Signature d'un Programme commun de gouvernement par le PS et le PC
27 juin 1972
49s
Réf. 00134
Notice
Résumé :
Déclarations de Georges Marchais, secrétaire général du Parti Communiste francais, et François Mitterrand, premier secrétaire du Parti Socialiste, qui ont mis au point un accord sur un programme commun de gouvernement de la gauche. Pour Georges Marchais, cet accord fera date dans l'histoire du mouvement français ouvrier.
Type de média :
Date de diffusion :
27 juin 1972
Personnalité(s) :
Éclairage
La gauche française, se voulant la représentante du mouvement ouvrier, se scinde en 1920 lors du congrès de Tours. Aux côtés de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO et futur Parti socialiste) est alors créée la Section française de l’Internationale communiste (SFIC et futur Parti communiste).
C’est cette longue période de scission que la signature du Programme commun de gouvernement vient clore en 1972, réunissant le PC, le PS, ainsi que les radicaux de gauche. Ce programme est l’aboutissement d’années de projets de réunification, de négociations, les premiers contacts sérieux ayant eu lieu dès 1963, et le Parti socialiste s’étant refondé en 1971 à Epinay sur le projet de cette union. Georges Marchais, alors Secrétaire général adjoint du PCF, insiste ainsi sur cette idée d’un moment historique.
La déclaration de François Mitterrand, Premier secrétaire socialiste, permet de saisir le processus de négociations qui s’est effectué dans l’ombre entre délégations. Trois rencontres au sommet ont ainsi eu lieu les 22 mars, 22 juin et 26 juin. Entre ces réunions, un groupe de travail, sous les responsabilités conjointes de Pierre Mauroy et Roland Leroy a œuvré aux discussions, appuyé sur des commissions spécifiques (pour les institutions, les affaires économiques, les affaires sociales, affaires internationales). Une fois l’accord politique conclu par les délégués, le texte a dû être ratifié par les organismes directeurs de chaque parti, avant d’être enfin communiqué à la presse.
La dynamique unitaire ainsi créée, et qui ne prend fin qu’en 1977, permettra notamment à François Mitterrand d’être le candidat unique de la gauche à l’élection présidentielle de 1974.
C’est cette longue période de scission que la signature du Programme commun de gouvernement vient clore en 1972, réunissant le PC, le PS, ainsi que les radicaux de gauche. Ce programme est l’aboutissement d’années de projets de réunification, de négociations, les premiers contacts sérieux ayant eu lieu dès 1963, et le Parti socialiste s’étant refondé en 1971 à Epinay sur le projet de cette union. Georges Marchais, alors Secrétaire général adjoint du PCF, insiste ainsi sur cette idée d’un moment historique.
La déclaration de François Mitterrand, Premier secrétaire socialiste, permet de saisir le processus de négociations qui s’est effectué dans l’ombre entre délégations. Trois rencontres au sommet ont ainsi eu lieu les 22 mars, 22 juin et 26 juin. Entre ces réunions, un groupe de travail, sous les responsabilités conjointes de Pierre Mauroy et Roland Leroy a œuvré aux discussions, appuyé sur des commissions spécifiques (pour les institutions, les affaires économiques, les affaires sociales, affaires internationales). Une fois l’accord politique conclu par les délégués, le texte a dû être ratifié par les organismes directeurs de chaque parti, avant d’être enfin communiqué à la presse.
La dynamique unitaire ainsi créée, et qui ne prend fin qu’en 1977, permettra notamment à François Mitterrand d’être le candidat unique de la gauche à l’élection présidentielle de 1974.
Judith Bonnin