Voyage en Seine-et-Marne
Notice
En visite en Seine-et-Marne, le général de Gaulle est accueilli par les élus locaux des différentes villes et prononce des discours dans lesquels il met en avant la place de la France en Europe et dans le monde.
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Éclairage
À partir de février 1959, le général de Gaulle réalise un gigantesque voyage qui le conduit d'un bout à l'autre de la métropole, dans toutes les provinces, dans toutes les régions. C'est pour lui l'occasion de créer un contact direct avec les Français, de " récolter des moissons d'impressions et de précisions pratiques " sur les grandes questions de l'heure. Du 16 au 20 juin 1965, le général de Gaulle entreprend son vingt-quatrième et tout dernier voyage dans les départements de la Seine-et-Oise, de la Seine-et-Marne et de l'Eure-et-Loir : son tour de France est bouclé.
Le reportage retrace la journée du 17 juin 1965, où le général de Gaulle arpente la Seine-et-Marne en compagnie de Louis Joxe (ministre chargé de la Réforme administrative), Roger Frey (ministre de l'Intérieur) et Marc Jacquet (ministre des Travaux publics et des Transports). Après s'être arrêté à Champs, Chelles, Meaux, Coulommiers, et après de rapides haltes dans un grand nombre de villages, le président arrive à Provins, dont le maire n'est autre qu'Alain Peyrefitte, le ministre de l'Information, qui contrôle alors la télévision française. À la tribune installée sur la place Saint Ayoul, le président s'adresse aux Palois. Six mois avant la première élection présidentielle au suffrage universel, et tandis qu'il se refuse toujours à déclarer ou non sa candidature, le général de Gaulle évoque le parcours qui l'a entraîné, depuis " vingt-cinq ans ", depuis l'Appel du 18 juin 1940, à assumer le destin de la France.
Poursuivant son périple à travers la Seine-et-Marne, il se rend à Montereau, Nemours, Fontainebleau (où il dépose une gerbe sur le monument commémoratif du site où a été abattu le Résistant Georges Mandel en 1944) pour achever sa journée à Melun, où, de nouveau, il prend la parole pour parler cette fois-ci du rôle de la France dans le monde. Il rappelle son aspiration à construire une Europe " de l'Atlantique à l'Oural ", qui associerait les États démocratiques et les satellites de l'URSS, et permettrait au vieux continent de se dresser face aux deux blocs dominant alors le monde.
La diffusion de ce reportage sur les antennes de l'ORTF, le soir même, est essentielle aux yeux du général de Gaulle : elle donne à voir et à ressentir la communion et l'unité entre les Français et leur président : "Au total, il se produit autour de moi, d'un bout à l'autre du territoire, une éclatante démonstration du sentiment national qui [. . .] apparaît ensuite partout grâce à la télévision." (Mémoires d'Espoir - Le Renouveau).