Tempête en Vendée
28 février 1967
01m 38s
Réf. 00200
Notice
Résumé :
A L'Aiguillon-sur-Mer et à la Tranche-sur-Mer, dans le sud vendéen, une tempête a causé d'importants dégâts sur la digue de protection. Même si des travaux de réparation sont à l'étude, une submersion de la zone est à craindre. Certaines villas sont déjà menacées par l'érosion causée par les courants marins.
Type de média :
Date de diffusion :
28 février 1967
Lieux :
Éclairage
Les tempêtes associées à des débordements de la mer sont des phénomènes courants dans l’histoire de la Vendée et du Centre-ouest où l’on a pu en recenser plus d’une centaine depuis le XVIe siècle. Dans les années 1960, les journaux télévisés s’en font l’écho au même titre que la presse écrite à partir du XIXe siècle et des actualités cinématographiques du début du XXe siècle.
Les effets de la tempête de février 1967 ont été enregistrés sur les côtes de Vendée et de Charente-maritime. A la faveur des très forts coefficients de marée haute les 26-27 février au matin (111 et 112) et du passage d’une dépression très creuse (955 hPa) sur les Iles Britanniques, des vents violents et une surcote de marée haute ont transporté des navires sur le rivage et les huîtres de parcs ont été balayées par la houle. Dans le sud Vendée, le JT du 13 heures du 28 février 1967 insiste surtout sur les effets de l’érosion. Il n’y a en effet pas eu alors de victime à déplorer, contrairement à ce qui, plus près de nous, s’est passé au moment de la tempête Xynthia (27-28 février 2010). Les zones submersibles restaient alors dédiées aux activités agricoles et vierges de toutes constructions.
La digue maçonnée de L’Aiguillon, bâtie dans les années 1880 et remaniée régulièrement, est fortement dégradée en plusieurs points et l’on craint que les vastes polders agricoles qu’elle protègent ne finissent submergés lors des marées d’équinoxe (mars). Les effets d’une première urbanisation balnéaire menée de façon anarchique sont également illustrés par le destin de ces villas de La Tranche et de La Faute, bâties pour profiter de la vue imprenable sur la mer et qui se retrouvèrent proches de basculer dans le vide, à la faveur de l’érosion des dunes qui les supportaient.
Sans le savoir, leurs propriétaires expérimentaient alors la vulnérabilité face aux effets des changements climatiques. En effet, dans les années 1960 le niveau moyen du golfe de Gascogne s’élevait déjà de + 1,5 mm. par an, dans l’indifférence la plus complète, les mesures du niveau de la mer par marégraphes étant largement tombées en désuétude.
Les effets de la tempête de février 1967 ont été enregistrés sur les côtes de Vendée et de Charente-maritime. A la faveur des très forts coefficients de marée haute les 26-27 février au matin (111 et 112) et du passage d’une dépression très creuse (955 hPa) sur les Iles Britanniques, des vents violents et une surcote de marée haute ont transporté des navires sur le rivage et les huîtres de parcs ont été balayées par la houle. Dans le sud Vendée, le JT du 13 heures du 28 février 1967 insiste surtout sur les effets de l’érosion. Il n’y a en effet pas eu alors de victime à déplorer, contrairement à ce qui, plus près de nous, s’est passé au moment de la tempête Xynthia (27-28 février 2010). Les zones submersibles restaient alors dédiées aux activités agricoles et vierges de toutes constructions.
La digue maçonnée de L’Aiguillon, bâtie dans les années 1880 et remaniée régulièrement, est fortement dégradée en plusieurs points et l’on craint que les vastes polders agricoles qu’elle protègent ne finissent submergés lors des marées d’équinoxe (mars). Les effets d’une première urbanisation balnéaire menée de façon anarchique sont également illustrés par le destin de ces villas de La Tranche et de La Faute, bâties pour profiter de la vue imprenable sur la mer et qui se retrouvèrent proches de basculer dans le vide, à la faveur de l’érosion des dunes qui les supportaient.
Sans le savoir, leurs propriétaires expérimentaient alors la vulnérabilité face aux effets des changements climatiques. En effet, dans les années 1960 le niveau moyen du golfe de Gascogne s’élevait déjà de + 1,5 mm. par an, dans l’indifférence la plus complète, les mesures du niveau de la mer par marégraphes étant largement tombées en désuétude.
Thierry Sauzeau