m 48s
Réf. 00322
Notice
Résumé :
Soutenus par leurs femmes, les amateurs de Fontenay-le-Comte sont passés près de l'exploit en 8e de finale de la Coupe de France de football face à Lyon. Fontenay a ouvert le score, puis a ré-égalisé dans les prolongations, avant de se voir sortir lors de la session de tirs aux buts, une grande déception pour les joueurs et leurs supporters.
Type de média :
Date de diffusion :
11 mars 2001
Source :
FR3
(Collection:
JT soir Pays de la Loire
)
Personnalité(s) :
Thèmes :
Lieux :
- Monde > France > Poitou Charentes > Deux Sèvres > Niort
Éclairage
Evoquée pour la première fois auprès de la presse locale en 1943 par un passionné de football, la fusion entre le Stade Athlétique Fontenaisien et l’Etoile Fontenaisienne ne s’est réalisée finalement que quarante-huit ans plus tard, en 1991. Opérant en CFA depuis la saison 1999-2000 (hormis un court passage en CFA2 en 2005 pour des raisons extra-sportives), le Vendée Fontenay Foot, entraîné actuellement par Antony Gauvin, un ancien joueur professionnel vainqueur de la Coupe de France 2002 avec Lorient, s’est surtout illustré dans cette même épreuve en atteignant les 1/16e de finale en 2003-2004 (défaite contre Nantes : 0-3), en 2010-2011 (battu par Lorient : 0-1) et en 2012-2013 (défaite contre Troyes : 0-5).
Mais le plus beau souvenir des footballeurs du Sud-Vendée et de leurs supporters aura été sans conteste le magnifique parcours qu’ils ont réalisé dans cette compétition lors de la saison 2000-2001. Après avoir, en seizième de finale, éliminé Sedan qui, à l’époque, faisait un peu figure d’épouvantail dans le haut de la D1, l’équivalent de la Ligue 1 d’aujourd’hui, les Fontenaisiens allaient, en huitième de finale - devant 10 000 spectateurs enthousiastes rassemblés à Niort où se disputait la rencontre, le terrain de Fontenay n'étant pas homologué pour des rencontres de ce niveau - passer tout près d’un exploit grandissime face à Lyon qui venait pourtant de s’imposer 3-0 face au Bayern de Munich. Au terme d’un match à rebondissements (voir la vidéo), les Vendéens - qui menaient encore 1-0 à cinq minutes de la fin du temps réglementaire - n’allaient en effet baisser pavillon qu’à l’issue d’une dramatique séance de tirs au but (4-5).
Si les trente mille licenciés vendéens ont tous rêvé de vivre pareille aventure, peu néanmoins ont eu la possibilité de réaliser leur rêve un jour. Impensable même pour les modestes Brétignollais qui, pourtant, grâce à la magie du tirage au sort de la Coupe de France, se sont retrouvés un beau jour de janvier 1998 opposés au FC Nantes, une équipe professionnelle opérant cinq divisions au-dessus d’eux. Outre le fait d’avoir fait très bonne figure en ne s’inclinant seulement que 3-0, les Brétignollais, soutenus à La Roche-sur-Yon par 10 000 supporters, ne pourront effacer de leur mémoire les souvenirs de cette belle fête footballistique. Une fête même pas perturbée par la panne des projecteurs trois quarts d’heure durant, puisque l’afflux des spectateurs vers les buvettes pendant cette longue interruption généra une recette supplémentaire inespérée de 700 000 F (105 000 €) dans les caisses du club vendéen.
Comme son homologue brétignollais, le trésorier du Poiré-sur-Vie s’est lui aussi frotté les mains dix ans plus tard. Qualifiés pour les seizièmes de finale, les Genôts se voient alors, pour leur plus grande joie, proposer le Paris SG comme adversaire. Compte tenu de la réputation des supporters parisiens, la décision est prise par les instances sportives de délocaliser la rencontre au stade de la Beaujoire à Nantes où toute la Vendée sportive a décidé de s’y donner rendez-vous.
Car s’ils ne sont encore que 3 000 supporters (plus que pour un match de CFA2 du Poiré) au moment de l’échauffement des Genôts, ils seront au total 28 114 (moins 400 Parisiens) à emplir les tribunes du stade de la Beaujoire à l'heure du coup d'envoi. En l'occurrence, un record pour un match de foot concernant une équipe vendéenne qui risque de ne pas être battu avant longtemps.
Mais le plus beau souvenir des footballeurs du Sud-Vendée et de leurs supporters aura été sans conteste le magnifique parcours qu’ils ont réalisé dans cette compétition lors de la saison 2000-2001. Après avoir, en seizième de finale, éliminé Sedan qui, à l’époque, faisait un peu figure d’épouvantail dans le haut de la D1, l’équivalent de la Ligue 1 d’aujourd’hui, les Fontenaisiens allaient, en huitième de finale - devant 10 000 spectateurs enthousiastes rassemblés à Niort où se disputait la rencontre, le terrain de Fontenay n'étant pas homologué pour des rencontres de ce niveau - passer tout près d’un exploit grandissime face à Lyon qui venait pourtant de s’imposer 3-0 face au Bayern de Munich. Au terme d’un match à rebondissements (voir la vidéo), les Vendéens - qui menaient encore 1-0 à cinq minutes de la fin du temps réglementaire - n’allaient en effet baisser pavillon qu’à l’issue d’une dramatique séance de tirs au but (4-5).
Si les trente mille licenciés vendéens ont tous rêvé de vivre pareille aventure, peu néanmoins ont eu la possibilité de réaliser leur rêve un jour. Impensable même pour les modestes Brétignollais qui, pourtant, grâce à la magie du tirage au sort de la Coupe de France, se sont retrouvés un beau jour de janvier 1998 opposés au FC Nantes, une équipe professionnelle opérant cinq divisions au-dessus d’eux. Outre le fait d’avoir fait très bonne figure en ne s’inclinant seulement que 3-0, les Brétignollais, soutenus à La Roche-sur-Yon par 10 000 supporters, ne pourront effacer de leur mémoire les souvenirs de cette belle fête footballistique. Une fête même pas perturbée par la panne des projecteurs trois quarts d’heure durant, puisque l’afflux des spectateurs vers les buvettes pendant cette longue interruption généra une recette supplémentaire inespérée de 700 000 F (105 000 €) dans les caisses du club vendéen.
Comme son homologue brétignollais, le trésorier du Poiré-sur-Vie s’est lui aussi frotté les mains dix ans plus tard. Qualifiés pour les seizièmes de finale, les Genôts se voient alors, pour leur plus grande joie, proposer le Paris SG comme adversaire. Compte tenu de la réputation des supporters parisiens, la décision est prise par les instances sportives de délocaliser la rencontre au stade de la Beaujoire à Nantes où toute la Vendée sportive a décidé de s’y donner rendez-vous.
Car s’ils ne sont encore que 3 000 supporters (plus que pour un match de CFA2 du Poiré) au moment de l’échauffement des Genôts, ils seront au total 28 114 (moins 400 Parisiens) à emplir les tribunes du stade de la Beaujoire à l'heure du coup d'envoi. En l'occurrence, un record pour un match de foot concernant une équipe vendéenne qui risque de ne pas être battu avant longtemps.
Philippe Beauvery