Les différentes activités de la station des Arcs
Notice
Le reportage met en évidence la nécessité pour les stations de sports d'hiver de proposer de nouvelles activités car les vacanciers ne viennent plus uniquement pour skier. Depuis 2004, la station des Arcs propose des rencontres avec les professionnels de la montagne afin de présenter les différents métiers liés aux stations. Cela permet de diversifier les animations et de satisfaire les vacanciers, curieux de découvrir autre chose.
Éclairage
Depuis plus d'une dizaine d'années, dans un contexte fortement concurrentiel, avec de nouveaux comportements de consommation et des conditions d'enneigement incertaines, les stations doivent s'adapter. En 2005, date de diffusion de ce numéro du Journal des Alpes, nous sommes au début de ce « bouleversement » pour les stations et de cette « remise en question ». De ce fait, elles commencent à proposer des nouveautés en matière de pratiques sportives (création de snowpark, diversification des activités hors ski proposées : raquettes, plongée sous glace...), de confort (amélioration de la qualité des remontées mécaniques et de l'hébergement) et d'animation (découverte du patrimoine local, animations culturelles, événementiel...). Le reportage se focalise sur ce dernier aspect : faire découvrir la montagne à travers ses différents métiers. La profession de pisteur ou de technicien de remontées mécaniques n'est plus invisible mais participe pleinement à l'animation des stations.
Dans ce reportage, le journaliste nous montre que les professionnels du tourisme essaient de scénariser la montagne pour la rendre plus compréhensible et plus humaine. On est loin des reportages des années 1960 qui encensent les prouesses techniques. Notons que le journal télévisé se passe aux Arcs, station en Savoie du domaine Paradiski (l'un des plus grands domaines skiables composé de trois stations : Peisey-Vallandry, Les Arcs (Les Arcs 1 600, Les Arcs 1 800, Les Arcs 1 950 et Les Arcs 2 000) et La Plagne).
Cette station n'est donc pas confrontée à des difficultés particulières en termes d'enneigement et de remplissage de sa clientèle ; ce sont plutôt les comportements des skieurs hors-piste qui posent problème. Ainsi le journaliste veut mettre en avant « les coulisses » de la station de sports d'hiver : démonstration de recherche d'individus pris dans une avalanche, exercices de secours sur un télésiège (le reportage précise qu'il s'agit de volontaires), travail nocturne des dameuses... On cherche à faire découvrir l'envers du décor sous son meilleur aspect. Le reportage ne montre en effet ni la « récolte des détritus » après une journée de ski, ni les conditions d'hébergement, quelques fois précaires, des saisonniers.
Enfin, les activités mises en avant dans le reportage sont décrites à la fois comme étant des activités de découverte du milieu local mais aussi de prévention/sensibilisation des touristes aux dangers de la montagne. En effet, comme l'évoque un interviewé, la montagne n'est pas qu'un cadre idyllique et ludique, elle comporte également des risques liés à sa pratique. Le reportage devient ainsi une nouvelle façon de faire passer des messages de sécurité et de comportements responsables aux skieurs.