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Tomasz Stanko au festival de jazz du Mans

30 avril 1984
02m 23s
Réf. 00125

Notice

Résumé :

Reportage sur le duo de musiciens de jazz polonais Tomasz Stanko (trompettiste) et Tomasz Szukalski (saxophoniste) au festival de jazz du Mans.

Type de média :
Vidéo
Date de diffusion :
30 avril 1984
Source :
France 3 (Collection: JT Le Mans soir )
Personnalité(s) :
Ben Salama / Tomasz Szukalski / Tomasz Stanko
Thèmes :
Lieux :

Éclairage

Trompettiste au style elliptique et volontiers dramatique, Tomasz Stanko, né le 11 juillet 1942 à Rzeszów en Pologne, est incontestablement l'un des grands maîtres du jazz moderne européen. Partenaire au cours des années 60 du célèbre compositeur de musique de film Krysztof Komeda (Rosemary's Baby), Stanko va progressivement diriger ses propres formations et très vite collaborer avec tout ce que le jazz international compte de musiciens d'avant-garde (Cecil Taylor, Edward Vesala, le Globe Unity Orchestra).

Improvisateur marqué par l'expressionnisme du free jazz mais aussi compositeur raffiné mêlant à l'influence de la musique afro-américaine (Miles Davis, Don Cherry) la rigueur d'une éducation classique et la mélancolie de ses origines slaves, Tomasz Stanko a développé depuis le tournant des années 90 et son association avec le label ECM (Litania, From The Green Hill, Soul of Thing) un univers personnel lyrique et délicat qui lui a valu de se voir décerner en 2002 par le gouvernement autrichien et la ville de Vienne le premier European Jazz Price.

Sa musique qui selon ses propres termes a évolué au fil des années "du chaos à l'harmonie, de la fureur au lyrisme" est tout à fait emblématique de l'apport de la sensibilité européenne à l'évolution stylistique du jazz contemporain.

Stéphane Ollivier

Transcription

(Musique)
Laurent Desprez
L'autre temps fort, c'est le duo polonais Tomasz Stanko et Tomasz Szukalski. Sur scène pour la première fois en France, Tomasz Stanko, le trompettiste, fut, au début des années 60, l'un des pionniers du jazz polonais. Il associe avec bonheur technicité et liberté de création. Le public présent à l'abbaye de l'Epau était pendant une heure et demie, le complice de Tomasz Stanko et Tomasz Szukalski.
(Musique)
Tomasz Stanko
[polonais] Tous nos concerts sont préparés. Nous avons réalisé quelques compositions spécialement pour ce festival mais nous laissons toujours une très très grande marge à l'improvisation. (polonais)
(Musique)
Laurent Desprez
Regardez bien ces affiches polonaises. Elles traduisent mieux que n'importe quel discours la créativité dans ce pays notamment dans le domaine qui nous concerne, ici, le jazz.