Reconversion du port des Sables
12 mars 2007
03m 42s
Réf. 00232
Notice
Résumé :
Le port des Sables d'Olonne se dote d'un puissant élévateur de bateaux, financé en partie par le Conseil général de Vendée. C'est le signe d'une volonté de diversifier ses activités vers la plaisance ou la construction navale, alors que la pêche en déclin occupe de moins en moins de bateaux.
Type de média :
Date de diffusion :
12 mars 2007
Source :
FR3
(Collection:
JT soir Pays de la Loire
)
Personnalité(s) :
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Lieux :
Éclairage
Au début du XXIe siècle, la pêche vendéenne subit le contrecoup des politiques structurelles de réduction de l’effort de pêche, qui aboutit à la réduction des flottes de pêche européennes. Alors que le port des Sables d'Olonne comptait encore 100 navires de pêche embarquant 300 marins en 2000, ces chiffres sont tombés à 60 navires et 220 marins en 2009. Les pêcheurs, par la voix de leur représentant local Jean Garnie (président du comité local des pêches) admettent donc sans difficulté la possibilité, et même la nécessité, de partager un port qu’ils animent de moins en moins. La pluriactivité portuaire passe par une réorganisation du bassin à flot, afin de développer les activités de commerce et de plaisance. Côté commerce, le port accueille aujourd’hui un trafic européen de cabotage, avec l’exportation de céréales, l’importation de matériaux de construction (ciment, parpaings) et la commercialisation de sables extraits au large, activité qui fait débat tant on ignore encore son impact réel sur l’environnement. Côté plaisance, ce sont 1.300 places qui sont louées à l’année le long du quai Garnier et à Port Olonna, qui offre aussi 120 places pour ses nombreux visiteurs.
Le port a aussi orienté sa reconversion en valorisant ses compétences : la construction et la réparation navale. Sur le quai de la Cabaude, le chantier naval Océa, après avoir progressivement absorbé ses concurrents locaux, travaille pour un marché de dimensions internationales. Cette entreprise s’est bâti une solide réputation dans le monde de la construction navale en aluminium où elle a su choisir les créneaux porteurs des marchés des yachts de luxe, des vedettes de passagers et des navires de service de la marine moderne (baliseurs, dragueurs, marine hydrographique ou de recherche sous marine). Autour d'Océa, une douzaine d'entreprises se sont associées (électriciens, éléctroniciens, chaudronniers, peintre, menuisiers) pour proposer leurs compétences à leurs clients communs. Ce sont 180 emplois induits qui gravitent ainsi autour des chantiers.
Pour accompagner cette reconversion, très marquée par la recherche des complémentarités, la chambre de commerce et d’industrie a équipé le port d'un élévateur à bateaux, le 2ème plus puissant du golfe de Gascogne – après celui de Lorient – financé aux deux-tiers par le Conseil général. Il peut sortir des bateaux de grand gabarit (jusqu’à 500 tonnes) et les stocker sur le terre-plein du port à sec, d’une capacité de 19 places. Les projets annoncés en 2007, avec notamment l’extension du port, ont été réalisés : le quai de la Cabaude a été rallongé de 80 mètres. Les Sables ambitionnaient de devenir le port de la façade atlantique pour la réparation des gros yachts. Le pari a été en partie tenu, notamment grâce à l’échelle modeste de la structure qui est capable de s'adapter facilement. «On a parfois des escales qui se décident trois heures à l'avance, témoigne Stéphane Hanot, le directeur du port. On peut réagir vite, on est disponible.»
Le port a aussi orienté sa reconversion en valorisant ses compétences : la construction et la réparation navale. Sur le quai de la Cabaude, le chantier naval Océa, après avoir progressivement absorbé ses concurrents locaux, travaille pour un marché de dimensions internationales. Cette entreprise s’est bâti une solide réputation dans le monde de la construction navale en aluminium où elle a su choisir les créneaux porteurs des marchés des yachts de luxe, des vedettes de passagers et des navires de service de la marine moderne (baliseurs, dragueurs, marine hydrographique ou de recherche sous marine). Autour d'Océa, une douzaine d'entreprises se sont associées (électriciens, éléctroniciens, chaudronniers, peintre, menuisiers) pour proposer leurs compétences à leurs clients communs. Ce sont 180 emplois induits qui gravitent ainsi autour des chantiers.
Pour accompagner cette reconversion, très marquée par la recherche des complémentarités, la chambre de commerce et d’industrie a équipé le port d'un élévateur à bateaux, le 2ème plus puissant du golfe de Gascogne – après celui de Lorient – financé aux deux-tiers par le Conseil général. Il peut sortir des bateaux de grand gabarit (jusqu’à 500 tonnes) et les stocker sur le terre-plein du port à sec, d’une capacité de 19 places. Les projets annoncés en 2007, avec notamment l’extension du port, ont été réalisés : le quai de la Cabaude a été rallongé de 80 mètres. Les Sables ambitionnaient de devenir le port de la façade atlantique pour la réparation des gros yachts. Le pari a été en partie tenu, notamment grâce à l’échelle modeste de la structure qui est capable de s'adapter facilement. «On a parfois des escales qui se décident trois heures à l'avance, témoigne Stéphane Hanot, le directeur du port. On peut réagir vite, on est disponible.»
Thierry Sauzeau