Les différentes activités de la station des Arcs

04 février 2005
02m 15s
Réf. 00009

Notice

Résumé :

Le reportage met en évidence la nécessité pour les stations de sports d'hiver de proposer de nouvelles activités car les vacanciers ne viennent plus uniquement pour skier. Depuis 2004, la station des Arcs propose des rencontres avec les professionnels de la montagne afin de présenter les différents métiers liés aux stations. Cela permet de diversifier les animations et de satisfaire les vacanciers, curieux de découvrir autre chose.

Date de diffusion :
04 février 2005
Source :
Personnalité(s) :

Éclairage

Depuis plus d'une dizaine d'années, dans un contexte fortement concurrentiel, avec de nouveaux comportements de consommation et des conditions d'enneigement incertaines, les stations doivent s'adapter. En 2005, date de diffusion de ce numéro du Journal des Alpes, nous sommes au début de ce « bouleversement » pour les stations et de cette « remise en question ». De ce fait, elles commencent à proposer des nouveautés en matière de pratiques sportives (création de snowpark, diversification des activités hors ski proposées : raquettes, plongée sous glace...), de confort (amélioration de la qualité des remontées mécaniques et de l'hébergement) et d'animation (découverte du patrimoine local, animations culturelles, événementiel...). Le reportage se focalise sur ce dernier aspect : faire découvrir la montagne à travers ses différents métiers. La profession de pisteur ou de technicien de remontées mécaniques n'est plus invisible mais participe pleinement à l'animation des stations.

Dans ce reportage, le journaliste nous montre que les professionnels du tourisme essaient de scénariser la montagne pour la rendre plus compréhensible et plus humaine. On est loin des reportages des années 1960 qui encensent les prouesses techniques. Notons que le journal télévisé se passe aux Arcs, station en Savoie du domaine Paradiski (l'un des plus grands domaines skiables composé de trois stations : Peisey-Vallandry, Les Arcs (Les Arcs 1 600, Les Arcs 1 800, Les Arcs 1 950 et Les Arcs 2 000) et La Plagne).

Cette station n'est donc pas confrontée à des difficultés particulières en termes d'enneigement et de remplissage de sa clientèle ; ce sont plutôt les comportements des skieurs hors-piste qui posent problème. Ainsi le journaliste veut mettre en avant « les coulisses » de la station de sports d'hiver : démonstration de recherche d'individus pris dans une avalanche, exercices de secours sur un télésiège (le reportage précise qu'il s'agit de volontaires), travail nocturne des dameuses... On cherche à faire découvrir l'envers du décor sous son meilleur aspect. Le reportage ne montre en effet ni la « récolte des détritus » après une journée de ski, ni les conditions d'hébergement, quelques fois précaires, des saisonniers.

Enfin, les activités mises en avant dans le reportage sont décrites à la fois comme étant des activités de découverte du milieu local mais aussi de prévention/sensibilisation des touristes aux dangers de la montagne. En effet, comme l'évoque un interviewé, la montagne n'est pas qu'un cadre idyllique et ludique, elle comporte également des risques liés à sa pratique. Le reportage devient ainsi une nouvelle façon de faire passer des messages de sécurité et de comportements responsables aux skieurs.

Véronique Favre-Bonté

Transcription

Christian Deville
Tous ces vacanciers viennent évidemment d’abord pour faire du ski, mais pas seulement, les stations développent donc pour eux des activités, d’autres activités. C’est le cas des Arcs qui, depuis l’an dernier, proposent des rencontres avec les professionnels de la montagne. Isabelle Colbrant et Jean-Pierre Rivet.
(Bruit)
François
Le chien, il doit toujours partir quand le maître, il le détache, dans l’esprit de retrouver la victime pour jouer avec lui. C’est son schéma de construction, je cherche pour jouer.
Isabelle Colbrant
Alors Kiki va s’exécuter pour le plus grand plaisir des vacanciers, démonstration de recherche d’individus pris dans une avalanche, histoire de parler de cette relation très forte qui unit le chien à son maître, histoire aussi de faire de la prévention.
(Bruit)
François
On en fait toujours une spécialité un petit peu idyllique où c’est facile, où il suffit d’arriver sur une avalanche, détacher son chien et que le chien il gratte tout de suite. Justement c’est un petit peu aussi pour les sensibiliser que pour montrer que ce n’est pas un jeu, la neige n’est pas un jeu ; que le chien, c’est sûr que c’est sympathique de travailler avec son chien, mais il ne faut pas oublier que en dessous du manteau neigeux, il y a des gens qui meurent.
Isabelle Colbrant
Une semaine pour découvrir les métiers de la montagne, tout ce qui se passe, tous ceux qui travaillent pour que le skieur profite de ses vacances.
Ghislaine Volpe
Le personnel du domaine skiable est vraiment enchanté de participer comme ça à une sensibilisation du client. C’est vraiment une facette qu’il ne connaissait pas. Et on réfléchit en fait sur comment sensibiliser nos clients et améliorer nos satisfactions de la sécurité sur les pistes et l’accessibilité de notre domaine.
Isabelle Colbrant
Les clients se sont aussi confrontés aux pires, mais dans la bonne humeur, un exercice de sauvetage sur télésiège et même s’ils étaient consentants, le coeur s’est un peu accéléré.
(Bruit)
Inconnu
C’est vrai que c’est impressionnant du fait qu’on enlève le garde de corps sur le télésiège, c’est, il faut quand même se tenir et puis ben…. Mais après, avec les sauveteurs, tout va très bien, hein !
Isabelle Colbrant
Fin de journée et début de nuit en dameuse, trois heures pour réaliser le travail invisible, celui qui conditionne la journée du lendemain. En ouvrant ainsi la porte des coulisses, la station fait un vrai travail de sensibilisation, elle parle aussi de ceux qui oeuvrent dans l’ombre, ils sont nombreux. Un petit quart d’heure de célébrité pour des heures de travail anonyme.