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4 juin
2008

La restauration de la villa E1027 d'Eileen Gray à Roquebrune-Cap-Martin

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Résumé

La villa d'Eileen Gray (Villa E1027), longtemps abandonnée, a été rachetée par la commune de Roquebrune-Cap-Martin. C’est un des hauts lieux de l’architecture du XXe siècle sur la Côte d’Azur, marqué par la présence de Le Corbusier. Sa restauration vient de commencer.

Date de diffusion :

04 juin 2008

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Contexte historique

Par

Eileen Gray est née en Irlande en 1878. Elle suit des études d’arts décoratifs à Londres puis à Paris. Elle s’intéresse à la laque chinoise, à la fabrication des tapis. En 1922, elle ouvre une boutique à Paris, rue du Faubourg-Saint-Honoré. En 1926, elle acquiert un terrain au Cap-Martin et pendant trois ans travaille, avec son compagnon l’architecte d’origine roumaine Jean Badovici, qui dirige la revue Architecture vivante, à la construction sur ce terrain d’une villa, dont elle conçoit les meubles, certains étant intégrés dans les murs, les luminaires, les décors.
Véritable création du couple Eileen Gray - Jean Badovici, la villa est dénommée E-1027, qui est un monogramme de leurs initiales : E pour Eileen, 10 pour J, dixième lettre de l’alphabet, 2 pour B deuxième lettre, et 7 pour G, septième lettre. Construite au bas d’un terrain en restanques, elle est entourée d’un jardin et se situe au-dessus des rochers qui constituent le rivage. Un numéro d’Architecture vivante est consacré à cette Maison en bord de mer, qui est une sorte de manifeste pour l’architecture moderne. C’est une maison à toit plat, de structure en béton armé, aux façades blanches avec un balcon et des baies ouvrant sur la mer, comme un navire. La surface habitable est de 120 m2, inégalement répartis sur deux niveaux reliés par un escalier en spirale, le niveau supérieur reposant en partie sur des pilotis qui dégagent un espace couvert ouvert. Dans l’aménagement intérieur de la maison Eileen Gray a « cherché à créer une atmosphère intérieure en harmonie avec les raffinements de la vie intime moderne ». Certains meubles et tapis viennent de sa boutique parisienne, d’autres sont créés spécifiquement pour E-1027, comme la banquette en cuir noir à armature en tube d’acier de la grande pièce ou les tiroirs pivotants de la chambre, ou encore le miroir circulaire de la chambre d’ami, avec un bras portant un second petit miroir rond.

Eileen Gray quitte la villa en 1932 pour se faire construire une autre villa dans les Alpes-Maritimes, près de Castellar. Redécouvertes à la fin de sa vie, grâce à la vente à Drouot à un prix record du paravent Le Destin qu’elle avait créé en 1914, les œuvres d’Eileen Gray bénéficient d’expositions en Angleterre et aux États-Unis, peu avant sa mort en 1976.
Jean Badovici conserve E-1027 jusqu’à sa mort en 1956 ; il y invite à plusieurs reprises Le Corbusier qui réalise, dès 1938, sur les murs blancs de la villa, de grandes peintures colorées, qu’Eileen Gray aurait peu appréciées.

Sur le terrain voisin de la villa E-1027, Thomas Rebutato installe un cabanon en bois où il ouvre en 1950 un bar-restaurant, « L’étoile de mer ». Le Corbusier, qui fréquente l’établissement, y réalise une peinture murale. En 1952 Le Corbusier installe à côté de « L’étoile de mer » un cabanon, petite résidence d’été ouverte sur l’extérieur dont il réalise les plans et le mobilier sommaire. Il obtient de Thomas Rebutato l’acquisition de la parcelle de terrain de son cabanon en échange de la construction de cinq petites unités de camping, édifiées sur pilotis, s’inspirant des principes du cabanon. Ces unités seront louées à des vacanciers par la famille Rebutato jusqu’en 1987. Le Corbusier qui séjourne régulièrement en période estivale dans son cabanon trouve la mort au cours d’une baignade au Cap-Martin le 27 août 1965.

La villa E-1027 qui avait changé plusieurs fois de propriétaires était très dégradée lorsque elle est classée monument historique en 1998. Le Conservatoire du littoral en fit l’acquisition en 1999. Elle a fait depuis l’objet d’une « restauration en conservation » privilégiant le maintien des éléments d’origine ou leur restitution. Les peintures murales de Le Corbusier, bien que ne faisant pas partie du projet d’origine, sont aussi restaurées. Le cabanon de l’architecte est également en restauration.

C’est désormais l’association loi 1901 « Cap moderne » qui a en charge la poursuite des restaurations et aménagements du site et sa valorisation, tant par une ouverture contrôlée au public depuis juin 2015, que par un projet de création d’un campus laboratoire d’architecture vivante.

Bibliographie

  • Claude Prelorenzo dir., Eileen Gray, L'Etoile de mer, Le Corbusier : Trois aventures en Méditerranée, Archibooks, 2013, 152 p.

Transcription

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