La gâche vendéenne obtient son IGP
09 janvier 2014
02m 18s
Réf. 00102
Notice
Résumé :
La gâche vendéenne, tradition culinaire régionale et familiale, a obtenu de l'Europe une Indication géographique protégée (IGP). Elle ne pourra être produite qu'en Vendée et dans les départements limitrophes.
Type de média :
Date de diffusion :
09 janvier 2014
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Éclairage
Brioche à la mie serrée, la gâche vendéenne fait partie des traditions locales. Sa recette se différencie de celle de la gâche normande par l’incorporation de crème fraiche en lieu et place du lait. Dessert familial dont l’origine remonte à la nuit des temps, elle était consommée au moment des fêtes et notamment de Pâques, marquant ainsi un des temps liturgiques importants.
Produite par les boulangers locaux, elle était devenue une des spécialités vendéennes si bien qu’elle a obtenu son « indication géographique protégée » en 2011. Voici, tiré du dossier déposé pour l’homologation par la Maison de l’Agriculture, Vendée-Qualité, ce qu’écrivait le président de la brioche vendéenne en 2010 :
« La Gâche Vendéenne est toujours présentée en frais, ensachée, entière et non tranchée.
- La fabrication à partir de pâtons surgelés est interdite.
- Le poids minimum de la Gâche Vendéenne est de 300 g minimum.
- La Gâche Vendéenne est dorée et scarifiée sur le dessus et de forme ovale.
- La Gâche Vendéenne est élaborée à partir d'une recette qui respecte l'emploi de matières premières dont les caractéristiques et les taux d'incorporation sont définis. »
l’IGP n’autorise la dénomination qu’en Vendée et dans les départements voisins, pour la raison suivante : « Afin de préserver la fraîcheur et la qualité du produit, la gâche vendéenne est emballée en sachet non perforé, dans un délai maximum de 2 heures 30 après la sortie du four. Ce délai court après la cuisson nécessite un conditionnement dans l’aire géographique ».
L’association Vendée qualité, qui a été créée en 2009 à La Roche-sur-Yon, est un ODG (organisme de défense et de gestion), qui gère les cahiers des charges justifiant les spécificités des produits vendéens qui sont alors placés sous signes officiels de qualité (SIQO), comme les Volailles de Challans, le porc Fermier de Vendée, le Jambon de Vendée, La Brioche Vendéenne et la Mogette de Vendée. L’association, participe à la mise en œuvre des plans de contrôle, aux actions de défense et de protection du nom du produit et de son terroir, à la valorisation du produit, à la connaissance statistique du secteur.
Produite par les boulangers locaux, elle était devenue une des spécialités vendéennes si bien qu’elle a obtenu son « indication géographique protégée » en 2011. Voici, tiré du dossier déposé pour l’homologation par la Maison de l’Agriculture, Vendée-Qualité, ce qu’écrivait le président de la brioche vendéenne en 2010 :
« La Gâche Vendéenne est toujours présentée en frais, ensachée, entière et non tranchée.
- La fabrication à partir de pâtons surgelés est interdite.
- Le poids minimum de la Gâche Vendéenne est de 300 g minimum.
- La Gâche Vendéenne est dorée et scarifiée sur le dessus et de forme ovale.
- La Gâche Vendéenne est élaborée à partir d'une recette qui respecte l'emploi de matières premières dont les caractéristiques et les taux d'incorporation sont définis. »
l’IGP n’autorise la dénomination qu’en Vendée et dans les départements voisins, pour la raison suivante : « Afin de préserver la fraîcheur et la qualité du produit, la gâche vendéenne est emballée en sachet non perforé, dans un délai maximum de 2 heures 30 après la sortie du four. Ce délai court après la cuisson nécessite un conditionnement dans l’aire géographique ».
L’association Vendée qualité, qui a été créée en 2009 à La Roche-sur-Yon, est un ODG (organisme de défense et de gestion), qui gère les cahiers des charges justifiant les spécificités des produits vendéens qui sont alors placés sous signes officiels de qualité (SIQO), comme les Volailles de Challans, le porc Fermier de Vendée, le Jambon de Vendée, La Brioche Vendéenne et la Mogette de Vendée. L’association, participe à la mise en œuvre des plans de contrôle, aux actions de défense et de protection du nom du produit et de son terroir, à la valorisation du produit, à la connaissance statistique du secteur.
Jean-Clément Martin