Voyage en Sarthe
Notice
En mai 1965, le général de Gaulle effectue un voyage dans l'Ouest. Il termine son voyage par une visite au Mans et à La Flèche.
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Éclairage
De février 1959 à juin 1965, le général de Gaulle réalise un gigantesque tour de France qui le conduit d'un bout à l'autre de la métropole, dans toutes les provinces, dans toutes les régions. C'est pour lui l'occasion de créer un contact direct avec les Français, de " récolter des moissons d'impressions et de précisions pratiques " sur les grandes questions de l'heure. Son vingt-troisième voyage, du 19 au 23 mai 1965, se déroule dans les départements du Pays de la Loire.
Le dimanche 23 mai, le général de Gaulle - accompagné de son épouse, de Roger Frey (ministre de l'Intérieur), d'Alain Peyrefitte (ministre de l'Information) et de Jacques Maziol (ministre de la Construction) - parcourt le département de la Sarthe. La journée débute par une messe, célébrée par Monseigneur Chevalier, à la cathédrale du Mans. Puis le cortège présidentiel entame son périple, marquant des arrêts à Allones, La Suze-sur-Sarthe, Malicorne, Parcé-sur-Sarthe et Sablé. Partout, le général de Gaulle est accueilli par les vivats de la foule, et reçoit de bonne grâce les présents qui lui sont réservés.
À La Flèche, où il est reçu par le maire Fernand Guillot, il prend la parole sur la place de la Libération : à sept mois de la première élection présidentielle au suffrage universel - et tandis qu'il refuse de déclarer, ou non, sa candidature - le général de Gaulle fait le bilan des progrès déjà accomplis. Dans les courts extraits de ce discours, il rappelle les actions entreprises par ses gouvernements, qui, dans tous les domaines, favorisent le rapprochement entre les Français au profit de l'intérêt de la collectivité. Évoquant ensuite la position internationale de la France, il souligne que la politique de grandeur confère à la nation " une considération croissante " de la part des autres pays du monde. Achevant son allocution, le président et sa suite se rendent à la gare de La Flèche et regagnent Paris par "l'autorail".
La diffusion de ce reportage sur les antennes de l'ORTF, le jour même du voyage, est essentielle aux yeux du général de Gaulle, car elle donne à voir et à ressentir la communion et l'unité entre les Français et leur président : "Au total, il se produit autour de moi, d'un bout à l'autre du territoire, une éclatante démonstration du sentiment national qui [. . .] apparaît ensuite partout grâce à la télévision." (Mémoires d'Espoir - Le Renouveau).