Petit commerce et artisanat
31 octobre 1989
02m 44s
Réf. 00523
Notice
Résumé :
Alors que les petits commerces et l'artisanat sont dans l'ensemble en grande difficulté, ces petites structures se développent à nouveau à Nieul-sur-l'Autise. Ces commerces de proximité sont même rentables, par le biais de promotions, de diversifications, de la qualité de l'accueil et des produits. Un projet de loi de soutien à ces enseignes est d'ailleurs à l'étude.
Type de média :
Date de diffusion :
31 octobre 1989
Source :
FR3
(Collection:
FR3 Pays de Loire actualités édition de Nantes
)
Personnalité(s) :
Lieux :
Éclairage
Le reportage tourné à Nieul-sur-l’Autise en 1989 au sujet de l’ouverture d’une petite épicerie soutenue par la municipalité pose en des termes précurseurs à ceux d’aujourd’hui la question du maintien d’activités entretenant le lien social en milieu rural. La petite commune du sud de la Vendée située aux portes du marais poitevin n’est pourtant pas foncièrement isolée, elle est bien desservie par la route reliant Niort à Fontenay-le-Comte, elle bénéficiera également d’un échangeur situé sur l’A83 lorsque cette dernière sera construite au cours des années 1990. Nieul-sur-l’Autise bénéficie d’un certain attrait touristique grâce à sa belle abbaye royale Saint-Michel du XIe siècle. La commune a pu attirer des familles désireuses de bâtir des pavillons sur des parcelles de lotissement vendues à des prix attractifs. En 1989, l’idée prise par la municipalité de rouvrir une épicerie constitue une réponse à la menace de désertification commerciale du centre-bourg, un phénomène malheureusement trop fréquent dans de nombreuses communes. Pour les édiles, il s’agit de créer un cercle vertueux qui doit bénéficier au boucher-charcutier-traiteur ou au café-tabac-presse et aider à maintenir une certaine convivialité dans le centre-bourg.
L’objectif fixé voici un quart de siècle paraît avoir été atteint car Nieul-sur-l’Autise a vu sa population passer d’environ 950 à 1300 habitants entre 1990 et 2015 et la commune conserve aujourd’hui une supérette assurant différents services (relais colis, presse, etc.), une boulangerie-pâtisserie, une pharmacie et surtout deux infirmières libérales et deux médecins généralistes. Dans le secteur artisanal, la commune dispose également de plusieurs entrepreneurs comme un maçon, un électricien, un ébéniste ou encore un vannier, un métier traditionnel du marais poitevin. A l’échelle du département de la Vendée, la densité de commerces, de services de proximité et d’artisans s’avère supérieure à ce que l’on observe dans de nombreux départements et contribue à rendre les conditions de vie attractives pour la population en assurant un maillage économique et social dense. Les Vendéens sont enclins à faire travailler des artisans et des commerçants dont ils sont proches et en qui ils ont confiance.
L’objectif fixé voici un quart de siècle paraît avoir été atteint car Nieul-sur-l’Autise a vu sa population passer d’environ 950 à 1300 habitants entre 1990 et 2015 et la commune conserve aujourd’hui une supérette assurant différents services (relais colis, presse, etc.), une boulangerie-pâtisserie, une pharmacie et surtout deux infirmières libérales et deux médecins généralistes. Dans le secteur artisanal, la commune dispose également de plusieurs entrepreneurs comme un maçon, un électricien, un ébéniste ou encore un vannier, un métier traditionnel du marais poitevin. A l’échelle du département de la Vendée, la densité de commerces, de services de proximité et d’artisans s’avère supérieure à ce que l’on observe dans de nombreux départements et contribue à rendre les conditions de vie attractives pour la population en assurant un maillage économique et social dense. Les Vendéens sont enclins à faire travailler des artisans et des commerçants dont ils sont proches et en qui ils ont confiance.
Eric Kocher-Marboeuf