L'Union pour la Vendée
06 mai 2002
02m 08s
Réf. 00627
Notice
Résumé :
Sénateurs et députés de Vendée s'accordent pour se réunir sous une même bannière, l'Union pour la Vendée, en soutient à Jacques Chirac en vue des prochaines élections législatives. 9 candidats de diverses sensibilités se présentent sous cette étiquette, afin d'éviter toute candidature dissidente qui risquerait de provoquer une triangulaire et une défaite électorale.
Type de média :
Date de diffusion :
06 mai 2002
Source :
FR3
(Collection:
JT soir Pays de la Loire
)
Personnalité(s) :
Lieux :
Éclairage
Philippe de Villiers a donc réussi à faire triompher, sous la bannière de l’Union pour la Vendée, le principe de l’unité de candidature des partis de la majorité présidentielle. Le contexte, il est vrai, était favorable : la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle deux mois plus tôt, avait créé un choc, non seulement à gauche puisque le Premier ministre sortant, Lionel Jospin, avait été éliminé, mais aussi à droite qui pouvait redouter la concurrence de ce nouveau venu.
Philippe de Villiers a verrouillé le terrain en évitant un éparpillement des candidatures qui aurait pu bénéficier au Front national. Mais cela supposait une difficile négociation sur la répartition des circonscriptions entre les formations de la droite classique. L’autorité du président du conseil général de la Vendée est alors à son zénith ; elle lui a permis d’aboutir. Deux députés sont élus sous les couleurs du Mouvement pour la France (MPF), lui-même aux Herbiers et Joël Sarlot à Fontenay-le-Comte qui cumule cette étiquette avec celle de l’Union pour la démocratie française (UDF). Un troisième, à La Roche-sur-Yon sud, Dominique Caillaud (divers droite) est très proche à l’époque du président du Conseil général. Les deux autres députés sont plus indépendants, grâce à leur fort enracinement local, le RPR Louis Guédon dans la circonscription du littoral (qui inclut Les Sables-d’Olonne dont il est alors le maire), et l’UDF Jean Luc Préel à La Roche-sur-Yon nord. Mais l’heure est à souligner qu’en dépit des nuances qui les séparent du MPF, les convergences l’emportent de beaucoup sur les divergences.
Au soir du premier tour des élections législatives, un Philippe de Villiers rayonnant pourra se féliciter de l’élection de quatre députés sur cinq et promettre un grand chelem de la droite, ce qui se réalisera effectivement le dimanche suivant. Le grand vainqueur de ce scrutin c’est lui. Deux ans plus tard, les sénatoriales prolongeront, mais pour peu de temps désormais, cette hégémonie du Villiérisme. Sur les trois sièges en compétition, deux sont acquis au MPF, grâce à l’élection de Bruno Retailleau, qualifié alors de « fidèle lieutenant » du patron de la Vendée, et à celle de Philippe Darmiche, bien implanté dans un canton périphérique de La Roche-sur-Yon.
Philippe de Villiers a verrouillé le terrain en évitant un éparpillement des candidatures qui aurait pu bénéficier au Front national. Mais cela supposait une difficile négociation sur la répartition des circonscriptions entre les formations de la droite classique. L’autorité du président du conseil général de la Vendée est alors à son zénith ; elle lui a permis d’aboutir. Deux députés sont élus sous les couleurs du Mouvement pour la France (MPF), lui-même aux Herbiers et Joël Sarlot à Fontenay-le-Comte qui cumule cette étiquette avec celle de l’Union pour la démocratie française (UDF). Un troisième, à La Roche-sur-Yon sud, Dominique Caillaud (divers droite) est très proche à l’époque du président du Conseil général. Les deux autres députés sont plus indépendants, grâce à leur fort enracinement local, le RPR Louis Guédon dans la circonscription du littoral (qui inclut Les Sables-d’Olonne dont il est alors le maire), et l’UDF Jean Luc Préel à La Roche-sur-Yon nord. Mais l’heure est à souligner qu’en dépit des nuances qui les séparent du MPF, les convergences l’emportent de beaucoup sur les divergences.
Au soir du premier tour des élections législatives, un Philippe de Villiers rayonnant pourra se féliciter de l’élection de quatre députés sur cinq et promettre un grand chelem de la droite, ce qui se réalisera effectivement le dimanche suivant. Le grand vainqueur de ce scrutin c’est lui. Deux ans plus tard, les sénatoriales prolongeront, mais pour peu de temps désormais, cette hégémonie du Villiérisme. Sur les trois sièges en compétition, deux sont acquis au MPF, grâce à l’élection de Bruno Retailleau, qualifié alors de « fidèle lieutenant » du patron de la Vendée, et à celle de Philippe Darmiche, bien implanté dans un canton périphérique de La Roche-sur-Yon.