Travaux sur l'eau en Vendée
16 juin 2011
02m 06s
Réf. 00043
Notice
Résumé :
En Vendée, la situation de l'alimentation en eau devient critique. Des travaux d'adduction ont certes été avancés d'un an, retardant un peu d'inévitables ruptures d'approvisionnement, mais des solutions pour le long terme sont encore à l'étude.
Type de média :
Date de diffusion :
16 juin 2011
Source :
FR3
(Collection:
JT soir Pays de la Loire
)
Personnalité(s) :
Éclairage
A l’image de nombreux départements ruraux, l’arrivée de « l’eau du robinet » dans les logements a été lente. A la veille de la Seconde Guerre mondiale, seules sept communes de Vendée étaient dotées d’un réseau public d’eau potable (La Roche-sur-Yon, Les Sables-d'Olonne, Fontenay le Comte, Luçon, Pouzauges, Challans et Pétosse), tandis que d’autres ne disposaient que d’un réseau partiel (Montaigu, Chavagnes-en-Paillers, St Hilaire-des-Loges, La Gaubretière et Les Herbiers). L’accès à l’eau courante a par conséquent fait partie des priorités d’équipement de l’après-guerre. Dès 1950, la construction du barrage de l'Angle Guignard sur le Lay a débuté permettant à son usine de traitement d’entrer en fonctionnement l’année suivante. En 1955-56, c’est au tour du barrage et de l’usine de traitement de Mervent au nord de Fontenay-le-Comte d’être inaugurés. En 1961, vingt syndicats intercommunaux et deux communes de Vendée se rassemblent au sein d’un Syndicat départemental d’alimentation en eau potable qui est alors le premier syndicat départemental de France. La finalité de l’association est de répartir entre les adhérents les charges d’investissement et d’exploitation du réseau et d’appliquer un tarif unique. En 1999, le syndicat devient également le gestionnaire de la distribution et prend l’appellation de Vendée-eau en 2004.
Au début du XXIe siècle, la priorité n’est plus seulement celle de l’accès à l’eau courante pour des raisons d’hygiène et de confort domestique, mais de préservation d’une ressource fondamentale pour la vie. Vendée-eau assure l’entretien des 10 usines, 12 captages, 12 barrages et 90 réservoirs qui permettent à tous les Vendéens de bénéficier d’une eau de qualité pour leurs besoins quotidiens. Au-delà, le syndicat, analyse aussi et prévoit les besoins futurs en eau dans un département qui ne cesse de gagner en population et usages de l’eau du fait de son dynamisme industriel et de sa grande activité touristique qui exige de pouvoir disposer de grandes quantités d’eau en été.
Au début du XXIe siècle, la priorité n’est plus seulement celle de l’accès à l’eau courante pour des raisons d’hygiène et de confort domestique, mais de préservation d’une ressource fondamentale pour la vie. Vendée-eau assure l’entretien des 10 usines, 12 captages, 12 barrages et 90 réservoirs qui permettent à tous les Vendéens de bénéficier d’une eau de qualité pour leurs besoins quotidiens. Au-delà, le syndicat, analyse aussi et prévoit les besoins futurs en eau dans un département qui ne cesse de gagner en population et usages de l’eau du fait de son dynamisme industriel et de sa grande activité touristique qui exige de pouvoir disposer de grandes quantités d’eau en été.
Eric Kocher-Marboeuf