Opération militaire US aux Sables [muet]
21 octobre 1959
01m 44s
Réf. 00400
Notice
Résumé :
Des manœuvres militaires de l'OTAN ont lieu aux Sables-d'Olonne. L'opération implique la présence d'engins de levage, de barges de transport de véhicules, d'un bâtiment de guerre croisant au large, de nombreux véhicules stationnés sur l'estran, d'un hélicoptère et de véhicules amphibies.
Type de média :
Date de diffusion :
21 octobre 1959
Thèmes :
Lieux :
Éclairage
En 1959, la France appartient à l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) qui unit les forces militaires de l’Europe de l’Ouest, autour des Etats-Unis d’Amérique, face aux armées rassemblées par le pacte de Varsovie autour de l’URSS. La « guerre froide » oppose les deux blocs, affrontés autour de l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro à Cuba et des rivalités à propos de Berlin, divisé alors en deux secteurs, avant que le « mur » ne les sépare en 1961.
Ce contexte explique pour partie les manœuvres militaires qui sont mises en œuvre dans tous les pays de l’OTAN et qui se déroulent ici sur la plage des Sables. Elles entrent également dans les relations tumultueuses qui opposent alors le président de la République, le général De Gaulle, à l’OTAN. De Gaulle vient de retirer la flotte française en Méditerranée de l’OTAN et envisage le retrait de la France, ce qui aura lieu en 1966. L’opération de débarquement est donc hautement symbolique d’un changement d’époque. On négligera l’absence de bande son devant des images qui parlent d’elles-mêmes.
Ce contexte explique pour partie les manœuvres militaires qui sont mises en œuvre dans tous les pays de l’OTAN et qui se déroulent ici sur la plage des Sables. Elles entrent également dans les relations tumultueuses qui opposent alors le président de la République, le général De Gaulle, à l’OTAN. De Gaulle vient de retirer la flotte française en Méditerranée de l’OTAN et envisage le retrait de la France, ce qui aura lieu en 1966. L’opération de débarquement est donc hautement symbolique d’un changement d’époque. On négligera l’absence de bande son devant des images qui parlent d’elles-mêmes.
Jean-Clément Martin