Voyage en Nouvelle-Calédonie
Notice
Au cours d'un voyage dans le Pacifique en septembre 1966, le général de Gaulle prononce un discours en Nouvelle-Calédonie, en présence d'anciens combattants kanaks, dans lequel il rappelle l'appartenance de l'île à la France.
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Éclairage
Le général de Gaulle quitte Paris le 25 août pour un voyage autour du monde de trois semaines où il passe alternativement d'un territoire français à un pays étranger. Après Djibouti, le Vietnam, l'Indochine, le Cambodge (où il a prononcé le retentissant discours de Phnom Penh condamnant la guerre du Vietnam), le général de Gaulle et son épouse arrivent en Nouvelle-Calédonie le 4 septembre 1966, accompagnés du ministre Pierre Billotte et de Jacques Foccart.
A Nouméa, il dépose une gerbe sur le Monument aux Morts de la place Courbet (désormais place Bir Hakeim), où le journaliste remarque que les anciens combattants calédoniens " ont la peau plus sombre qu'à Romorantin ". En effet, pendant la guerre, la Nouvelle-Calédonie se rallie à la France Libre dès 1940 ; elle devient alors une base pour les Américains mobilisés dans la campagne du Pacifique. Beaucoup d'hommes s'engagent alors comme volontaires auprès des Forces Françaises Libres, comme ils le firent déjà durant la Première Guerre mondiale. Aussi peut-on entendre dans cet extrait du discours du Général : " vous devez dans la paix, comme vous l'avez fait dans la guerre, être pour toute notre communauté nationale un exemple, un exemple d'effort, de fraternité et de progrès ".