Production de melons en Vendée
06 août 1998
02m 06s
Réf. 00039
Notice
Résumé :
Le melon vendéen arrive en 2e position dans le secteur du maraîchage avec 50 millions de chiffre d'affaire et une production annuelle de 10000 tonnes. Certains exploitants se sont organisés ces dernières années, au point que sa labellisation est attendue pour la fin de l'année.
Type de média :
Date de diffusion :
06 août 1998
Source :
FR3
(Collection:
JT soir Pays de la Loire
)
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Éclairage
Présente depuis des générations dans la partie occidentale et méridionale du département, de Challans à Vix et Nieul-sur-l’Autize, la culture du melon en Vendée est longtemps demeurée une activité agricole relativement marginale si on la compare à celle de grandes régions productrices comme Cavaillon, l’Hérault (où il bénéficie d’un label rouge), le Quercy ou le Haut-Poitou. Le département ne représente environ que 5 % de la production nationale avec 10 000 t annuelles de melon de type charentais (intérieur orange et peau jaunissante) qui est un type et non une AOC ou une IGP car produit dans de nombreuses régions et pays (Antilles françaises, Maroc). Un début de prise de conscience pour faire émerger le melon vendéen au niveau national est observé au début de la décennie 1990 avec la tentative de regroupement effectuée par des producteurs individuels dans les environs de Challans qui décident de commercialiser leur production sous le label « Sourire de Vendée » qui se solde malheureusement par un échec faute de relais commercial. A la même époque, la famille Bogers, qui produit depuis plusieurs générations du melon à Chaillé-les-Marais dans la partie du marais desséché du Marais poitevin, décide d’investir et de devenir un acteur plus important. Elle opte pour une distribution tous azimuts passant à la fois par des comptoirs de vente directe qui touchent une clientèle locale et touristique, les centrales d’achats des grandes surfaces et les grossistes du MIN de Nantes et de Rungis. En 1998, la société familiale crée sa propre marque Vendelice qui est devenue en quelques années l’un des plus gros producteurs vendéens à côté de la marque Boule d’or. Le melon charentais du sud-Vendée est produit sur une terre argileuse riche en oligo-éléments, sa culture bénéficie d’un climat à la fois doux, humide et relativement ensoleillé qui est propice aux melonnières. La superficie dévolue au melon en Vendée au début des années 2010 est d’environ 600 ha et sa production ne cesse de croître.
Eric Kocher-Marboeuf