Congrès des déportés français à Fribourg-en-Brisgau
20 mars 1947
33s
Réf. 00001
Notice
Résumé :
A Fribourg, zone d'occupation française, François Mitterrand, ministre des Anciens Combattants et des Victimes de la Guerre, est venu ouvrir le congrès des déportés de la Résistance et évoquer devant le général Koenig, gouverneur militaire de la zone d'occupation française en Allemagne, les difficultés que rencontrent ces hommes dans un monde qui ne correspond pas toujours ce à quoi ils rêvaient dans les camps.
Type de média :
Date de diffusion :
20 mars 1947
Source :
Actualités françaises
(Collection:
Les Actualités Françaises
)
Personnalité(s) :
Éclairage
François Mitterrand fait une de ses premières apparitions à l'écran le 20 mars 1947. Les Actualités Françaises, un journal audiovisuel projeté au cinéma, informent les spectateurs qu'il vient d'ouvrir le congrès des déportés de la Résistance à Fribourg en Allemagne en tant que ministre des Anciens combattants et des Victimes de la Guerre.
Il est alors le plus jeune ministre de la IVe République. Sa présence au gouvernement, à l'âge de trente et un ans seulement, s'explique notamment par son parcours pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1939, le sergent François Mitterrand est mobilisé au sein du 23e Régiment d'infanterie coloniale. Il est capturé puis interné dans un camp de prisonniers en Allemagne, le Stalag IX-A, à l'été 1940. Suite à son évasion réussie vers la France en décembre 1941, il est employé par la Légion des combattants et des volontaires de la Révolution nationale à Vichy. Il entre peu de temps après au Commissariat au reclassement des prisonniers où il commence, à partir d'avril 1942, des activités de résistance.
En février 1943, quelques mois avant de basculer dans la clandestinité, François Mitterrand fonde un réseau de résistance : le Rassemblement national des prisonniers de guerre (RNPG). En accord avec le général De Gaulle, il dirige ensuite le Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés (MNPGD), organisation issue de la fusion du RNPG avec les communistes et les gaullistes.
François Mitterrand prend part aux combats de la Libération de Paris en août 1944. Le général De Gaulle vient de le désigner commissaire général correspondant du ministère des Prisonniers. Le gouvernement étant encore à Alger, François Mitterrand représente ainsi le ministre Henri Frenay dans l'attente de l'arrivée de ce dernier en métropole.
En 1945, il est à la tête de Libres, l'organe de presse lié à la Fédération nationale des prisonniers de guerre. Elu député de la Nièvre le 10 novembre 1946, il est alors influent parmi les anciens combattants grâce à ses actions passées en leur faveur et aux réseaux qu'il a su constituer. Le nouveau Président du Conseil, le socialiste Paul Ramadier, lui propose donc de rejoindre son gouvernement en janvier 1947.
Il est alors le plus jeune ministre de la IVe République. Sa présence au gouvernement, à l'âge de trente et un ans seulement, s'explique notamment par son parcours pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1939, le sergent François Mitterrand est mobilisé au sein du 23e Régiment d'infanterie coloniale. Il est capturé puis interné dans un camp de prisonniers en Allemagne, le Stalag IX-A, à l'été 1940. Suite à son évasion réussie vers la France en décembre 1941, il est employé par la Légion des combattants et des volontaires de la Révolution nationale à Vichy. Il entre peu de temps après au Commissariat au reclassement des prisonniers où il commence, à partir d'avril 1942, des activités de résistance.
En février 1943, quelques mois avant de basculer dans la clandestinité, François Mitterrand fonde un réseau de résistance : le Rassemblement national des prisonniers de guerre (RNPG). En accord avec le général De Gaulle, il dirige ensuite le Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés (MNPGD), organisation issue de la fusion du RNPG avec les communistes et les gaullistes.
François Mitterrand prend part aux combats de la Libération de Paris en août 1944. Le général De Gaulle vient de le désigner commissaire général correspondant du ministère des Prisonniers. Le gouvernement étant encore à Alger, François Mitterrand représente ainsi le ministre Henri Frenay dans l'attente de l'arrivée de ce dernier en métropole.
En 1945, il est à la tête de Libres, l'organe de presse lié à la Fédération nationale des prisonniers de guerre. Elu député de la Nièvre le 10 novembre 1946, il est alors influent parmi les anciens combattants grâce à ses actions passées en leur faveur et aux réseaux qu'il a su constituer. Le nouveau Président du Conseil, le socialiste Paul Ramadier, lui propose donc de rejoindre son gouvernement en janvier 1947.
Victor Delaporte
Transcription
(Bruit)
Journaliste
Problèmes de l’après-guerre, à Fribourg en zone d’occupation française, Monsieur Mitterrand ministre des Anciens Combattants prisonniers et déportés est venu dans le pays même qui vit leur souffrance ouvrir le congrès des déportés de la Résistance et évoquer devant le Général Koenig les difficultés que rencontrent ces hommes dans un monde qui ne correspond pas toujours à leur rêve des camps. Problème.(Bruit)